AKWABA !!!

COTE D'IVOIRE
ni Esaclave, ni Soumise
Souveraine

mercredi 8 août 2012

ATTAQUE A AGBOVILLE: 3 MORTS; 2 BLESSES

ABIDJAN (AFP) 

- Des inconnus armés ont attaqué un poste de
contrôle de l`armée à l`entrée de la cité d`Agboville, à quelque 80 km au nord d`Abidjan, dans la nuit de mardi à mercredi, faisant deux blessés, a-t-on
appris de source militaire.

"Une dizaine d`assaillants ont attaqué le poste d`observation des Forces
républicaines (FRCI) à Erymakouguié", village voisin d`Agboville, a déclaré
une source FRCI jointe par l`AFP sur place.

Lancée vers 01H00 du matin (locale et GMT), "l`attaque a duré deux heures.
Le bilan fait état de trois morts et deux blessés, dont un blessé grave qui a été
hospitalisé", a-t-elle indiqué.

"Les assaillants ont ensuite pris la fuite mais nous avons arrêté quelques
suspects", a-t-elle ajouté, sans plus de précision.

Cette attaque a été confirmée à l`AFP par plusieurs habitants et un
journaliste local.

Elle survient après une série d`opérations, dimanche et lundi, menées par
des assaillants non identifiés et dans lesquelles dix militaires ont été tués
dans la capitale économique ivoirienne.

Elles ont été attribuées par le ministre de l`Intérieur, Hamed Bakayoko, à
des partisans de l`ex-président Laurent Gbagbo. Le parti de M. Gbagbo a sommé
le gouvernement d`agir face à une "vague de violence meurtrière".

dimanche 5 août 2012

ATTAQUE DU COMMISSARIAT DU 17 ARRONDISSEMENT (YOP-NIANGON)

Au moins 6 morts, 4 forces de l’ordre et deux autres personnes non identifiées ont été tués dans l’attaque du commissariat du 17 ème arrondissement de police (Yopougon Niangon Nord à droite) à Abidjan dans la nuit de samedi à dimanche, ont annoncé des sources proches des forces de l’ordre officielles de Côte-d’Ivoire. L’attaque qui aurait été conduite par une dizaine d’hommes fortement armés de AK-47, s’est produite vers 3H du matin dans cette commune, réputée acquise à Laurent Gbagbo. 

 ‘’ Selon les explications des policiers de garde cette nuit, ces individus étaient venus libérer un membre de leur groupe mis aux arrêts pour consommation de drogue qui avait été arrêté la veille. C’est lors de leur fuite qu’ils ont ouvert le feu sur un détachement des Forces Républicaines de Cote d’Ivoire (FRCI) venus en renfort faisant 6 morts du côté des forces de l’ordre ’’, a-t-il dit, sans plus de précision.

 ‘’Les policiers de garde au 17eme arrondissement ont tout de suite déserté leur poste après les tirs des insurgés qui ont ensuite ouvert la porte de la cellule de la prison et c’est au moment de leur départ qu’une équipe de renfort est arrivée et ils ont tiré sur eux avant de prendre la fuite’’.

Le quartier de Niangon dans la commune de Yopougon, fut le lieu de très violents affrontements entre mars et juin 2011, durant les combats qui avaient opposé miliciens et militaires des camps Gbagbo et Ouattara. L’ONUCI et la force française Licorne sous mandat de l’ONU, avaient finalement aidé les troupes de Ouattara à prendre le dessus sur celles de Laurent Gbagbo. Capturé le 11 avril 2011 par des forces d’élites françaises, Laurent Gbagbo croupit depuis fin novembre 2011 en prison à La Haye (Pays-Bas), où il attend toujours la confirmation ou la non-confirmation des charges retenues contre lui.

Des miliciens pro-Gbagbo et des chefs de guerre de l’ex rébellion devenue FRCI, notamment Ousmane Ben Laden et Chérif Ousmane sont accusés par de nombreuses ONG, de violations massives des droits de l’homme durant ces combats de mars-juin 2011.

