AKWABA !!!

COTE D'IVOIRE
ni Esaclave, ni Soumise
Souveraine

samedi 30 avril 2011

EXCLUSIVITE: APRES SON KIDNAPPING PAR LA LICORNE ET L'ONUCI: INTERVIEW DU PRESIDENT LAURENT GBAGBO.

Laurent GBAGBO,
le président investi par le CC de CI
Mis en ligne par Itto Edith Bolou samedi 30 avril 2011, 16:50

DATE ANNIVERSAIRE de l'acquisition du Multipartisme: CI, un pays liberticide

DEVOIR DE MEMOIRE POUR TOUS LES COMBATTANTS POUR LES LIBERTES DEMOCRATIQUES ET LE MULTIPARISMESource : Telediaspora.net : Auteur : Camille Konan, modifié par Wohi Minga
30 Avril 2011, la date anniversaire de la fête de la liberté, marquant de façon symbolique l’acquisition des libertés démocratiques et le multipartisme par le peuple de Côte d’Ivoire, nous donne l'occasion d'avoir une pensée pour tous les combattants de la liberté qui sont aujourd’hui,  incarcérés: Laurent Gbagbo, Simone, Affi N Guessan, Sangaré Aboudhramane;

La Côte d’Ivoire comme en 1990-92 est redevenu un pays liberticide, un pays où il n’est plus bon de s’opposer. Dans la Côte d’Ivoire de Alassane Ouattara sous silence radio et le bienveillant regard de la "so-called" communauté internationale toutes les libertés ont été mises en veille, en mode silence, ou dans certains cas ont totalement disparues : liberté de la presse, pluralité de la presse, dépénalisation des délits de presse, multipartisme, liberté de s’opposer, financement des partis d’opposition et prise en charge de leurs leader ayant occupé les postes de présidents ou de premier ministre... 
La menace de la pensée unique est plus que réelle. Le régime du président Gbagbo peut ne pas être à l’abri de critiques, mais  est ce que cela peut suffire comme justification pour mettre sous le joug d’une dictature rampante toutes les libertés ?
Quel argument fallacieux peut-il motiver ce désir d’extinction de la communauté de la majorité présidentielle représentant quand même plus de la moitié de la communauté nationale.
Il est temps de nous ressaisir  ce jour anniversaire de la fête de la liberté pour dire, NON c'en est assez !!!.

jeudi 28 avril 2011

IB DEVAIT MOURIR


Qui règne par l'épée périt par l'épée 

OUATTARA CONSOLIDE SON POUVOIR PAR LE SANG DES OPPOSANTS

Quelqu'un disait qu'en politique pour consolider son pouvoir, il fallait éliminer les "obstacles".
Un bel éphémisme pour dire qu'on "liquide" les opposants trop genants. On les tue et même souvent avec leur famille. Si cette maxime a pu être vraie sous tous les cieux à travers les âges, force est de reconnaître qu'aujourd'hui, cela se passe sous d'autres formes en plusieurs endroits du globe terrestre. L'on voit comment en occident notamment, les adversaires redoublent d'efforts et d'ingéniosité pour s'éliminer mutuellement politiquement. Cette nouvelle option qui prohibe l'élimination physique du challenger fait droit au respect de l'intégrité de l'autre selon les droits humains.
Malheureusement, ces occidentaux prompts à défendre ce label de démocratie sur leur sol, soutiennent des dictateurs sanguinaires et retrogrades dans d'autres pays. La raison est bien connue, l'intérêt supérieur de leur propre nation.
C'est ainsi, que l'on peut voir toute la communauté internationale fermer les yeux sur les crimes commis par Alassane Dramane Ouattara pour consolider son pouvoir en Côte d'Ivoire. Les opposants significatifs à son régime sont tués pour certains quand d'autres sont abusivement déténus et dispersés sur toute l'étendue du territoire.
Ibrahim Coulibaly dit IB
tué par les FRCI de Ouattara, ses ex-compagnons
La longue liste des victimes de la prise du pouvoir par les armes de Ouattara vient d'être enrichis par la mort d'Ibrahim Coulibaly dit IB. IB était le commandant du fameux commando invisible qui semait la terreur à Abobo.
En réalité, IB était devenu trop génant pour Ouattara. Il en savait trop sur le putsch de 1999, sur la rebellion de 2002, sur Ouattara, sur Blaise Compaoré, sur l'implication de la France dans le drame ivoirien actuellement en cours.
Le silence coupable de cette communauté internationale, qui nous a pourtant habitué au lynchage médiatique de ce qui leur apparaît comme des mauvais exemples, nous inquiète sur ce qui pourrait advenir de ces nombreux membres de la LMP actuellement aux arrêts.

