AKWABA !!!

COTE D'IVOIRE
ni Esaclave, ni Soumise
Souveraine

mardi 22 février 2011

GRAVE INGÉRENCE DE LA FRANCE DANS L'ELECTION PRÉSIDENTIELLE 2010 EN CÔTE D'IVOIRE: : Lettre de Nicolas SARKOZY à Youssouf BAKAYOKO

Nicolas Sarkozy, comme un gangster
Document rendu public par la présidence ivoirienne pour aider à la manifestation de la vérité sur la crise post électorale. Le document ci dessous est une lettre de Nicolas Sarkozy (Président de la France) adressée à Youssouf Bakayoko (Président de la CEI) pour lui assurer de la protection de la France. Cette lettre a été adressée par Sarkozy le 1er décembre 2010 avant la fin des délibérations de la CEI.
Peut-on encore après ceci nier le complot contre le Président Laurent GBAGBO?
Il est à noter que le présent document a été ajouté à la longue liste des pièces à conviction remis par la LMP au panel de haut niveau de l'UA.


Vous pouvez télécharger le PDF : allez-y dans la boîte suivante (accès libre)
e-mail : sarko_lettre2@yahoo.fr - Mot de passe : bakayoko2010

lundi 21 février 2011

UNE AFFAIRE IVOIRO IVOIRIENNE (Michelle Alliot Marie)

MAM (ministre des AE, France)
 "Non je n'ai jamais rien dit de tel"
C'est maintenant que certains observateurs de la diplomatie française découvrent la pitrerie dont elle fait preuve depuis quelques années déjà. En Côte d'Ivoire, nous n'en sommes pas du tout surpris. Qu'aujourd'hui Michelle Alliot Marie se fourvoie de la sorte n'est en rien nouveau pour celui qui a observé les prises de position de celle qui administre actuellement le Quai d'Orsay dès le déclenchement de la crise ivoirienne.
En effet, dès la survenue du coup d'état qui s'est ensuite muée en rébellion armée occupant près de la moitié de la Côte d'Ivoire, MAM alors ministre de la défense sous Jacques Chirac avait donné la position officielle de la France: "C'est une affaire ivoiro-ivoirienne et la France n'a pas à y intervenir". Cette position a tenu la route juste le temps ou les rebelles avaient l'ascendant dans les combats. Et soudainement la crise est devenue une affaire internationale, menaçant l'équilibre du monde quand les rebelles ont commencé a subir des revers. Alors sous le fallacieux prétexte de la protection de ses ressortissants, MAM a obtenu l'intervention de la force Licorne et enfin pour dit on empêcher des affrontements. 
De la part de la diplomatie française, les ivoiriens ont eu droit aux infantilisantes humiliations de Linas Marcoussis, Kleber. Des actes de déni de la constitution ivoirienne, de dépouillement et de piétinement d'un homme (Laurent Gbagbo, Président Démocratiquement élu de la Côte d'Ivoire en 2000) et à travers lui de toute une nation. Après ont suivi les épisodes de novembre 2004 (destruction des aéronefs de l'armée ivoirienne au sol), de l'hotel Ivoire. Malheureusement, tous ses actes cumulés aux nombres résolutions prises par l'Onu sous l'égide de la France Chiraquienne n'ont pas tenu compte d'un élément. La détermination d'un peuple qui refuse d'être vassal. Ni Esclave, ni Soumis.
Aujourd'hui encore la mauvaise appréciation des réalités des peuples entraîne la diplomatie française dans des errements (Côte d'Ivoire, Mexique, Tunisie, Egypte, pour ne citer que ceux là).
MAM a oublié que la crise est ivoiro ivoirienne, maintenant elle et son pote Sarkozy s'acharne à étouffer la Côte d'Ivoire (sanctions économiques, financières, diplomatiques...). Une fois encore MAM et compères se méprennent gravement sur la réalité des choses en Côte d'Ivoire.
Mais ils seront très bientôt rattrapés par la réalité et la vérité. Malheureusement ils auront ainsi contribué au récul de la France sur le continent et même dans le monde.
Wait and see...

Signé Minga Wohi

QUAND LA CASE DE TON VOISIN BRULE

Un célèbre proverbe ivoirien dit " Quand la case de ton voisin brûle, hâtes toi de l'aider à éteindre le feu de peur que celui ci ne s'attaque à la tienne".



Hélas, c'est bien malheureux ce à quoi nous assistons ces derniers temps à Côte d'Ivoire. Ce proverbe évocateur de la grande sagesse africaine est foulé au pied.
En effet, au lieu d'aider à circonscrire le feu et a finalement l'éteindre, certains voisins mus par on ne sait quels intérêts attisent plutôt le feu.
Et comme il fallait s'y attendre, les voisins ont commencé à sentir la chaleur dégagée par les flammes. 
Au Burkina, la Côte d'Ivoire vient de décider de l'arrêt de la fourniture de l'énergie (pétrole, gaz, et bientôt l'électricité), le train inter état est désormais interdit de franchir les frontières de la Côte d'Ivoire. En ce qui concerne l'agro alimentaire plusieurs produits ne parviennent plus correctement sur le marché burkinabé. Pour les conséquences, wait and see !
Au mali et au Niger les bétails, les oignons ne sont plus convoyés correctement sur le marché ivoirien. S'il est vrai que cela provoque une inflation sur les marché, il n'en demeure pas moins cette situation désorganise fortement le système commercial de ces pays.
De l'asphyxie économique, financière de la Côte d'Ivoire, la sous région en sent déjà la pestilence.
Une chose que semble oublier les voisins, c'est que les dommages provoqués par le feu peuvent être plus dramatiques chez eux que chez nous en fonction du matériau de construction de leur case.
Aussi, serait il intéressant de rappeler aux voisins que dresser les tapis rouge à la rébellion contre son voisin, donne des idées aux rébelles de chez soi.
Eh oui, dans tous les pays il y a des Soro Guillaume, des Alassane Dramane Ouattara en puissance. Ils sont tapis et attendent juste le bon moment d'être mis en scène par leur financier de l'extérieur.
Alors à bon entendeur, bonne écoute.

vendredi 18 février 2011

M. Didier Julia (député Ump de Seine-et-Marne) à propos de la crise ivoirienne : «Le gouvernement français s’est mis dans une impasse»

