AKWABA !!!

COTE D'IVOIRE
ni Esaclave, ni Soumise
Souveraine

jeudi 30 juin 2011

CI: GEL DES AVOIRS: La listes des 23 nouvelles personnes

Alain Toussaint, porte parole europe de LG,
sanctionné par le gel des avoirs
Au total 22 nouvelles personnes ont vu leurs avoirs gelés mardi par le procureur de la République, portant à 263 le nombre de personnalités proches du président Laurent Gbagbo sous le coup de sanctions financières à l'issue de la crise post-électorale ouverte fin novembre dernier en Côte d'Ivoire.
"Mardi, 22 proches de Gbagbo ont été épinglés par le procureur qui a demandé à leurs banques et établissements financiers d'empêcher tout mouvement sur leurs comptes", a-t-on appris mercredi de source proche du Tribunal d'Abidjan.
Selon la source, ces personnes ont été sanctionnées pour avoir collaboré avec le régime de Laurent Gbagbo jusqu'à sa chute le 11 avril.
Il s'agit de directeurs de sociétés publiques, d'anciens ministres, d'anciens ambassadeurs, d'avocats, de journalistes et d'un officier supérieur de l'armée.
"Ils étaient en connivence avec l'ancien régime soit en fournissant du renseignement, soit en faisant de l'intoxication auprès de l'opinion publique, soit encore en fournissant gîte et couvert aux miliciens", a indiqué la source.
Cette liste vient après trois précédentes listes et porte à 263 le nombre de partisans de Laurent Gbagbo qui n'ont plus le droit d'accéder à leurs comptes bancaires.
La première liste rendue publique comprenait 59 personnalités accusées d'avoir, pour les unes, participé au gouvernement " illégal" de Laurent Gbagbo et, pour les autres, d'avoir participé à la validation de faux résultats de la présidentielle de novembre dernier donnant le président sortant réélu.
Une seconde liste de 85 personnes inculpées de différents chefs d'accusation allant de l'obstruction au processus de paix et de réconciliation au refus de se placer sous l'autorité du président démocratiquement élu, Alassane Ouattara, en passant par l'incitation à la haine et à la violence a été par la suite publiée.
A ces deux listes, est venue s'ajouter une troisième de 97 personnes dont les avoirs ont été aussi bloqués sur ordre du procureur de la République, Simplice Koffi Kouadio.
La justice ivoirienne a ouvert des enquêtes préliminaires contre Laurent Gbagbo en résidence surveillée comme plusieurs de ses proches dont 15 ont été inculpés pour une vingtaine de chefs d'accusation portant, notamment, sur des crimes économiques et des crimes contre l'humanité.
1 - M. Bernard Ndoumi (DG de la CNPS)
2- M. Joseph Ebagnenin (PCA de la CNPS)
3- M. Joseph Assi Binie ( DG ANARE)
4- Mme Bohuédi Chantal ( DG SOGEPE)
5- M. Richard Kodjo (ex-ambassadeur de la Côte d'Ivoire au Burkina Faso)
6 - M. Assi Amon Agnar ( DG de la SONATT)
7- M. Zoro Bi Nagoné ( DG AGETU)
8- M. Jacques Silué Sassongo ( DG ISTC - Cocody)
9- M. Mel Théodore ( ex-ministre)
10- M. Issa Sangaré Yérésso ( ex-inspecteur RTI)
11- M.  Mambo Abé ( Journaliste )
12- M. Bernard Akessé
13- M. Blé Ahoussi
14- M. Richardo Somone ( réalisateur RTI)
15- M. Bitti Assovie
16- M. Lanciné Gon Coulibaly ( avocat )
17- M. Liabi Koita Vincent ( DG SICOGI)
18- M.Alain Toussaint ( porte-parole de GBAGBO)
19- M . Doukouré Amadou ( journaliste )
20- M.Bakayoko Abdul Dramane (Oic)
21- M. Brika Sarapahi (directeur dette publique)
22. M.Colonel Tohouri Dadi Rigobert (commandant Basa)

vendredi 24 juin 2011

Gossio répond à Guikahué

Accusé de contrôler les comptes du port d’Abidjan : Depuis sa cachette, Gossio répond à Guikahué