mercredi 27 avril 2011

La troisième pacification de la Côte d'Ivoire

Source : Telediaspora.net  
opération pacification d'Abidjan

Dans son dernier discours à la Nation, Alassane Dramane Ouattara a évoqué la "pacification" de la Côte d'Ivoire, qui devrait intervenir dans les deux mois qui viennent. Ce concept de "pacification", de nature fondamentalement militaire, me semble plus juste pour décrire la situation actuelle du pays d'Houphouët-Boigny que celui, menteur, de réconciliation. Il nous ramène à l'histoire de ce pays, et à deux périodes qui l'ont fondamentalement structurée.
Au début du vingtième siècle, la première pacification est menée par le gouverneur Gabriel Angoulvant. Après la conquête de la nouvelle possession de l'Empire français, il a engagé la "mise au pas" de ses structures locales de gouvernement, brisant les chefferies indociles, destituant les roitelets revêches, punissant collectivement les ethnies rebelles. Au final, le territoire tout entier s'est soumis à l'occupant, ce qui a rendu possible son exploitation économique dans la plus grande quiétude.
La "seconde pacification" de la Côte d'Ivoire, qui est en partie le sujet de la thèse de l'étudiant Laurent Gbagbo - soutenue en 1979 à l'Université de Pairs VII - est rendue nécessaire par le "désordre" et la "contestation" nés du bouillonnement politique d'avant l'indépendance. Elle se déroule dans les années 1950 et 1960. Le parti de Félix Houphouët-Boigny, le PDCI-RDA, défie l'ordre colonial, de Treichville à Dimbokro. Prenant acte de la force de la répression, Houphouët décide de "composer".
 
FHB accueillant les maîtres colons
Il s'implique dans la grande opération de nettoyage politique qui vise les "extrémistes" de son propre camp, qui sont éliminés politiquement ou éliminés tout court. Pour empêcher toute compétition politique - et protéger le nouveau pacte franco-ivoirien -, il installe, comme ailleurs en Afrique, un système à parti unique. Comme Angoulvant, il mate les groupes ethniques rebelles, puis a l'intelligence de créer un système rassurant pour tous. Cette pacification terminée, l'exploitation économique néocoloniale peut commencer.
Depuis vingt ans, ce système néocolonial là, celui qui a vu naître le "miracle ivoirien", s'est épuisé. Avant d'entrer profondément en crise avec le coup d'Etat de décembre 1999, l'accession au pouvoir de l'opposant historique Laurent Gbagbo en octobre 2000, puis la rébellion de septembre 2002 qui a remis au goût du jour, dans le sud du pays, un discours critique, voire de rupture, vis-à-vis de l'ancienne métropole, dont les arbitrages et l'autorité ont été vivement contestés. Après neuf ans d'affrontements tantôt larvés tantôt musclés, après plusieurs épisodes de guerre par procuration (à travers les rebelles des Forces nouvelles) ou ouverte (dont la campagne de bombardements aériens des symboles civils et militaires de l'Etat ivoirien a été la phase la plus spectaculaire), la France officielle a réussi à "avoir la peau" de l'ennemi Laurent Gbagbo, incarnation du nationalisme ivoirien.

L'armée nationale décapitée, la Licorne est désormais en première ligne, avec un Alassane Ouattara dont le rôle rappelle celui d'Ahmadou Ahidjo aux premières années de l'indépendance camerounaise. Les  soldats dépenaillés des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) ne peuvent être, au fond, que des supplétifs, et leur attirail ridicule met plus que jamais en valeur la supériorité technique et "civilisationnelle" des troupes françaises. La troisième pacification de la Côte d'Ivoire est en marche. Elle se caractérise déjà par le
Samory Touré, résistant à la colonisation
"meurtre symbolique" du chef de la Résistance ivoirienne, de son épouse et de ses proches  l'on se souvient irrésistiblement des cas Béhanzin, Samory et Lumumba.
De plus, malgré tous les artifices, le camp Ouattara n'a ni une base politique suffisante, ni les moyens d'imposer à moyen terme une terreur qui réduirait à la clandestinité toute opposition. En prenant le parti d'installer dans les commissariats et les rues d'Abidjan une milice très clairement ethnique (les FRCI), qui, en raison de ses pillages, est devenue la principale ennemie de la classe moyenne ivoirienne, Ouattara creuse le fossé qui le séparait de la population de la capitale économique, des non-Nordistes et des non-musulmans. On peut, par ailleurs, s'interroger sur les moyens que la France mettra à la disposition de son "gouverneur à la peau noire" en Côte d'Ivoire. La crise du crédit qui enserre l'Occident n'est pas un bon signe. En 2011, le FMI ne peut pas tout. L'inévitable tournure dictatoriale du régime Ouattara et les massacres de masse de ses hordes font déjà de lui un partenaire encombrant. Il n'est pas sûr qu'en 2011, Paris puisse toujours changer le cours de l'Histoire en Afrique avec quelques commandos d'élite et une poignée de conseillers techniques. Malgré les apparences d'une victoire totale, une partie politique et diplomatique serrée est engagée en Côte d'Ivoire.
La "punition collective" des ethnies et catégories sociales à problèmes, visant à installer un climat de terreur, est engagée. La chape de plomb, nécessaire à toute opération de nettoyage politique, pèse sur le pays. Par devoir "patriotique", les médias occidentaux ferment les yeux sur les massacres et les exactions de leurs alliés. Cela suffira-t-il pour enterrer à jamais la part indocile de l'âme ivoirienne ?
Rien n'est moins sûr, et les mois qui viendront serviront de test pour les apprentis sorciers de la recolonisation de l'Afrique. La France a misé sur un cheval qui n'a pas que des atouts. La principale faiblesse d'Alassane Ouattara est sa drôle d'armée, tout aussi incompétente que la légion improvisée qui sert de prétexte à l'intervention de l'OTAN en Libye. Spécialisés depuis 2002 dans les pillages et la répression des plus faibles, les rebelles ivoiriens ont conquis Abidjan et se paient sur le dos de la bête. Ce qui oblige et obligera l'ex et néo colonisateur à organiser des patrouilles mixtes en coordination avec des caporaux hâtivement transformés en officiers, et passibles de poursuites pour crimes contre l'humanité. Déjà, des photos de chars français portant fièrement le drapeau bleu blanc rouge et patrouillant dans les rues d'Abidjan sont diffusées...
par T.KOUAMOUO