La communauté internationale a paradoxalement soutenu ceux qui se sont maintenus en Tunisie et en Égypte contre le peuple, mais en Côte d`Ivoire cela semble être l`inverse… N`est-ce pas surprenant?
Ce qui me frappe beaucoup, c`est que les événements qui ont secoué le monde ces derniers temps ont montré qu`il y avait de la part de la diplomatie officielle française un formidable éloignement des réalités du terrain et des aspirations des peuples. Comment expliquer qu`au mois de décembre dernier, des élections se soient produites en Égypte dans des conditions scandaleuses, ignobles, indignes, avec des pressions et des violences... De nombreux pays ont exprimé leur réprobation, mais la France a fait un silence total. En Tunisie, lorsque les députés ont prévenu la ministre des Affaires étrangères qu`il y avait un pouvoir politique dictatorial très puissant, eh bien, c`était le silence radio. En revanche - c`est là où il y a deux poids deux mesures - le scandale de l`époque, c`était uniquement la Côte d`Ivoire : la version officielle consistait à dire que le président proclamé élu par les Institutions de son pays, le Conseil constitutionnel, devait être déclaré autoproclamé et qu`une commission indépendante composée d`étrangers et de 80% d`opposants au président sortant devait donner la légitimité à son adversaire ! Ces deux poids deux mesures sont absolument inexplicables. C`est pourquoi, je trouve tout-à-fait légitime le voyage de parlementaires français en Côte d`Ivoire, parce qu`il est à l`honneur de ces parlementaires de vouloir comprendre la réalité du terrain et de ne pas s`en tenir à une diplomatie totalement éloignée du peuple.

Vous évoquez ce projet de voyage de parlementaires français en Côte d`Ivoire : l`Élysée et le Quai d`Orsay ont clairement interdit à trois députés de partir…
C`est à contretemps et c`est à l`inverse de l`évolution en Afrique où l`on va vers plus de liberté d`expression. L`intérêt d`un tel voyage de parlementaires, c`est qu`ils venaient par leurs propres moyens et non avec un avion financé par le gouvernement français ou le parlement. En effet, lorsque les parlementaires arrivent en voyage officiel, ils sont figés, ils doivent manier la langue de bois et la conclusion qu`ils tirent généralement, après avoir accumulé de nombreuses informations, correspond exactement à celle dont ils étaient porteurs au départ… Là, il s`agit de parlementaires qui venaient simplement porter un regard indépendant, et aussi objectif que possible, sur la situation ivoirienne.

Ainsi, même si cela met en colère Nicolas Sarkozy ou François Fillon, vous dites à vos collègues parlementaires : ayez un peu de courage, n`oubliez pas que vous êtes des élus de la Nation...
Je dis toute mon estime à ces parlementaires. Le président Obama a rappelé une vérité très profonde, qui est que l`Afrique a besoin que l`on respecte les Institutions des pays en évitant d`entrer dans les questions de personnes. C`est donc dans ce respect que les députés français peuvent aller parler aux représentants du peuple ivoirien, qui traverse des difficultés, pour leur dire leur amitié, leur considération et leur dire que nous avons confiance en eux pour régler eux-mêmes leurs propres problèmes.

Au cours de ces dernières semaines, on a remarqué, notamment lors des questions au gouvernement, que chaque fois que des députés interrogent François Fillon ou Michèle Alliot-Marie sur la Tunisie ou sur l`Égypte, ils sautent comme des cabris : «La Côte d`Ivoire, la Côte d`Ivoire…» Cela semble une obsession…

Je ne critiquerai pas Michèle Alliot-Marie, parce qu`on ne peut pas critiquer quelqu`un qui arrive ministre des Affaires étrangères et qui ne connaît rien du terrain des pays étrangers ! Le fait d`aller en touriste dans un pays comme la Tunisie ne vous ouvre absolument pas les yeux sur la réalité sociale de la Tunisie... Donc, ils cherchent des critiques sur la Côte d`Ivoire et je ne comprends pas l`attitude du gouvernement français à l`égard de la Côte d`Ivoire. Cela justifie donc une visite de parlementaires français dans ce pays. Il y a une espèce de personnalisation du problème de cette présidentielle qui ne nous regarde pas. En d`autres termes, le gouvernement français s`est mis dans une impasse. C`est ce que j`ai dit il y a près de deux mois : on ne se mêle pas des problèmes intérieurs d`un pays indépendant.

In Kernews
(Radio française)

jeudi 17 février 2011

CRISE POST ÉLECTORALE IVOIRIENNE: La vraie question

QUI DEVRAIT ETRE DÉCLARÉ VAINQUEUR DES URNES?

 Il est heureux de constater que la contradiction se fait jour entre pro Gbagbo et pro Ouattara. Et d'ailleurs qu'elle fait rage tant sur les sites sociaux que dans les forums de discussion.
C'est donc au nom de la contradiction née de la crise post électorale en Côte d'Ivoire que je laisse ces quelques lignes.
Au soir du 2 décembre 2010, comme beaucoup d'ivoiriens et étrangers ayant un intérêt en Côte d'Ivoire, j'ai vu mes rêves d'espoir d'une future stabilité durable émanant d'élection juste, transparente et équitable s'évanouir. A contrario, c'est une sombre angoisse qui me tenaille encore les entrailles aujourd'hui. Un goût amer  d'une prometteuse symphonie malheureusement inachevée.
Les faits sont apparemment connu de tous. Mais le sont-ils vraiment?

Faisons un bref récapitulatif de la situation.
Les élections sont organisées par la CEI. Les résultats provisoires sont annoncés par elle. Et ces dits résultats sont alors définitivement proclamés par le Conseil Constitutionnel après avoir évacué le contentieux électoral.