Jugement de Laurent Gbagbo : Les révélations troublantes du ministre Ahoussou


Source :  Le Temps : (Auteur : Bamba Mafoumgbé)

Le Garde des sceaux, ministre de la Justice, Ahoussou Jeannot et le ministre des Droits de l’Homme et des Libertés publiques ont récemment co-animé une conférence de presse à l’hôtel du Golf sur le dossier de l’ancien chef d’Etat, Laurent Gbagbo, assigné à résidence à Korhogo. En attendant l’ouverture du procès de l’ancien Président Laurent Gbagbo, le gouvernement ivoirien est non seulement dans l’embarras mais est à la recherche d’une juridiction compétente. Voire même du lieu où devrait se tenir ce jugement. Là où Me Ahoussou, ministre de la justice parle à la fois de Cour d’Assise et de la Cpi, Coulibaly Nemaya, ministre des Droits de l’Homme et des Libertés publiques qui a co-animé une récente conférence de presse indique : « Si nous nous précipitons, nous risquons de nous retrouver dans une situation d’injustice. On a l’embarras du choix du lieu où le juger. L’ancien chef de l’Etat peut-il être jugé par un tribunal de droit commun ou pas, nous sommes en train d’analyser ». Parlant des crimes commises durant la crise post-électorale, Me Ahoussou qui est certainement très au fait des requêtes et recommandations contenues dans les différents rapports des Ong internationales et de l’Organisation des Nations Unies qui indexent les deux camps, aussi bien le camp Ouattara que le camp Gbagbo, a préféré utiliser le « on » qui est impersonnel. « Nous allons les traquer même si on doit durer dix ans. On ne peut plus tuer impunément. C’est fini ! » Pour désigner des pro-Ouattara ? Pendant qu’il donne des informations précises indexant le camp Gbagbo sur « l’enlèvement survenu à Novotel Abidjan. Avec la charge émotionnelle nécessaire « Les langues se délient. Ils ont été torturés à la Présidence. La Présidence sous Laurent Gbagbo était un mouroir. Sous Gbagbo c’était la voix des armes. Maintenant c’est fini… » Alors question : Comment Me Ahoussou Jeannot, avocat au barreau d’Abidjan, défenseur de la veuve et de l’orphelin, ministre de Laurent Gbagbo bien avant l’attaque du 19 Septembre 2002 et après, n’a pas dénoncé ces faits depuis bien longtemps et a continué à collaborer avec lui au gouvernement ? Cette façon soudaine de couvrir Laurent Gbagbo d’anathèmes est bien curieuse. S’agissant des prochaines étapes, le garde des Sceaux, ministre d’Etat, ministre de la Justice a annoncé que deux mille victimes des deux camps viendront bientôt témoigner dans un bureau aménagé pour la circonstance à Cocody, les deux Plateaux. Les concernées ont-ils été déjà triés sur le volet pour accabler des présumés mis en cause ? Terminant et faisant allusion aux prochaines listes des personnes dont les comptes seront bloqués, il a dit que désormais les propositions de listes seront analysées. Certainement avant la publication.