La libération des prisonniers par des gangs armées devient de plus en plus récurrent en côte d’ivoire
Connectionivoirienne.net

vendredi 3 août 2012

Des leaders du nord préviennent : « Le régime crée les conditions d`une guerre civile »

Situation socio-politique
Source : L'Inter : 
(Auteur : Hervé KPODION
Des jeunes leaders de mouvements patriotiques en exil, originaires du Nord, ont pondu une déclaration dont copie nous est parvenue hier jeudi 2 août 2012 pour crier leur amertume face à la situation difficile que vivent les Ivoiriens et les habitants de la Côte d`Ivoire depuis l`avènement d`Alassane Ouattara à la tête du pays. Idriss Ouattara, le président des Agoras et Parlements de Côte d’Ivoire, originaire de Bouna, Touré Moussa Zéguen de la Coalition nationale des résistants de Côte d’Ivoire, un fils de Touba, Abdalah Coulibaly de l`Alliance des jeunes patriotes, originaire de Korhogo et Fofana Youssouf, le président du mouvement ``La voix du nord``, fils de Séguéla, ont signé cette déclaration dans laquelle, ils préviennent contre une guerre civile en Côte d`Ivoire. « Nous, jeunes leaders du Nord en exil, interpellons la communauté internationale qui a soutenu M. Ouattara dans sa conquête du pouvoir sur les graves dangers qu’il fait courir à la Côte d’Ivoire et à la sous-région. En effet, sous vos yeux et dans votre silence coupable se créent par cette politique dangereuse, les germes et les conditions d’une guerre comme au Rwanda en 1994 entre tutsis et hutus », ont écrit ces leaders de jeunesse. Ces jeunes ont affirmé que des tensions inter-ethniques fragilisent le tissu social de sorte que la fracture est devenue trop visible. Aussi, regrettant le fait que des Ivoiriens soient en exil dans leur pays ou ailleurs, Idriss Ouattara et les autres ont soutenu qu`après « avoir instrumentalisé le Nord pour conquérir le pouvoir d’Etat, Alassane Ouattara utilise notre communauté comme bouclier dans sa politique de terreur ». Ainsi, parce qu`il est temps selon eux de réagir, les leaders du Nord en exil ont condamné « fermement et vigoureusement la politique ethno-tribale et génocidaire du régime Ouattara. Et de poursuivre : « chers parents, ne nous rendons pas complices de la politique « d’aseptisation et de nettoyage » prônée par Amadou Soumahoro, Secrétaire général du RDR contre les populations qui nous accueillent dans leur région sur leurs terres et avec qui nous avons toujours entretenu des relations harmonieuses de fraternité et de paix depuis plusieurs décennies. Chers parents, rappelons-nous que les hommes passent mais les institutions demeurent. Qu’adviendra t-il demain si Ouattara n’est plus au pouvoir ? Quelle pourrait être la réaction des autres groupes ethniques brimés, persécutés qui se terrent et se refugient dans leur propre pays en ce moment ? Chers parents, l’histoire ne doit pas retenir que c’est sous le règne d’un nordiste que la Côte d’Ivoire a basculé dans la fracture sociale et la guerre civile. Le malheur de la Côte d’Ivoire ne doit pas venir du Nord ». Soucieux de la préservation de la cohésion nationale et du développement, ils ont appelé les fils et les filles de cette région au rassemblement.
Hervé KPODION

CPI / Affaire Gbagbo : L’ouverture de l’audience de confirmation des charges est encore reportée

Source : Telediaspora.net : ( Site officiel CPI )
 
 Le 2 août 2012, la Chambre préliminaire I de la Cour pénale internationale (CPI) a décidé de reporter l’audience de confirmation des charges dans l’affaire à l’encontre de Laurent Gbagbo jusqu’à ce que l’évaluation médicale de son aptitude à y participer soit faite. L’ouverture de l’audience était initialement programmée le 13 août 2012.
A la demande de la Défense, la Chambre avait, le 26 juin 2012, désigné trois experts médicaux pour procéder à un examen médical de M. Gbagbo dans le but d’évaluer son aptitude à participer à la procédure portée contre lui. Les rapports médicaux confidentiels ont été communiqués le 19 juillet. Dans sa décision du 2 août, la Chambre a ordonné au Procureur et à la Défense de soumettre leurs observations sur les rapports médicaux, respectivement, les 13 et 21 août. Au vu de l’importance de cette question, la Chambre a reporté l’audience de confirmation des charges jusqu’à ce que cette question soit tranchée.