Du fonctionnement de la CEI.
Il est connu de tous que les résultats sont rendus publiques après qu'un consensus se soit dégagé des travaux de ses membres. Seulement voilà, le 29 décembre 2010 Bamba Yacouba porte parole de la CEI annonce des résultats de la diaspora en invalidant ceux de la France, pour motif de trouble dans certaines localités (ratio 1/4). C'est seulement après que nous saurons que ces résultats ainsi annoncés n'ont pas été consolidés (vérifiés et admis de tous de façon consensuelle). En agissant ainsi, M Bamba Yacouba crée une jurisprudence. Il va même plus loin en tentant d'annoncer d'autres résultats pour lesquels aucun consensus n'a été dégagé. Pour ainsi se prévaloir de la force de la chose annoncée publiquement devant la presse. Conséquence, un triste spectacle auquel il nous ait donné d'assister sur les chaînes de télé. 
La question qui s'offre à un esprit empreint d'objectivité est celle de savoir à quel dessein le sieur Bamba Yacouba a t-il agi de cette façon?
Toutefois, l'objectif pour lui est atteint. Prendre à témoin l'international du fait que les partisans de Gbagbo s'opposent à la proclamation des résultats, mais quels résultats?
Petite remarque cependant, Bamba Yacouba annonçait, comme cela se fait d'ailleurs partout, les résultats sur le plateau de la RTI en présence d'un journaliste ivoirien en l’occurrence Thomas Bahinchi. Mais étrangement ce triste jour il a campé son rôle au sein de la CEI, sur un plateau ouvert à la presse internationale et à l'absence d'au moins un présentateur télé ivoirien. A qui voulait-il annoncer ces résultats? Aux ivoiriens ou à la communauté internationale? Et pourquoi?

De la compétence des deux organes CEI et CC à proclamer des résultats. 
A ce niveau, il ne devrait pas avoir de débats, par pur honnêteté intellectuelle. Mais les pro Ouattara disent haut et fort que le CC est acquis à la cause de Gbagbo. Si cela semble vrai, il est aussi vrai que la CEI est acquise à la cause de Ouattara (3/4 des membres). A ce titre nul ne devrait blâmer l'autre. Et d'ailleurs dans quel pays a t-on déjà vu un président de CC qui n'est proche du pouvoir en place et une CEI composée de mandants politiques oeuvrant pour le compte de leur parti. Cette dernière entité portait déjà en elle les germes de l'implosion.
Une autre thèse des antiGbagbo est l'impossibilité pour le CC d'avoir évacué le contentieux en deux jours. Ce qu'ils semblent ignorés, c'est que la LMP avait déjà au 1er tour relevé des manquements dans certaines zones du nord et du centre auxquels elle n'a pas donné suite puisque vainqueur du 1er tour (mais aussi et surtout pour affiner sa stratégie pour le 2e tour). En outre, les réclamations ont été déposées le lendemain des votes c-a-d le 29 novembre 2010. Donc le CC n'a pas eu que deux jours pour statuer, mais au moins cinq à partir du moment où il recevait copie des PV en même temps qu'ils étaient déposés à la CEI. C'est donc inconséquent de dire que le CC a expédié le contentieux. Faisons remarquer en passant que le taux de participation au 2nd tour est passé de 70% (la nuit du 29 nov. 10 Bamba Yacouba et Soumaharo) à 81% au point de presse de Youssouf Bakayoko (Président de la CEI) au Golf hôtel (2 jours après).
En outre, la certification de l'onuci a obéit à la même logique.

De la certification de l'onuci. 
Que devrait certifier M CHOI? Les résultats provisoires ou définitifs? Rappelons, à toutes fins utiles, que les termes de la certification stipulent qu'il certifie la fin du processus en appréciant la crédibilité du processus.
Aussi entendons-nous souvent que nul devrait se prévaloir de ses propres turpitudes, quand certains membres de la LMP disent que les élections au nord n'ont pas été libres parce que des rebelles y sont en armes. Les opposants à cette vision disent tout simplement que l'on'aurait dû refuser d'aller aux élections. 
Je trouve cela tout de même malséant que les mêmes qui hier se plaignaient des différents reports de l'élection pour cause d'insécurité dans certaines zones, deviennent soudainement amnésiques. Eux qui y a peu disaient à qui voulaient l'entendre que Gbagbo a peur d'aller aux élections parce que convaincu de sa défaite à venir. Eux qui avec le soutien des médias étrangers mettaient la pression pour que l'on aille aux élections même avec une partie du pays sous contrôle des rebelles. Alors quand dans des telles conditions, l'autre a voulu avoir confiance en eux, parce que ayant garanti que les armes n'interviendraient pas, qu'on vienne étaler sa mauvaise foi, c'est tout simplement médiocre et indécent.
Pour moi tout ce qui précède n'est que diversion. Quelle est la vraie question? 

QUI DEVRAIT ETRE DÉCLARÉ VAINQUEUR DES URNES?
Tout ce que nous avons aujourd'hui dans les deux camps est quelque peu partisan. Le Président de la Côte d'Ivoire doit être celui donné par les urnes. Mais que disent les urnes? Chacun tire le drap de son côté.
Dans ce cas le simple ne serait-il pas de faire comme en Haïti? Purement et simplement recompter les voix, y soustraire ce qui le doit et proclamer enfin un véritable vainqueur. Mais là encore des personnes s'y opposent. Pour quelles raisons? Eux seuls le savent. 
Sarkozy dit pas question. 
Ban Ki Moon dit que ce sera une grave injustice. Une injustice contre qui? Il soutient Ouattara, ce n'est pas un secret de polichinelle. Injustice donc contre son poulain. Mais en quoi recompter pour établir la vérité sera t-il une injustice? Cela veut tout simplement dire qu'il sait les conclusions que va donner le recomptage et cela est en défaveur de son poulain. 
Pourquoi ce qui est juste en Haïti, en Afghanistan sous les auspices de l'ONU et même aux USA (élection W. Bush & Algore) devient subitement injustice en Côte d'Ivoire? Que veulent-ils cacher?

Des millions d'Ivoiriens préfèrent de loin "l'injustice" du recomptage des voix à la "très juste" option des sanctions économiques, financières, diplomatiques, aux menaces incessantes de guerres, aux affrontements civiles, armés, mots d'ordre de désobéissance civique, civile, fiscale infructueux et autres ultimatums ridicules.
Vaut mieux pour nous cette injustice selon l'ONU que sa justice pour nous imposer un Président international. 
Finalement, Gbagbo n'a pas besoin d'agiter le drapeau de la souveraineté, du patriotisme et du nationalisme pour que des ivoiriens se sentent concernés par son combat.
ILS EN ONT TOUT SIMPLEMENT MARRE QU'ON LEUR DICTE LEUR CONDUITE, DE L’EXTÉRIEUR.