mardi 26 avril 2011

LA CÔTE D'IVOIRE SUR LE CHEMIN DE LA DICTATURE

Louis Henry Dacoury Tabley,
ex gouverneur de la Bceao,
malméné ici par les frci
A l'instar de plusieurs observateurs de la politique en Côte d'Ivoire, nous croyons fortement qu'avec Alassane Dramane Ouattara, le pays est entré dans une ère de dictature totalitaire. Notre conviction se fonde sur les innommables violences et crimes commis par les forces armées sous ses ordres.
Désiré Tagro, ex ministre de l'intérieur
le négociateur qui a obtenu l'accord de Ouaga,
victime d'une balle assassine des frci lors de son arrestation (décédé)





En effet, des hauts cadres de ce pays sont humiliés, battus, et voire tués sous les flashs  et autres éclairages de camréras pour servir d'exemple à toutes vélléités de revolte. Leur seul crime, ils appartiennent à La Majorité Présidentielle (LMP) ou sont membres de groupes ethniques supposés favorables à L.Gbagbo (bété, guéré, ébrié, gouro...).
C'est bien l'ère de la pensée unique, du parti unique combattu avec abnégation par L. Gbagbo et ses compagnons ces 40 dernières années.

Affi N'Guessan chef du FPI (parti de L. Gbagbo) l'a appris à ses dépends au cours d'une conférence de presse qu'il donnait ce vendredi 22 avril 2011 à l'hotel la nouvelle pergola où il était assigné en residence surveillée. La conférence de presse a été brutalement interrompue par des hommes en armes (frci), et M. Affi battu et entraîné manu militari au golf hotel (QG de Alassane Dramane Ouattara).
Interrogé sur l'incident M. Hamed Bakayoko, ministre de l'intérieur de Ouattara a laissé entendre: "Ces responsables du camp Gbagbo sont en résidence surveillée. On a donné des règles, ils essaient d'en faire fi. Pour éviter des débordements, s'ils ne sont pas disciplinés, cela impose de les mettre dans des conditions qui puissent nous donner des assurances".

J.J Bechio conseiller de LG,
ancien ministre de la fonction  publique sous FHB,
malmené par les partisans d'Ado
à son arrivée au golf hotel (QG d'Ado)
La Côte d'ivoire est dangereusement entrain de reculer de 40 ans sur le chemin de la démocratie. 
On s'émeut de ne plus entendre tous ces chantres de l'éthique et de la déontologie de la bonne gourvernance, qui autrefois, s'acharnait sur L Gbagbo le taxant de dictateur. Ils sont tous bien silencieux devant les dérives, et le drame humanitaire que suscite ce qu'ils ont souhaité de tout leur coeur; c'est à dire, le reglement armé de la crise post électorale en CI.
M. Kuyo Téa Narcisse, DCab de LG au premier plan
Prof. Yanon Yapo ex président du Conseil Constitutionnelle, 3e plan

Voilà comment sont traités des cadres et autres personnalités respectables pour leur idéologie et/ou appartenance politique dans ce pays que vous dites tant aimer.

Chers amis, à vos tambourins, sonnez donc du cor, parce que la CI, ce pays que vous aimez tant, sombre.

lundi 25 avril 2011

Des Africains brûlent le drapeau français en Allemagne

Allemagne: Des Camerounais et Ivoiriens brûlent le drapeau français au cours d'une manifestation pro Gbagbo à Hambourg
Source : Telediaspora.net :

CNCE Daloa: LE COFFRE-FORT CONTENANT PLUS DE 2 MILLIARDS FCFA, EMPORTE.

Le changement de régime par les armes en Côte d'Ivoire et son corollaire de dérives n'ont fini de nous en apprendre sur l'ampleur des dommages perpétrés par les hommes en armes de Alassane Dramane Ouattara.
La prise de ville de Daloa, dans la nuit du 28 au 29 mars 2011, s'est faite avec le braquage systématique des grandes surfaces comme dans toutes les villes du pays tombées ensuite.
Les langues se délient peu à peu sur ce qui s'est produit au cours de cette fameuse nuit. Ainsi, des témoignages concordants font état de ce que le coffre-fort de la Caisse Nationale de Crédit et d'Epargne (CNCE) aurait été emporté au cours de cette folle nuit. Dans cette caisse se trouveraient plus de 2 milliards fcfa. Cette somme représentait le dépôt d'autres caisses de microfinance de la ville, l'encaisse de la CNCE, et divers autres dépôts.
Les témoignages indèxent pour l'essentiel les hommes en armes de Alassane Dramane Ouattara, le nouvel homme fort de la Côte d'Ivoire.
En plus, le DG de cette structure aurait réçu la visite de ces derniers et aurait passé un sale moment sous les coups et autres voies de faits. Son crime, avoir permis le paiement des salaires des fonctionnaires de l'Etat de CI; qu'ils se plaisent à appeler les fonctionnaires de Gbagbo.
Le temps nous en dira plus, sur l'ampleur des dommages infligés à notre tissu économique par ces braquages et autres pillages.
Pour l'instant les microfinances, hommes d'affaires et tous les petits commerçants de la ville qui en dépendaient vont bien en pâtir.