mercredi 1 août 2012

Le Chef de l'Etat ivoirien rattrapé par ses contre-vérités sur Simone Gbagbo

A propos de Simone Gbagbo Les contre-vérités de Ouattara
 Source : Notre voie Auteur : Didier Dépri
« Mme Gbagbo n’a jamais dit qu’elle se sent bien en prison à Odienné. Elle n’a pas non plus refusé d’être transférée à Abidjan pour des soins. Son état de santé est préoccupant, il faut donc se garder de dire des contrevérités à son endroit », a soutenu hier un des avocats de l’ex-Première dame de Côte d’Ivoire. Même son de cloche pour cette proche de Mme Simone Gbagbo qui précise : « elle n’a jamais été saisie à ce propos. On ne lui a jamais demandé quoique ce soit ». Ces réponses démontrent clairement que les affirmations du chef de l’Etat, Alassane Dramane Ouattara, relativement à Mme Simone Gbagbo sont totalement contraires à la vérité. Ni les avocats, ni les proches de la prisonnière politique d’Odienné, nord de la Côte d’Ivoire, n’ont intérêt à mentir. D’autant qu’il s’agit de la vie d’une personne qui leur est chère. Par contre, c’est bien l’actuel régime ivoirien qui croirait trouver son sésame dans le mensonge cynique sur le sort injuste que subit Simone Gbagbo, victime de la Justice des vainqueurs appliquée par Alassane Ouattara, depuis son installation au pouvoir, en avril 2011. Désarçonné par les révélations faites par le quotidien Notre Voie, dans son édition du vendredi 27 juillet 2012, concernant le traitement dégradant et inhumain auquel il soumet Mme Gbagbo, depuis plus d’un an, Alassane Ouattara tente de se défendre en embouchant la trompette de la démagogie. « Oui, elle est bien traitée. Nous voulions lui proposer d’être transférée plus près d’Abidjan, mais elle a estimé que ça n’était pas nécessaire, qu’elle est bien là où elle est, dans le nord-ouest du pays », a-t-il affirmé dans une interview accordée récemment au quotidien français, Le Journal du Dimanche (Jdd). Cette déclaration de M. Ouattara suscite le commentaire suivant : Mme Gbagbo n’a jamais demandé à être arrêtée, brutalisée puis détenue à Odienné en isolement. Ce sont les forces armées pro-Ouattara appuyées de l’Onuci et l’armée française qui l’ont conduite là où elle est. C’est donc le régime Ouattara qui la détient prisonnière dans des conditions exécrables. Comment une personne qui n’a pas demandé à être dans un mouroir peut-elle s’y sentir à l’aise au point de refuser d’en sortir ? L’argument d’Alassane Ouattara est donc totalement inopérant. Selon des sources judiciaires concordantes, ce sont les avocats de Mme Gbagbo qui, au vu de l’état de santé critique de leur cliente, ont approché le juge d’instruction en charge du dossier de l’ex- Première dame pour émettre le souhait qu’elle soit transférée à Abidjan ou à Bonoua afin de bénéficier de soins médicaux. Il y a quelques jours, l’avocat principal de Mme Gbagbo, Me Ciré Clédor Ly, a adressé un courrier de protestation au directeur de l’hôpital d’Odienné au sujet de la
situation que vit sa cliente.
Didier Depri