A tous les observateurs, sondez bien ce qui se passe actuellement partout dans le monde. La France et autres puissances se fourvoient un peu partout parce que des peuples veulent s'autodéterminer (Tunisie, Mexique, Irak, Afghanistan, Côte d'Ivoire...). 

ET CE N'EST QUE LE DÉBUT.
Bonne journée

Signé Minga Wohi.

mercredi 16 février 2011

CRISE IVOIRIENNE: Ça bouge au Sénégal

POUR LA PAIX EN CASAMANCE ET EN COTE D’IVOIRE : Les élèves et étudiants de l’Ifaa projettent de battre le macadam 
Source : L'office : Dernière Mise à jour : 14/02/2011 (Auteur : Tallo BA)

La crise en Casamance et en Côte d’Ivoire préoccupe les jeunes, particulièrement les élèves et étudiants de l’Institut de formation en administration des affaires (Ifaa). Mais aussi, ceux de Tendouk, un village situé dans le département de Bignona. Quand les élèves et les étudiants de l’Ifaa appellent à une marche pour le retour définitif de la paix en Casamance et en Côte d’Ivoire, les jeunes de Tendouk, eux, choisissent le camp militaire de Thiaroye pour réfléchir sur le rôle et la participation des jeunes dans le développement de leur localité.


Il ne peut y avoir de développement sans une paix durable ; c’est là une conviction des élèves et étudiants de l’Institut de formation en administration des affaires. Une conviction partagée avec les jeunes de Tendouk résidant dans la banlieue de Dakar. Pour Macoumba Fall, le directeur technique de l’Ifaa, «le geste de ces élèves et étudiants est un acte de sympathie vis-à-vis des populations de la région sud du pays et de celle de la Côte d’Ivoire». 

Mamadou Ben Soumahoro: Sarko, Latortue, Ban ki Moon, Ado, "la nébuleuse"


BEN SOUMARO
honorable Mamadou Ben Soumahoro
 La crise postélectorale qui secoue la Côte d’Ivoire, depuis le 28 novembre 2010, n’a pas fini de livrer ses secrets, son lot de comploteurs et leurs alibis pour faire main basse sur les richesses de notre pays. A chaque révélation, l’on apprend un peu plus sur toutes les sales propositions rejetées par Laurent Gbagbo et qui lui valent la ronde de tant de chacals politiques tapis au sein de la Communauté internationale. Dans le texte qui suit, le député Mamadou Ben Soumahoro dévoile la partition de l’ancien Premier ministre haïtien, Gérard Latortue, qui a conduit la délégation des observateurs de l’Organisation internationale de la Francophonie en Côte d’Ivoire. Il établit ses connexions à Paris et à l’ONU.

Personne n’y a véritablement prêté attention. Et pourtant, cela s’est passé. A la fin de la mission d’observation de l’élection présidentielle qu’il a conduite, en Côte d’Ivoire, pour le compte de l’Organisation internationale de Francophonie (OIF), M. Gérard Latortue a dressé son rapport au pied de M. Young Jin Choi, dans les locaux du siège de l’ONUCI à l’Hôtel Sebroko. Aussitôt fait, il a repris l’avion le même soir pour Paris, laissant au Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU en Côte d’Ivoire, le soin d’enfoncer le clou et de gérer la crise qu’ils avaient préparée ensemble contre les Ivoiriens. M. Gérard Latortue venait ainsi de nous indiquer, clairement, que Young Jin Choi est son binôme local dans la fabrication de la crise postélectorale dans laquelle est plongé notre pays depuis le 28 novembre 2010. Latortue et Choi ont agi pour espérer imposer Alassane Ouattara au peuple ivoirien. C’est un des pans de ce complot aux multiples tentacules enclenché pour faire main basse sur la Côte d’Ivoire. Mais ses prémices datent de longtemps. De quelques années plus tôt.

GERARD-LATORTUE.jpg
M. Gerard Latortue
 (observateur électoral en Côte d'Ivoire nov 2010)
L’indécente proposition au candidat Gbagbo

Nous sommes en 2008. L’ancien Premier ministre de la République d’Haïti, Gérard Latortue, une vieille connaissance personnelle, sollicite par mon intermédiaire un rendez- vous avec le chef de l’Etat de Côte d’ivoire. Il l’obtient d’autant plus facilement qu’il prétendait vouloir porter à la connaissance du Président Laurent Gbagbo «l’expérience» qu’il venait de réussir dans son propre pays au moment où le nôtre s’apprêtait à aller à son tour à des élections présidentielles importantes annoncées, à cette époque, pour novembre 2009. C’est ainsi que profitant de l’occasion qui lui était offerte, Gérard Latortue s’est permis de proposer à Laurent Gbagbo de se mettre sous «la protection de George W. Bush et des Etats-Unis d’Amérique». Pour la mise en œuvre de ce projet, l’homme a fait valoir au Président Laurent Gbagbo ses relations intimes et privilégiées avec le frère du Président des Etats-Unis, Le gouverneur de l’Etat de Floride. C’est du reste grâce à l’intervention de ce dernier que le Président Bush a désigné Gérard Latortue pour diriger, à titre intérimaire, le gouvernement d’Haïti. Gérard Latortue devait y organiser les élections de sortie de crise après l’expulsion du Président Jean Bertrand Aristide déposé auparavant par les forces onusiennes, toujours sous la férule de Gérard Latortue, leur mandataire. Les Etats-Unis voulaient René Préval comme président d’Haïti, les Etats-Unis et Gérard Latortue ont “donné” René Préval à Haïti. Après cette élection truquée avec succès, Gérard Latortue a voulu monnayer son expérience auprès de Laurent Gbagbo. Un livre blanc a été édité par ses soins. Il l’a proposé au Président ivoirien au cours de l’audience qui lui a été accordée. Ce livre blanc lui a d’ailleurs servi de viatique pour proposer ses services à toutes les capitales africaines qui préparaient des élections dans cette période troublée.
A la deuxième visite faite à Laurent Gbagbo à son domicile officiel de Cocody, Gérard Latortue, plus concret, a proposé à son hôte une véritable stratégie de hold-up électoral avec son aide personnelle et celle des Nations unies à New York. Il annonçait qu’il allait se faire mettre en mission comme observateur international de nos élections à venir, au nom de l’OIF (Organisation internationale de la Francophonie) et de son Président Abdou Diouf. En prévision de cette «mission», il demandait au Président Laurent Gbagbo de faire nommer immédiatement, à un poste technique au siège des Nations unies à New York pour le compte de la Côte d’Ivoire, son compagnon de voyage, un certain Marc Maxi, notoirement connu pour être un honorable agent de la CIA. Cet autre Haïtien, qui avait dirigé auparavant l’organisation humanitaire CARE pour l’Afrique de l’Ouest, devait mettre en place le mécanisme qui devait impliquer le Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon lui-même, pour appuyer tout ce qui allait se faire sur le terrain en Côte d’Ivoire afin d’assurer la victoire du Président Laurent Gbagbo «sans bavure». Selon les plans de Latortue, à l’issue du scrutin, peu importe le score, que ce soit au premier ou au deuxième tour, l’ex- Premier ministre d’Haïti représentant l’OIF devait tout simplement “crédibiliser” les résultats en faveur de Gbagbo en s’exprimant au nom de tous les observateurs de l’Union européenne et au nom de l’OIF. L’ONU devait ensuite reconnaître la sincérité du scrutin et, selon ce plan, les autres candidats n’auraient eu que leurs yeux pour pleurer. C’est exactement le même schéma qu’il avait proposé en Guinée-Conakry avant la mort du Président Lassana Conté. Le coup d’Etat du capitaine Dadis Camara a mis fin à ses espoirs et annihilé son plan pour les élections en Guinée.