dimanche 24 avril 2011

Côte d’Ivoire : Quand Soro Guillaume piège ADO (changement à la primature)

Source : Telediaspora.net 
Alain Lobognon, proche collaborateur de Soro Guillaume, chef du gouvernement Ouattara, a rejeté samedi, tout « nouveau débat sur (la) question » de la succession de son mentor, estimant qu’il n’avait « pas encore totalement accomplie » sa mission.
« Guillaume Soro n’est pas un planton de service. Il n’est pas chargé de venir nettoyer un fauteuil pour le céder à une autre personne », a-t-il soutenu dans une interview accordée à nord-sud, un quotidien jugé proche de la rébellion des Forces Nouvelles.
La décision de quitter la Primature, selon le conseiller spécial du chef de la rébellion pro-Ouattara, devrait revenir à Soro Guillaume.
« J’ose croire que le jour où tout rentrera dans l’ordre, le jour où la situation du pays s’y prêtera, M. Soro pourrait prendre la décision lui-même de quitter la primature, en concertation bien évidemment avec le chef de l’Etat. Ce jour-là, le PDCI (parti dirigé par Henri Konan Bédié, allié politique de Ouattara) pourra désigner ce Premier ministre tant attendu», a-t-il concédé.
L’annonce de la formation d’une nouvelle équipe dirigeante par Alassane Ouattara, Président installé par la communauté internationale, a réveillé la polémique concernant le poste de Premier Ministre, promis entre les 2 tours au PDCI d’Henri Konan Bédié.
Alassane Ouattara avait désigné Soro Guillaume à la tête de son gouvernement aux lendemains des élections controversées de novembre 2010. « C’était plus en tant que chef de guerre car Ouattara n’avait pas d’armée », estiment plusieurs observateurs.
Si officiellement, ce serait avec l’accord et la bénédiction de Bédié, de plus en plus des sons discordants se font ressentir au sein des cadres du parti sexagénaire.
Le petit gros les tient tous bien à la gorge. Affaire à suivre...

Blessé chez Gbagbo,Les dernières nouvelles de Sidiki Bakaba

Source : Telediaspora.net 
Sidki Bakaba, après avoir reçu
les premiers soins chez LG
Le Directeur du Palais de la Culture d'Abidjan, M. Sidiki Bakaba a été blessé lors des bombardements précédents l'arrestation de l'ex-Président Laurent Gbagbo à sa résidence à Cocody. M. Bakaba qui a toujours revendiqué son amitié avec M. Laurent Gbagbo, a voulu vivre les jours difficiles avec lui. Mais en plus, il était en train de réaliser un documentaire sur les événements post-crise qui ont secoué la Côte d'Ivoire. En filmant tout ce qui se passait, comme ce fut le cas en 2004 avec ''La Victoire aux mains libres''. C'est dans cette atmosphère qu'il a été grièvement blessé par balles. En plus des premiers soins sur place à la résidence, le cas de M. Bakaba nécessitait une prise en charge sérieuse puisqu'il a été touché aux pieds et aux côtes. Selon des proches de l'acteur que nous avons joints, il a été hospitalisé au CHU de Treichville quelques heures après l'arrestation de Gbagbo afin de recevoir des soins adéquats. Il y a passé quelques jours avant de quitter ce centre hospitalier. Quelques jours auparavant, un reportage présenté sur une chaîne de télévision faisait état de ce que le Palais de la Culture de Treichville abritait des armes et était devenu un ''camp militaire'' occupé par les militaires de la Garde Républicaine. Aux dernières nouvelles, M. Sidiki Bakaba dont l'état de santé s'est beaucoup amélioré est sorti de l’hospital afin de continuer sa convalescence dans un lieu sûr.

LA DECLARATION QUI A VALU A AFFI N'GUESSAN D'ETRE INCARCERE AU GOLF HOTEL


DÉCLARATION DU FRONT POPULAIRE IVOIRIEN : LE FPI PROPOSE UN DIALOGUE POLITIQUE POUR UNE SORTIE DE CRISE RÉUSSIE
Source : Telediaspora.net 
La situation sociopolitique dans notre pays a été marquée cette semaine par deux faits majeurs :

  • Les tentatives des nouvelles autorités pour remettre en marche la machine économique et sociale ;
  • Le processus de légitimation du nouveau régime à travers le ballet des Présidents et Chefs d’Institutions. 
Vivement préoccupés par la persistance de l’insécurité et dans le souci de contribuer à la normalisation rapide de la vie politique, économique et sociale du pays, le Front Populaire Ivoirien (FPI) et La Majorité Présidentielle (LMP), par ma voix, estiment indiqué :

  • de faire le point de la situation socio-politique nationale ;
  • d’analyser le processus de légitimation institutionnelle entrepris par le nouveau régime ;
  • d’évoquer la nécessité d’une solution politique de sortie de crise.