VENANCE KONAN, LE CHANTRE DE LA BONNE GOUVERNANCE, RATTRAPE PAR SA MAUVAISE GOUVERNANCE

Un groupe de travailleurs de Fraternité Matin
Source: Notre Voie
 
Venance Konan
Le quotidien gouvernemental, Fraternité Matin, est dans la tourmente depuis quelques jours. Son DG, le journaliste Venance Konan, fait feu de tous bois à travers des interviewes dans les journaux pour expliquer ses choix. Apparemment sans convaincre ses propres travailleurs. Certains ont choisi de passer par une lettre ouverte à travers votre quotidien, Notre Voie, pour donner leur point de vue. Pour le droit à la parole, nous publions leur courrier.
« Monsieur le DP de Notre Voie,
Nous vivons depuis quelque temps, nous travailleurs de Fraternité Matin, une bien curieuse situation sous la direction de M. Venance Konan, notre DG. Cette situation est telle que nous sommes dans l’obligation de passer par votre canal pour prendre à témoin les autorités étatiques et l’opinion nationale.
En effet, arrivé à la tête de notre entreprise commune en avril 2011, M. Venance Konan a bouclé un an de présence. Sans vouloir prendre position dans les nombreuses affaires de licenciement qui alimentent l’actualité, nous, travailleurs de Fraternité Matin, sommes simplement inquiets pour notre avenir.
En effet nous observons beaucoup de tâtonnements dans la gestion de l’entreprise d’une part et une ambiance délétère généralisée. En raison de ses élans de tribalisme et de clanisme, M. Venance Konan a pourri les relations de fraternité qui faisaient la force de notre entreprise. Aujourd’hui, la délation et la suspicion arpentent les couloirs pour faire ou défaire des carrières. Qui a raison ? Qui a tort ? Qui a volé quoi ? Qui a volé combien ? Nous, les petits, nous ne le savons pas.
M. Jean Baptiste Akrou a déclaré le jour de la passation des charges, le 30 avril 2011, plus de 509 millions d’argent disponibles. Laissés à son successeur, M. Venance Konan. Mieux, à la suite de la première Assemblée générale de Fraternité Matin tenue depuis plus de quinze ans, en octobre 2010 à l’Ivoire Golf Club, le Conseil d’administration a félicité l’ex-Directeur général et ses chefs de départements pour bonne gestion. Chacun a perçu un bonus parce que tous les comptes de l’entreprise venaient d’être certifiés pour la première fois depuis 40 ans. Faut-il croire que le conseil d’administration et les experts comptables assurant le commissariat aux comptes sont incompétents ou complices ? Ensuite, la Présidence de la République a offert 650 millions pour l’achat d’une rotative. En lieu et place d’une nouvelle machine, c’est une rotative de seconde main qui a été achetée. Depuis son acquisition, elle n’a jamais tourné correctement durant un mois entier. Les pannes succèdent aux pannes.
Hier, Fraternité Matin tirait en moyenne à 26.000 exemplaires par jour et nous étions de loin 1ers. Aujourd’hui nous sommes tombés à 19.000 exemplaires par jour. Pourquoi avons-nous tant chuté et continuons de dégringoler ? Les ateliers de l’imprimerie sont vides. Que font donc les personnes censées apporter des marchés ?
Tout cela nous inquiète car en raison des quotas imposés à la publicité, nos ressources diminuent. Avec des hypothèques sur nos salaires. Il se murmure qu’un plan de compression portant sur 100 personnes est envisagé. Nous sommes inquiets. Au moment où M. Venance Konan célèbre la bonne gouvernance dans ses éditoriaux, il vient de licencier Alhouceine Sylla parce qu’il a révélé que 60% des achats se font en dehors du service d’achat dont il a la charge. Au vu de tous ces indicateurs, l’avenir nous parait incertain avec le duo Venance Konan – Koné Moussa. Faut-il le rappeler, M. Koné Moussa est le premier DGA de l’histoire de Fraternité Matin à être nommé à ce poste. A sa nomination, il a été présenté comme gestionnaire chevronné. Force est de constater aujourd’hui que c’est tout le contraire qu’il nous démontre. Ses tendances dépensières avec la réfection à coup de millions de son bureau ont alerté les travailleurs. Depuis lors, il accumule les entraves à l’orthodoxie de la bonne gestion.
Même s’il a été grand journaliste, Venance Konan semble être dépassé aujourd’hui. Dépassé par les enjeux de la réconciliation et de la paix. Dépassé par la gestion d’un journal d’Etat ouvert à toutes les sensibilités. La ligne éditoriale actuelle de Fraternité Matin ne rassemble pas les Ivoiriens qui du coup s’en détournent ! Le Président Ouattara a, lui-même, récemment reproché aux journalistes ivoiriens dont ceux de Fraternité Matin, leur trop grand militantisme. Ceci est donc un SOS pour plus de 300 familles menacées par les errements de Venance Konan à Fraternité Matin. Merci de nous aider à faire connaitre nos préoccupations »