ADO (Président du Golf Hotel)
La belle affaire pour Ouattara et connexions

A la fin de sa visite à Laurent Gbagbo, le Président ivoirien qui avait prêté une oreille plutôt agacée au discours corrompu de Gérard Latortue, lui a fait remettre par mes soins une somme d’argent frais, quelques dizaines de millions de francs CFA, pour faciliter son séjour et celui de son compagnon d’agent de la CIA, Marc Maxi. Le chef de l’Etat n’a pas donné suite à la démarche indécente de l’ex-Premier ministre d’Haïti Gérard Latortue. Ses incessants appels téléphoniques n’ont pas trouvé non plus d’échos auprès du président Laurent Gbagbo pendant de nombreux mois. Son projet est resté lettre morte parce qu’il est tombé sur un véritable démocrate et un intellectuel honnête qui a toujours bâti sa vie sur la vérité de l’onction populaire. Gérard Latortue n’a pas cessé de me harceler, moi qui l’ai introduit auprès du Président Laurent Gbagbo. Là aussi, sans aucune suite. A l’évidence, le Président de la Côte d’Ivoire s’était senti profondément vexé par la proposition malhonnête de Gérard Latortue qu’il a donc définitivement éconduit en ne répondant plus à ses pressants appels téléphoniques.
Bien entendu, toute cette entreprise avait un prix dans l’esprit du représentant de commerce de l’OIF et des Nations unies. Le refus de Laurent Gbagbo constituait pour lui et pour ses commanditaires un énorme manque à gagner qu’il fallait combler d’une manière ou d’une autre. C’est ainsi que Gérard Latortue et Marc Maxi ont proposé leur service diabolique à Alassane Ouattara et à son épouse Dominique Folloroux. Connaissant son entregent, la femme du plus grand imposteur devant l’Eternel, Alassane Ouattara, a dû consolider le projet scélérat de Gérard Latortue par l’adhésion empressée de leurs amis français, américains et ivoiriens de nationalité américaine vivant aux Etats-Unis. Ce qui n’était qu’un plan devant consolider l’avantage du candidat le mieux placé, dans l’esprit de Gérard Latortue et ses comparses accourus pour empocher quelques millions de dollar, est devenu, par la force des choses, un des éléments fondateurs du complot international qui continue de secouer la Côte d’Ivoire, mon beau pays. Ce complot devait donner gagnant celui que personne n’attendait, c’est-à-dire Alassane Ouattara. Pour mieux comprendre les tenants et les aboutissants de ce vaste complot qui s’est étendu à quelques valets de M. Sarkozy en Afrique, notamment le Burkinabé Blaise Compaoré et le Sénégalais Abdoulaye Wade, il importe de savoir que l’acteur principal, le mici-dominici de l’ombre, Gérard Latortue, a servi comme représentant permanant du PNUD (Programme des Nations unies pour le Développement) à Cotonou dans les années 70 et, à ce même titre, en Côte d’Ivoire pendant cinq ans sous l’autorité de l’Algérien Abderamane Kane qui dirigeait l’organisation à partir de Vienne, en Autriche.
Vous avez dit Nations unies ? Que reste-t-il pour accomplir le complot ? Evidement les élections ! Les fameuses élections ! Le prétexte tout trouvé ! Or, dans ce domaine, les données sont connues : Depuis 2002, ‘’la Communauté internationale ‘’ voulait la tête de Laurent Gbagbo. C’est tout ! Seulement voilà, toutes les tentatives ont lamentablement échoué. Il manquait un homme de main “crédible”, loin de l’Afrique, discret et efficace pour accomplir l’opération «enlever Gbagbo». Le premier bénéficiaire, Alassane Ouattara, pour une fois, n’est pas allé le chercher puisqu’il ignorait son existence. Cet homme prétendument providentiel est arrivé de lui-même : après son échec au pied de Laurent Gbagbo, Gérard Latortue est allé proposer la forfaiture de l’OIF à Ouattara. Abdou Diouf, l’ancien Président de la République du Sénégal était candidat à sa propre succession à la tête de l’organisation francophone. Le coup de pouce de Latortue lui a sûrement fait du bien. Au renouvellement du mandat d’Abdou Diouf en Suisse, Nicolas Sarkozy en a décidé tout seul, à la place de tous les chefs d’Etat africains présents, en piétinant leur dignité. La Côte d’Ivoire vaut bien une messe et tout le monde a dit Amen !


bANKI-mOON.jpeg
Ban Ki Moon (SG ONU) 
«Donne-moi la tête de Gbagbo, et tu auras l’ONU»