SITUATION SOCIO-POLITIQUE NATIONALE

Presque deux semaines après les douloureux évènements du 11 avril 2011, la situation socio-politique reste marquée par la persistance de l’insécurité et des atteintes aux libertés et aux droits de la personne humaine. 
En l’absence des forces régulières de police et de gendarmerie, des combattants armés continuent de sévir dans les différents quartiers d’Abidjan et à l’intérieur du pays. Chaque jour, il est fait écho d’arrestations arbitraires et de détentions abusives sous le prétexte de la recherche de caches d’armes. Les violations de domiciles sont monnaies courantes et les actes de pillages continuent.
Pour échapper aux exactions, voir à la mort, les cadres, militants et sympathisants du FPI et de LMP vivent depuis plus d’un mois dans la clandestinité, la peur et la précarité, séparés de leurs familles, femmes et enfants. Beaucoup d’entre eux ont pris le chemin de l’exil. A ce jour, plus de dix mille exilés sont enregistrés au Ghana, Togo et Bénin.


Le sentiment d’insécurité est renforcé à Abidjan en particulier par la poursuite des combats, notamment à Yopougon et à Abobo où entre groupes d’auto-défense, Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) et partisans d’Ibrahim Coulibaly dit IB, on ne sait plus qui attaque qui. Le tout est que les populations fuient les quartiers, abandonnant leurs domiciles aux pilleurs. Ces pillages sont d’une telle ampleur et si systématiques qu'ils apparaissent comme une dimension du plan de conquête d’Abidjan.


Dans ce contexte de violence, l’Etat de droit et les libertés sont étouffés. L’arbitraire règne en maître. Les acquis démocratiques de la longue lutte du FPI sont aujourd’hui menacés. "Notre Voie", le quotidien du FPI ne peut paraître ; les bureaux ont été saccagés, le matériel informatique et technique emporté et l’imprimerie d’un coût de près de cinq cent millions (500 000 000) FCFA incendiée. L’opposition est réduite au silence.

C’est le règne de la pensée unique dans l’audiovisuelle comme dans la presse écrite et une ambiance de dictature s’installe progressivement sur le pays. Elle alimente la peur et la méfiance des uns. Elle encourage les actes d’agression et d’humiliation perpétrés par les autres. Le pays est divisé : entre les vainqueurs du 11 avril et les autres.

Comment combler cette fracture ? Comment rassembler et légitimer les institutions représentatives à même de restaurer la paix et la cohésion nationales ? 
La guerre et la violence ont montré leurs limites. Malgré le 11 avril 2011, le pays n’a pas retrouvé la paix ; au contraire les positions se sont radicalisées et la fracture sociale s’est élargie ; il n’y a pas de solution militaire à une crise politique. Mais en même temps, il serait illusoire d’espérer résoudre la crise politique par des arrangements entre Chefs d’Institutions.


DE LA LÉGITIMATION INSTITUTIONNELLE

Les visites au Chef de l’Etat, du Président de l’Assemblée Nationale d’une part et du Président du Conseil Constitutionnel d’autre part, remettent au goût du jour les questions initiales de la crise post-électorale que sont la question de la légitimité et celle de la légalité.
Les aborder aujourd'hui signifie que le 11 avril ne les a pas régler. Mais les aborder par le biais des institutions est une illusion ; car ces questions sont d’abord politiques c’est-à-dire qu'elles sont en liaison avec les choix et les déterminations du peuple, avant d’être juridiques et institutionnelles.


C’est pourquoi est d’avance vouée à l’échec, toute solution qui chercherait, comme cela semble se dessiner à l’heure actuelle, à faire l’impasse sur l’ouverture de négociations franches et sincères avec les forces politiques et sociales significatives du pays. 
Au demeurant, comment le groupe parlementaire FPI peut-il siéger dans la sérénité et participer activement aux débats de l’Assemblée Nationale alors que sa Présidente est emprisonnée pour des motifs politiques et sans que son immunité parlementaire n’ait été levée ?
Comment le Groupe parlementaire peut-il avoir une oreille attentive au discours du Chef de l’Etat alors que Laurent Gbagbo, Fondateur du parti croupit en prison en un lieu inconnu de ses proches et que cette situation divise le pays ?

Comment le Président du Conseil Constitutionnel peut-il justifier et fonder l’investiture de deux Présidents pour la même élection présidentielle ? etc.
En définitive, seule une solution politique issue de négociations et d’un consensus de la classe politique peut permettre à notre pays d’éviter le ridicule et de sortir dignement de cette crise politique.


D’UNE SOLUTION POLITIQUE DE SORTIE DE CRISE

Sortir le pays de la crise exige courage politique et sens élevé de la responsabilité. Faire preuve de courage politique, c’est regarder la vérité en face et reconnaître que le pays est en crise et que cette crise est principalement d’ordre politique.
Faire preuve de responsabilité, c’est reconnaître que depuis la chute du mur de Berlin et dans les pays en développement et en transition démocratique comme le nôtre, il n’y a pas trente-six mille manières de résoudre une crise politique, mais une seule, celle de la négociation et du dialogue politique. Elle exige humilité, hauteur de vue et ouverture d’esprit, sens de l’intérêt national. Elle exige de la patience ; mais elle est durable si la sincérité et la bonne foi animent les différents acteurs.