Elections législatives : Voici les conditions du Fpi


Source :  Le Temps 
Une délégation des Nations unies a rencontré, hier à l’Assemblée nationale, le Secrétariat général du Front populaire ivoirien (Fpi). La participation de ce parti et de ses alliés aux futures élections législatives était au centre des discussions.
Le Front populaire ivoirien ((Fpi) et ses alliés de La majorité présidentielle (Lmp) et le Cnrd veulent aller aux futures élections législatives. Mais, pas à n’importe quel prix. Hier, lors de la séance de travail que le Secrétaire général du parti, Miaka Ouretto, a eu avec la délégation de l’Organisation des Nations unies (Onu) conduite par M. Ali-Diabaté Tadjoudine, Directeur adjoint du département des affaires politiques de l’organisation, ils ont soulevé certaines questions qui leur paraissent importantes. Ces questions se résument en quatre points essentiels. Il s’agit, selon le Secrétaire général du Front populaire ivoirien, de la composition de l’organe à charge de l’organisation des élections, c'est-à-dire la Commission électorale indépendante (Cei), de la question sécuritaire, du financement des partis politiques, du désarmement de ceux qui détiennent des armes alors qu’ils ne sont pas autorisés à le faire. S’agissant de la composition de la Cei , Miaka Ourétto, qui était accompagné de plusieurs membres du secrétariat du parti, a fait savoir qu’il faut que le bureau soit équilibré. «Il y a 31 membres qui composent la Cei. Après l’élection présidentielle, certains membres notamment le Mjp, Mpigo, Mpci sont aujourd’hui dans le Rhdp. Ce qui signifie que leur place n’est plus nécessaire dans la commission», indique-t-il. Pour lui, il faut réajuster les choses. Aussi souhaite t-il que l’opposition ait 15 membres et le parti au pouvoir ait également 15 membres. La trente et unième (31ème) personne selon le Secrétaire général du Front populaire ivoirien doit être le Représentant du Président de la République. Parlant de la question sécuritaire, la délégation du Front populaire ivoirien a été claire. «Il y a trop d’armes qui circulent. Il faut que ceux qui ne sont pas autorisés à avoir ces armes soient purement et simplement désarmés», a-t-il lancé. Au nombre des éléments qui préoccupent l’ancien parti au pouvoir, il y a bien sûr la sécurité de leurs camarades qui sont à l’extérieur du pays ou en détention. «Beaucoup de nos camarades qui sont à l’extérieur du pays ou détenus sont des potentiels candidats à ces élections. Ceux qui sont hors du pays ont peur de revenir. Quant aux autres, ils ne savent pas réellement quelles sont les charges retenues contre eux», a ajouté Laurent Akoun, le Député de la circonscription électorale d’Alépé. Le dernier point dont le Front populaire ivoirien et ses alliés ont discuté avec la mission de l’Organisation des Nations unies, c’est le financement des partis politiques. Miaka Ouretto s’est empressé de faire remarquer que les cadres de son parti et leurs alliés ont été dépouillés de leurs biens. Et que ceux qui peuvent les aider sont sous sanctions onusiennes. C’est pourquoi, il souhaite de tous ses vœux l’indulgence des nouvelles autorités ivoiriennes pour que les partis politiques soient financés, comme l’a fait l’ancien parti au pouvoir.
La délégation onusienne a pris bonne note des préoccupations des membres du parti de Laurent Gbagbo. Elle entend transcrire toutes ces doléances dans son rapport pour les étudier. Outre le Front populaire ivoirien et le Rhdp, la mission va rencontrer les populations de certaines villes de l’intérieur pour se faire une idée claire de la situation sécuritaire.

le Nouveau Reveil (quotidien pro Ouattara) s'en prend aux FRCI

De réelles menaces pour la République/Attention à ne pas affaiblir Ouattara et le RHDP

mercredi 8 juin 2011

L'HYPOTHESE D'UNE VIE SANS LES BLACKS SUR TERRE

Les hommes dans leur égoïsme, se laissent souvent aller dans des rêveries macabres. Celles de vivre sans une race donnée. A cette fin, la dite race est, à dessein, présentée comme le maillon faible de l'humanité, portant les germes de tous les maux. On la diabolise, on conditionne l'esprit du commun des mortels à sa prétendue inutilité ou sa dangerosité.
On réussit même parfois à faire endosser ces élucubrations au membre de ladite race. Et à faire naître au sein de cette race, la pensée que sa communauté raciale est maudite.
Dés lors on se met à justifier tous les torts impensables et inadmissibles qu'on lui fait subir sous le prétexte de l'aider à confronter ses propres contradictions et de l'amener au progrès.
Certains plus extrémistes que tout aussi incultes, se prennent à envisager un monde sans cette race. Triste racisme.
 

mardi 7 juin 2011

DALOA: rebondissement dans l'affaire du prof d'hist-géo arrêté par les frci.

Selon les nouvelles infos qui viennent de nous parvenir dans l'affaire du prof d'hist-géo arrêté par les frci à Daloa, ledit prof dont nous déclinons maintenant l'identité, M. Kamenan Appolinaire, n'a pas pu être emporté par les frci qui étaient venus l'embarquer. 

DALOA: UN PROF D'HIST-GEO ARRETE PAR LES FRCI EN PLEIN COURS

Nos contacts sur place nous ont relaté qu'hier (06 juin 2011), les profs du lycée 2 de Daloa ont suspendu les cours jusqu'à ce matin (07 juin 2011).