Ainsi donc, on a échangé l’honneur et la sécurité de 20 millions d’Ivoiriens contre le confort du poste d’un homme qui fut pourtant chef d’un Etat africain et non des moindres. Gérard Latortue est l’un des artisans zélés et intéressés de cette mascarade qui a échoué, dans sa version OIF, en Côte d’Ivoire. Lamentablement ! Quoiqu’il en soit, par quelque bout qu’on le prenne, le complot qui essaie de déstabiliser notre pays trouve son épicentre aux Nations unies, son exécuteur testamentaire étant M. Ban Ki-moon qui, malgré son incompétence avérée, veut un deuxième mandat. Nicolas Sarkozy de Nagy Bosca, qui détient un veto en tant que membre permanent du Conseil de sécurité, lui a donné l’assurance de bloquer toutes les initiatives des pays émergeants pour lui ouvrir la voix du succès aux prochaines élections de Secrétaire général des Nations unies. Cela peut expliquer en grande partie l’acharnement de M. Ban Ki-moon et de son «frère» sud-coréen Young Jin Choi qui le représente en Côte d’Ivoire et qui l’épaule pour mériter le futur «service» attendu de Sarkozy. Ce n’était pas un hasard si M. Gérard Latortue, responsable des observateurs de l’OIF dans la présidentielle ivoirienne du 28 novembre, a rédigé son rapport au pied de M. Choi, dans les locaux du siège de l’ONUCI à l’Hôtel Sebroko, juste avant de reprendre l’avion le même soir pour Paris, laissant à son binôme Choi le soin d’enfoncer le clou et de gérer la crise qu’ils avaient préparée ensemble contre les Ivoiriens.
Ces révélations ne sont ni une fiction ni un roman. Pour tous ceux qui en douteraient, j’exige que M. Gérard Latortue vienne s’expliquer devant le peuple de Côte d’Ivoire pour réfuter, s’il le peut encore, toutes ces accusations gravissime que je porte contre lui en tant qu’Ivoirien qui croyait pouvoir compter sur son amitié. Je crie ici ma déception et ma colère contre son comportement cupide, mercantiliste et bassement intéressé.
M. Gérard Latortue, vous m’avez sans doute reconnu à travers cet article dénonciateur de votre indignité vis-à-vis de la Côte d’Ivoire, mon pays. Je vous attends pour vous porter personnellement la contradiction si vous osez accepter un face à face, ici même à Abidjan, devant tout le monde.
Enfin, je comprends maintenant pourquoi vous n’avez pas donné de suite au coup de fil du Président de la Commission électorale indépendante (CEI) qui voulait me donner la possibilité de vous serrer la main à l’Hôtel Pullman d’Abidjan au Plateau où je n’ai jamais pu vous trouver. M. Bakayoko Youssouf devait ignorer que je ne comptais plus parmi vos amis à Abidjan et que lui-même, Bakayoko Youssouf, avait été déjà instrumentalisé par vous, Gérard Latortue, ainsi que par Ban Ki-moon pour le compte d’Alassane Ouattara.

Abidjan, le 12 février 2011
Mamadou Ben Soumahoro
Député indépendant à
l’Assemblée nationale

CACAO de Côte d'Ivoire: embargo au sud et acheté au nord via le Burkina et à l'ouest via le Lbéria

Exportation du «cacao ivoirien de la guerre» - Ça rapporte au moins cent milliards de Fcfa au Burkina et à Ouattara
Source :  Le Temps : Dernière Mise à jour : 12/02/2011 
La situation de crise qui prévaut depuis 2002 en Côte d’Ivoire, profite énormément à des pays voisins comme le Burkina Faso. Ce dernier bien que ne possédant aucun champ de cacao considérable sur son sol, est devenu exportateur de cacao. Selon une source proche du Conseil de gestion de la filière café et cacao (Cgfcc), «les sorties frauduleuses du cacao ivoirien par les frontières Nord du pays tournent autour de 100 mille tonnes dont le gros bénéficiaire est le Burkina Faso». Avec la connexion de ce pays les mouvements rebelles, achètent le cacao à vil prix dans les zones sous leur contrôle notamment Vavoua, Bangolo avant de le convoyer par des convois de remorques vers «des ports secs» au Burkina Faso. « D’où les négociants véreux dont des pontes du Rdr dont Adama Bictogo procèdent à un conditionnement dans des entrepôts burkinabé d’Armajaro, entreprise appartenant à Loic Folloroux, fils de Madame Dominique Ouattara. Avant d’être acheminé sur les ports de Lomé au Togo et de Monorovia au Liberia, nous dit-on». Ces dernières années, le Togo dont les plantations de cacaoyers ont été détruites par le Swollen shoot, il y a plusieurs dizaines d’années, enregistre une hausse de sa production de cacao d’environ 40 à 45 mille tonnes de fèves de cacao. Où il produisait environ 10 à 15 mille tonnes par an, avant l’éclatement de la crise du 19 septembre 2002. Par ailleurs, les dernières informations font état de l’enregistrement de 150 remorques de cacao au port de Monrovia, capitale du Liberia. Rien que sur la base de 100 mille tonnes de cacao à placer sur le marché mondial actuellement, au cours de 1700Fcfa le kg, cela fait au moins 170 milliards de Fcfa qui profitent principalement au Burkina Faso et au clan Alassane Ouattara. «C’est bien là du cacao de la guerre qui se retrouve dans le chocolat consommé par les enfants des pays membres de l’Union européenne si prompte à prendre des sanctions contre la Côte d’Ivoire. L’Ue le sait très bien depuis que le Burkina qui ne produit pas de cacao est devenu exportateur. Mais elle refuse de prendre des sanctions contre ce pays. » Nous apprend un membre influent du Cgfcc. En clair, on comprend pourquoi Alassane Ouattara et ses soutiens demandent à l’Ue de mettre l’embargo sur l’exportation du cacao ivoirien via les ports de San Pedro et d’Abidjan. Heureusement, pour la Côte d’Ivoire, ils n’ont pas été suivis