En l’occurrence, la solution politique de sortie de crise permettra de restaurer la confiance mutuelle, d’assurer la décrispation de l’environnement socio-politique et de créer les conditions de la paix, de la sécurité, de la réconciliation nationale et de la stabilité politique.
La solution politique de sortie de crise adressera les questions suivantes liées à :

  • L’ordre public et la sécurité des personnes et des biens ;
  • Au désarmement, au retour des militaires dans les casernes, au rapatriement des mercenaires, etc. ;
  • La sécurité physique, juridique et professionnelle des membres des Forces de Sécurité et de Défense (FDS) loyalistes ;
  • L’adoption d’une solution négociée, dans la dynamique de la réconciliation nationale pour mettre fin aux mouvements armés à Yopougon et à Abobo;
  • La réinstallation des déplacés et le retour des exilés ;
  • Le rétablissement des médias d’Etat et le traitement équitable des différents courants d’opinion ;
  • La restauration des acquis démocratiques ;
  • L’adoption d’une loi d’amnistie pour fermer la grande parenthèse et la crise socio-politique en Côte d’Ivoire et pour poser les jalons de la réconciliation nationale ;
  • La libération du Président Laurent Gbagbo et de tous les prisonniers politiques.

CONCLUSION

Terre d’espérance, la Côte d’Ivoire est à genoux, mais elle ne s’est pas encore écroulée. Elle peut et elle doit se relever avec l’engagement de tous ses fils et de toutes ses filles. 
C’est pourquoi il est impérieux que s’engage ici et maintenant, le dialogue politique et des négociations avec les forces politiques et sociales pour fonder un consensus national pour un nouveau contrat social; un contrat pour la restauration et pour la réconciliation nationale.

Fait à Abidjan le 21 avril 2011

Pascal Affi N’guessan 

Président du FPI


vendredi 22 avril 2011

Après le changement de régime - La guerre IB-SORO refait surface


 (L'Inter,22/04/2011)
IB et SORO
Le mercredi 20 avril dernier, l'ex-sergent-chef des Forces armées nationales de Côte d'Ivoire (Fanci), le désormais «Général IB» et son «commando invisible» ont été pris pour cible par des hommes des Forces répuiblicaines de Côte d'Ivoire (Frci), ses anciens compagnons de lutte aux premières heures de la rébellion du 19 septembre 2002. Selon des témoins, le commandant Morou Ouattara des Frci et ses hommes basés à Abobo ont été chargés «de nettoyer la commune d'Abobo et d'Anyama», également fief de IB et ses hommes.

Insécurité - Des hommes en armes sèment la terreur à Adaou

Laurent Gbagbo en visite chez son ami Blehoué Aka

   (L'Inter,22/04/2011)
Adaou, gros village, nouvelle sous-préfecture à une dizaine de kilomètres d'Aboisso, chef-lieu de la région du Sud-Comoé, vit un cauchemar depuis la prise du pouvoir par le président Alassane Ouattara. Cette localité a en effet le malheur d'être le village natal du président du Conseil national des sages (CNS) de la filière café-cacao, Georges Bléhoué Aka, vieil ami du président sortant, Laurent Gbagbo. Depuis le samedi dernier, des hommes en armes sèment la terreur dans ledit village.

Transporteurs et acheteurs de café -cacao dénoncent les abus des Frci

   ( Soir Info ,22/04/2011)
Le collectif des transporteurs et acheteurs de produits café et cacao de Soubré s’est réuni, le mardi 19 avril 2011, au siège du Syndicat national des transporteurs de marchandises et voyageurs de Côte d’Ivoire (S.n.t.m.v ci). Il s’agissait, selon le porte-parole dudit collectif, Koné Karamoko dit Fk de dénoncer, non seulement les exactions et abus des éléments des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) qui entravent le bon fonctionnement des activités économiques des transporteurs et acheteurs de café et cacao,

Le Commando invisible réagit : ‘’Ces individus veulent continuer d`occuper la Primature qui revient au PDCI’’


 ( L'Intelligent d'Abidjan ,22/04/2011)
Ce mercredi 20 avril 2011, à 17h20 mn des individus armés se sont dirigés vers Abobo avocatier et PK18 et ont ouvert le feu sans sommation sur tout ce qui bougeait. Nos services de renseignements avaient déjà eu vent d'une éventuelle attaque de nos positions. Cette attaque d'éléments des Forces Républicaines de Côte d'Ivoire de l'équipe du Commandant Ouattara Mourou était dirigée exceptionnellement par le colonel Ouattara Karim sur instruction de Guillaume Soro pour en découdre avec le Commando invisible

Duekoué, l`arme fatale de la communauté internationale

 (L'Inter,22/04/2011)
Les massacres de la ville de Duékoué, intervenus à la suite de l'offensive des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci) en fin mars dernier, continuent de faire couler de l'encre et de la salive. Ces tueries constituent aujourd'hui une véritable bombe à retardement contre les camps au conflit en Côte d'Ivoire. « Ils sont arrivés, armés de fusils de chasse. Ils ont fait sortir les femmes et réuni les hommes, dont mon papa. Ils ont tué tout le monde pendant que j'étais caché là ». Lopez Glarou, cet habitant d'un quartier de la ville martyre de Duekoué, a échappé bel.