LES PRODUCTEURS DE CAFÉ -CACAO MONTENT AU CRÉNEAU


Bléoué Aka Gervais président du CNS
Crise post-électorale : LES TENTATIVES DE DÉSTABILISATION DES EXPORTATIONS DÉNONCÉES
Source : FratMat : Dernière Mise à jour : 16/02/2011 
A l’initiative du Conseil national des sages (Cns) de la filière café-cacao, les producteurs ont répondu à une rencontre, hier à la Caistab, au Plateau. Parlant de la crise post-électorale, le président du Cns, Bléhoué Aka Georges, et le doyen Sansan Kouao, ont dénoncé les mesures de l’Union européenne (Ue) visant à asphyxier l’économie cacaoyère. Pour eux, il est anormal qu’on veuille introduire la politique dans le monde des paysans. Il faut qu’on les laisse tranquille. Le planteur de Niablé, Sansan Kouao, en colère, a souligné que si l’Ue ne revient pas sur sa décision, il n’est pas exclu que le cacao soit brûlé. Parce que les planteurs sont fatigués de toutes ces tentatives de déstabilisation. Il a demandé à Blehoué Aka, et à Anoh Gilbert, président du Comité de gestion de la filière café-cacao d’explorer d’autres voies avec la Chine, la Russie et d’autres destinations. Une motion de protestation des producteurs de café-cacao contre la décision de l’Ue, lue par le producteur N’Guessan Toussaint, fait état de ce que les planteurs dénoncent les tentatives de déstabilisation de la commercialisation intérieure et de l’exportation des récoltes. Ils « dénoncent la discrimination de la communauté internationale entre le nord qui produit le coton et l’anacarde ; lesquels ne connaissent pas de restriction et le sud de la Côte d’Ivoire pour  le café et le cacao qui subissent des rigueurs économiques. Appellent l’Ue, la Banque mondiale, le Fmi, la Bad et d’autres institutions internationales à aider à l’amélioration du revenu et des conditions de vie des producteurs en se gardant d’encourager les actes ou décisions visant à les asphyxier », dira-t-il. Avant de demander à l’Ue de reconnaître son erreur en levant cette mesure de restriction. Tout en l’invitant à agir vite pour éviter le pire aux paysans qui contribuent à l’essor économique et social du pays. « Comment comprendre qu’au moment où le monde entier est au chevet de la Côte d’Ivoire, à la recherche d’une issue pacifique et négociée de la crise post-électorale, l’Union européenne, sous le fallacieux prétexte de sanctions politiques, prenne la décision d’interdire aux navires marchands enregistrés dans ses pays membres les principaux ports d’exportation de notre café et cacao à Abidjan et San-Pedro?», interroge N’Guessan Toussaint.
Les producteurs ont relevé que du fait de la crise, nombre des leurs ont abandonné leurs plantations dans les zones centre et ouest. Il faut éviter de désorganiser le système de commercialisation de ces produits, poursuit le porte-parole des producteurs

mardi 15 février 2011

Lorsque la Côte d’Ivoire s’enrhume, c’est sûr et certain que c’est toute l’UEMOA qui tousse

RFI : Il y a deux options pour résoudre le problème ivoirien ou peut-être trois. Option diplomatique, option économique ou option militaire. Est-ce qu’il faut avant tout privilégier l’option diplomatique pour résoudre le problème ? Ou est-ce qu’il faudrait passer à autre chose ?
A.T.T. : Je pense que d’abord il faut la solution politique. Cela nous permet vraiment de discuter de tous les aspects parce que la solution ne peut être que politique. La diplomatie est un instrument adéquat qui va nous permettre aussi l’envoi de différents médiateurs parce que celui de l’Union africaine, celui également de la Cédéao (Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest) peuvent nous aider. Je pense que l’option militaire est envisagée mais nous pensons que les deux autres doivent nous permettre de trouver une solution pour ne pas arriver à la solution militaire. Mais cependant,  sur instruction de la Cédéao, l’option militaire a été analysée, les chefs d’état-major ont réfléchi à faire la programmation. Mais nous souhaitons tous, en toute objectivité, que nous n’en arriverons pas là. Nous devons tout faire pour vraiment trouver une solution pacifique, une solution négociée parce que lorsque la Côte d’Ivoire s’enrhume, c’est sûr et certain que c’est toute l’UEMOA qui tousse. Donc nous devons être particulièrement prompts pour pouvoir trouver au cours de cette réunion les solutions les meilleures pour nous donner des ouvertures afin de progresser sur cette crise ivoirienne.
MALI/CÔTE D’IVOIRE/ ENTRETIEN - 
Article publié le : samedi 22 janvier 2011 - Dernière modification le : dimanche 23 janvier 2011

VISA IVOIRIEN EN FRANCE: Ali Coulibaly nommé ambassadeur par Ouattara contourné par le Gouvernement AKE N'Gbo

Les visas d'entrée en Côte d'Ivoire délivrés par l'ambassade de Côte d'Ivoire en France sont désormais nuls et de nul effet", indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères, lu sur la télévision publique RTI. Les personnes voulant se rendre en Côte d'Ivoire doivent "s'adresser directement aux consuls honoraires de Côte d'Ivoire en France", a ajouté le ministère, rendant publique une liste de ces représentants. 
Ainsi donc, toute personne désireuse de rendre en Côte d'Ivoire à partir de la France devra acquérir son visa chez les consuls de:

  • NANCY
JEAN THOUVENIN
41, bis Cours Léopold-54000 Nancy
Tel: (0033) 03 83 30 44 92
Fax: (0033) 03 83 93 58 39

  • NICE
ACHILE BENOIT FALCHETTO
272 Route de grenoble-06200 Nice
Tel: (0033) 04 93 21 16 17
Fax: (0033) 04 93 83 59 56
CEL: (0033) 06 76 04 19 01

  • ROUEN
GUILLOU PHILIPPE
66,Quai de Boisguilbert - 76 00 Rouen
Tel: (0033) 02 32 08 41 90
: (0033) 06 07 02 68 43
Fax: (0033) 02 32 08 41 90

  • BORDEAUX
FRANCOIS BOYER DE LA GIRODAY
Z.I de Frêt 33 520 Bruges cédex
Tel: (0033) 05 56 11 85 85
Fax: (0033) 05 56 43 80 72
e-mail: giroday.agent@hubagent.net