Blaise Compaoré s'attribue le ministère de la Défense au Burkina

 (Telediaspora.net,22/04/2011)
Le président du Burkina Faso Blaise Compaoré a annoncé jeudi la composition du nouveau gouvernement, dont il assume la fonction de ministre de la Défense après une série de mutineries dans l'armée. Lire la suite l'article L'équipe du nouveau Premier ministre Luc Adolphe Tiao compte 29 ministres contre 38 dans le précédent, avec un important renouvellement. Compaoré a dissous le gouvernement la semaine dernière suite à des manifestations

Des négociations engagées avec le Fpi - Ce qu’exige le camp Gbagbo

  ( Soir Info ,22/04/2011)
La vie du Front populaire ivoirien ne va certainement pas prendre fin après l’arrestation de Laurent Gbagbo. Le parti n’entend pas s’abonner à la politique de la chaise vide. Mieux, le Fpi veut pleinement prendre part à la reconstruction de la Côte d’Ivoire. Et pour ce faire, il s’est ouvert aux négociations initiées par le Président de la République, Alassane Ouattara, en vue de la formation du futur gouvernement de Côte d’Ivoire. Selon une source proche des discussions, c’est le président du Fpi, Pascal Affi N’Guessan,

Invité encombrant au souper des dépeceurs de la Côte d’Ivoire, Ibrahim Coulibaly signe son « arrêt de mort »

 (Telediaspora.net,22/04/2011)
« Le cauchemar est terminé !  avait clamé Soro Guillaume quand il s’est vu livrer Laurent Gbagbo par les forces spéciales françaises après les échecs répétés de ses hommes aux abords de la résidence du président ivoirien. La fête n’aura malheureusement duré que le temps d’un feu de paille, car il doit désormais faire face à son ennemi le plus irréductible : Ibrahim Coulibaly dit « IB » .L’ancien sergent de l’armée ivoirienne,  acteur de premier plan du coup d’Etat de 2002, mué en rébellion qui digère mal aujourd’hui encore que le « petit gros » lui ait ravi le mouvement,  a constitué son propre « gang ».


Mamadou Koulibaly (Président de l'Assemblée Nationale) au sorti de sa rencontre avec Alassane Dramane Ouattara



Le président de l'Assemblée nationale, Mamadou Koulibaly, a été reçu hier mercredi 20 avril 2011 par le chef de l'Etat, Alassane Ouattara. Le chef du Parlement était porteur d'un message de la conférence des présidents de l'Assemblée nationale, avec qui il venait d'avoir une réunion à huis clos.



Voici l'intégralité de la déclaration de Mamadou Koulibaly à sa sortie d'audience.

« J'étais à Accra, j'ai reçu un appel du président Ouattara qui souhaitait me rencontrer. J'avais moi aussi un certain nombre de choses à discuter avec lui, je suis arrivé hier (mardi 19 avril), et ce matin, j'ai eu une audience avec lui. Nous avons parlé de plusieurs sujets, en particulier, je lui ai fait part des préoccupations des députés qui aimeraient bien qu'en tout début de mandat, nous puissions nous inscrire dans la légalité constitutionnelle.

Donc, que les ordonnances qui sont prises en ce moment puissent faire l'objet d'une autorisation de l'Assemblée nationale et une régularisation. Et le président a donné son accord. Les députés ont suggéré aussi que nous puissions entrer dans l'application de la Constitution, surtout les problèmes de l'Etat de droit, de respect des libertés individuelles. Le président de la République m'a dit qu'il était conscient de la question et qu'il prenait les dispositions pour qu'il en soit ainsi.

Au nom des députés, je lui ai signalé les problèmes de sécurité. L'Assemblée nationale a été pillée, mon domicile à Abidjan et à Azaguié, ma famille menacée et pillée. C'est aussi vrai pour l'ensemble des députés. Nous avons trouvé un corps en putréfaction à l'Assemblée nationale, tous les bureaux cassés et pillés. Les députés se sont demandé dans quelle mesure avoir la sécurité. Le président a donné des instructions pour que l'Assemblée soit sécurisée, parce que depuis les pillages, chaque jour il y a des gens qui passent pour ramasser encore ce qui est resté.

Nous avons parlé d'Etat de droit. Expliqué qu'il était important qu'en début de mandat, conformément au vœu de l'Union africaine, que le président puisse avoir une prestation de serment régulière. Le président a donné son accord. Et je crois savoir, si je ne trahis pas de secret, que le président du conseil constitutionnel, Yao N'dré est en route pour Abidjan et probablement arrive demain et très rapidement, le président m'a dit qu'une cérémonie sera organisée pour rester conforme au voeu de l'Union africaine.