  • LILLE
BERNARD FONTAINE
40,Rue Roger Bouvry B.P.189 - 59 471 Seclin Cédex
Tel: (0033) 03 20 90 32 86
Fax: (0033) 03 20 90 63 90“

  • LYON
ROLAND ROUX DE BOUTECHOUX DE CHAVANNES
05,Cours Franklin Roosevelt - 69 006 Lyon
Tel: (0033) 04 72 43 92 33
Fax: (0033) 04 72 44 38 89

  • MARSEILLE
ROBERT FABRE
24,Rue Colbert - 13001 Marseille
Tel/Fax:(0033) 04 91 90 31 44

  • MARTINIQUE FORT DE FRANCE
LOUIS LAOUCHEZ
Habitation Prospérité - Quartier Rousseau- 97212 Saint Joseph
Tel: (0033) 05 96 57 68 95
Fax: (0033) 05 96 57 52 10
e-mail: louislaouchez@wanadoo.fr

  • MONACO
JEAN FRANCOIS CULLIERYRIER
2,Bis Boulevard des Moulins - 98 00 Monte Carlo
Tel: (00377) 93 30 97 00
Fax: (00377) 93 25 67 67

BICICI et CITYBANK fermées par le Gouvernement de Côte d'Ivoire et poursuivies en justice.

Le gouvernement ivoirien a décidé de prendre ses responsabilités face à la décision de la BICICI et de CITIBANK de suspendre provisoirement leurs activités sur le territoire ivoirien depuis hier, et cela, sans préavis.
Face à ce que le gouvernement ivoirien qualifie d'une volonté de ces deux banques de participer à l'asphyxie économique de la Côte d'ivoire, il a décidé de fermer purement et simplement ces banques sur tout le territoire national. Désormais, elles n'ont plus le droit d'exercer en Côte d'Ivoire.
Le garde des sceaux a été instruits au fin d'engager des poursuites judiciaires contre ces établissements financiers dans les plus brefs délais.
Il invite de ce fait, tous les agents et fonctionnaires de l'Etat, ainsi que tous ceux qui ont ouvert un compte dans ces deux banques à prendre attache auprès  des autres banques et du trésor publique pour recevoir leurs salaires et autres paiements dans les mois à venir. "Des instructions à cet effet seront données dans les prochains jours" a souligné Le ministre Ahoua Don Mello, porte parole du gouvernement, dans un communiqué lu lors du dernier journal télévisé de 23h30.
Il faut le dire tout net, le gouvernement AKé N'Gbo refuse de laisser asphyxier économiquement. Il a décidé de prendre "le taureau par les cornes" et de se faire respecter.

samedi 12 février 2011

RÉVOLUTION EN EGYPTE: aucun chef d'état africain ne dit un mot. quelle honte!

Pour tous ceux qui ont suivi de près ce qui s'est passé ces derniers jours en Egypte, ont peut-être, comme moi, senti l'insulte faite à l'Afrique de la part des puissances occidentales et des chefs d'états africains moribonds.

Les occidentaux au lieu de s'associer au mouvement du peuple, manoeuvraient pour installer au pouvoir quelqu'un qui leur sera favorable. Reléguant ainsi l'expression démocratique aux calendes grecs, pour ne privilégier que leurs intérêts. Le peuple qui s'est soulevé pour s'affranchir n'est il pas suffisamment mature pour se choisir un dirigeant? Pour que les USA et autres ouailles cherchent à le faire pour lui.
Les moribonds de chefs d'états africains, la honte. Pas un seul ne s'est exprimé. Ni l'UA ni aucune organisation sous régionale n'a dit mot. Là où les étrangers à l'Afrique prenaient position pas un seul n'a osé lever le petit doigt. les éternels assistés.
Et de pareils gens osent se mêler des affaires internes à la Côte d'Ivoire?
Que les occidentaux s'en mêlent quoi qu'intolérable, je peux le comprendre. Ils visent leurs intérêts.
Mais ces Africains égoïstes et prompts à baisser la culotte devant les maîtres de l'occident. pffffffff !!
L'Afrique a mal à sa dignité par la faute de ses poltrons de chefs d'états.
Belle léçon pour tous ceux qui pensaient encore qu'ils avaient les dés en main quand l'occident soutenait leur candidat. Ils soutiennent Pierre ou Paul pour garantir leurs intérêts.
Mettez le une bonne fois pour toute dans votre cervelle, bon sang.
Signé Minga Wohi

Départ du contingent marocain de l'ONUCI

Date : 11/02/2011 | 14:10 

Le contingent marocain de l'ONUCI serait en train quitter la Côte d'Ivoire, selon une source à Bouaké." Le contingent marocain de l'onuci quitte par l'aéroport de Bouaké par vague progressive depuis le lundi 7 févr 2011. Le plus gros des troupes marocaines est parti le mercredi 9 févr 2011" a confirmé la source. S'agit-il d'un retrait définitif ou un mouvement ordinaire de relais de soldats comme c'est courant à l'ONUCI ? On en saura plus dans les prochains jours
 La rédaction de Télédiaspora.net

Korhogo: Reprise des cours dans les établissements d’enseignement primaires et secondaires publics

Date : 11/02/2011 | 13:00 
Après plus de deux mois de suspension, les cours vont reprendre lundi dans les établissements d’enseignement primaires et secondaires publics de Korhogo. Mercredi, lors d’une réunion, le préfet de la région des Savanes et de Korhogo, Daouda Ouattara a donné l'information aux acteurs du système éducatif. L'administrateur civil avait initié une serie de rencontres avec ceux-ci pour engager des discussions qui ont abouti à cette décision de reprise.

source AIP

La question qui reste posée est la présence des enseignants qui ont fui la ville suite aux violences qui ont été perpétrées contre eux depuis le 28 novembre 2010, pendant le scrutin présidentiel.

Qui va animer ces classes étant donné que la majorité des enseignants redéployés en ces zones a regagné la zone gouvernementale?

De surcroît ces derniers disent ne pas être prêts à y retourner tant que les rebelles y sont en armes. Certains se sont même faits redéployés dans d'autres établissements en zone sous contrôle gouvernemental.

Par conséquent cette entreprise louable du Préfet de Région Daouda Ouattara risque de ne pas connaître l'aboutissement escompté.
Signé Minga Wohi