Je lui est dit par ailleurs que par rapport à la sécurité, de nombreux militants du Fpi et de Lmp, ceux qu'on appelle pro-Gbagbo, étaient très inquiets pour leur sécurité dans les quartiers, qu'ils étaient dénoncés, indexés comme si être militants de ce mouvement était une tare, ils se cachaient, ils se sentaient brimés. Ceux qui ont fui et qui sont au Ghana, au Togo et au Bénin, ce serait bien qu'on puisse aller vers une détente pour que rapidement, ces militants se sentent sécurisés dans les quartiers.

Je lui ai de surcroît signalé plusieurs appels reçus d'amis, de familles et de populations qui disent que nous sommes poursuivis et battus dans les quartiers, simplement parce que nous sommes Bété. Cela ne peut pas être un défaut. L'ethnie n'est pas un défaut. L'on peut reprocher des choses au Fpi, ce n'est pas aux Bété qu'il faut faire payer. Si l'on veut reprocher des choses à Laurent Gbagbo, ce n'est pas aux Bété qu'il faut faire payer. Jamais nous n'aurions de réconciliation, jamais nous n'aurions de paix. Le président de la République a pris le téléphone, il a appelé les ministres concernés, pour que des enquêtes soient faites rapidement et que cette situation s'estompe. Parce qu'il n' a pas envie de gouverner au nom d'une ethnie ou d'un groupe quelconque.

J'ai profité pour lui dire que l'Assemblée nationale faisait sa séance solennelle d'ouverture mercredi 27 avril 2011, première session ordinaire pour l'année 2011. J'en ai profité pour lui dire que la mission, c'est la tension, l'absence d'Etat pour le moment, les fonctionnaires qui ne vont pas travail, les policiers et les gendarmes apeurés, les militaires effrayés, que ce serait bien qu'il parle aux Ivoiriens encore une fois. mais non pas dans une interview classique comme nous l'avons déjà vu, mais que la tribune de l'Assemblée nationale pourrait être une tribune à partir de laquelle il pourrait exactement dire aux Ivoiriens où il va, comment il veut y aller, avec qui et dans quelles conditions de sécurité, de réconciliation, de détente. Les députés m'avaient demandé de lui adresser une invitation pour le 27 avril pour qu'il vienne s'adresser aux Ivoiriens ; Le président m'a dit qu'il donnait son accord et qu'il se préparerait pour cette date.

Je pense que si dans les quartiers, les uns et les autres arrêtaient de se bagarrer, si ceux qui ont les armes arrêtaient de menacer ceux qui n'en ont pas, si ceux qui sont Rhdp arrêtaient de faire peur à ceux qui ne le sont pas, si les représentants locaux du Pdci et du Rdr arrêtaient de faire peur à ceux qui ne sont pas Rhdp, peut-être que nous aurons une chance extraordinaire de reconstruire ce pays.

Si jamais, certains pensent que l'arrivée de Ouattara au pouvoir c'est le pouvoir au Dioula, le pouvoir aux Nordistes, qu'ils peuvent faire ce qu'ils veulent, alors c'est le chaos promis. Jamais il n'y aura de réconciliation, de paix, d'Etat, de nation. Là où nous sommes, nous sommes loin du fond du puits. C'est vrai que les temps sont durs mais les Ivoiriens pensent que nous sommes tombés, c'est grave, mais il y a pire que la situation dans laquelle nous sommes. Il faut regarder ce qui s'est passé à Haïti ou en Somalie. Donc, on n'a pas encore vu le pire, il existe, faisons tout pour l'éviter ».

Propos retranscrits par H. ZIAO

Source: l'Inter

mardi 12 avril 2011

Pourquoi ADO sera forcément une marionnette ?

De plus en plus les occidentaux brandissent les exactions des forces rebelles sous ordre de Ouattara. Le chef de guerre, Ouattara, "le boucher de Duékoué" est tenu et bien tenu par ses maîtres. S'il n'obéit pas à la lettre et ne fait pas les affaires de ses maîtres, le fanion rouge de la CPI ou TPI sera secoué pour l'orienter. Notre pays est à la merci des charognards. Pauvre Côte d'Ivoire.

Ouattara commence déjà à endetter notre pays.

les charognards
se précipitent sur la CI
La France annonce déjà un apport de 400 millions d'euros. L'EU annonce aussi 270 milliards CFA. Mais on sait tous qu'on fait une guerre pour s'enrichir. Donc tous les soutiens de Ouattara, qui ont financé sa guerre contre les  ivoiriens, se lèchent déjà les babines et feignent de soutenir le pays mais en réalité, il mette un plus lourd fardeau sur le dos de notre pays.
Après viendra l'heure du partage de notre patrimoine avec toute la bande de mafieux.

Quelle réconciliation en CI

Alors qu'au soir de la capture de Laurent Gbagbo par la force licorne et remis aux forces rebelles de Ouattara, ce dernier appelle les ivoiriens à la réconciliation. Mais, de quelle réconciliation parle celui qu'il convient d'appeler aujourd'hui "le boucher de Duékoué". Alors qu'au lendemain de sa déclaration les rebelles sous ses ordres passent au peigne fin, la commune de Yopougon, à la recherche de Blé Goudé et autres pro Gbagbo, commettant exactions, crimes sur tous ceux qui sont soupçonnés d'être de la LMP.