AKWABA !!!

COTE D'IVOIRE
ni Esaclave, ni Soumise
Souveraine

dimanche 2 février 2014

"The Guardian" ridiculise François Hollande

Photo: Le très sérieux quotidien anglais en Une ce matin

Hollande sortant d'un pub court pour éviter la pluie, en arrière plan Cameron; le Blog de  Wohi
La volonté est clairement d'humilier le Président Français avec cette photo pour le moins surprenante en Une du quotidien Anglais, pourtant très sérieux, The Guardian. 
 
Pour illustrer la visite de François Hollande en Grande Bretagne, le quotidien a choisi de mettre en Une et une énorme une photo du Président en train de courir avec les joues gonflées. 
 
"Alors bien mangé monsieur le Président ?" titre le Guardian, sans que l'on comprenne très bien l'intérêt de cette question... 

En fait, cette photo a été faite alors que le Président sortait d'un pub et qu'il courait pour échapper à la pluie pour rejoindre sa voiture. 

C'est le deuxième incident en moins de 24 heures à Londres.
Comme vous le racontait dès hier soir, jeanmarcmorandini.com , un accrochage a eu lieu hier pendant la conférence de presse avec un journaliste anglais.
Lors d'une conférence de presse réunissant François Hollande et David Cameron à l'occasion d'un sommet franco-britannique à Brize Norton (Royaume-Uni), un journaliste politique influent du Daily Telegraph (proche des Conservateurs), Christopher Hope, a interrogé le président français sur l'économie et l'Europe, avant d'aborder la question de sa vie privée. 

" Monsieur le président, je sais que c'est un sujet très sensible pour vous. Pensez-vous que votre vie privée a fait de la France la risée du monde entier, avez-vous encore une liaison avec Julie Gayet et auriez-vous aimé qu'elle soit là? ", a interrogé le journaliste. 

François Hollande a longuement répondu à la première question, avant d'ajouter: "Pour l'autre question que vous m'avez posée, je n'y répondrai pas". 

ANTIDOPAGE: Liste des INTERDICTIONS 2014

Code mondial antidopage
LISTE DES INTERDICTIONS 2014
STANDARD INTERNATIONAL


Le texte officiel de la Liste des interdictions sera tenu à jour par l'AMA et publié en anglais et en français. La version anglaise fera autorité en cas de divergence entre les deux versions.



Cette liste entrera en vigueur le 1er janvier 2014.


se Doper c'est Tricher, le Blog de Wohi

En conformité avec l’article 4.2.2 du Code mondial antidopage, toutes les substances interdites doivent être considérées comme des «substances spécifiées» sauf les substances dans les classes S1, S2, S4.4, S4.5, S6.a, et les méthodes interdites M1, M2 et M3.

  
SUBSTANCES ET MÉTHODES INTERDITES EN PERMANENCE (EN ET HORS COMPÉTITION)

SUBSTANCES INTERDITES

S0. SUBSTANCES NON APPROUVÉES
Toute substance pharmacologique non incluse dans une section de la Liste ci-dessous et qui n’est pas actuellement approuvée pour une utilisation thérapeutique chez l’Homme par une autorité gouvernementale réglementaire de la Santé (par ex. médicaments en développement préclinique ou clinique ou qui ne sont plus disponibles, médicaments à façon, substances approuvées seulement pour usage vétérinaire) est interdite en permanence.


S1. AGENTS ANABOLISANTS
Les agents anabolisants sont interdits.

a. SAA exogènes*, incluant :
1-androstènediol (5α-androst-1-ène-3β,17β-diol ); 1-androstènedione (5α-androst-1-ène-3,17-dione); bolandiol (estr-4-ène-3β,17β-diol); bolastérone; boldénone; boldione (androsta-1,4-diène-3,17-dione); calustérone; clostébol; danazol ([1,2]oxazolo[4',5':2,3]prégna-4-ène-20-yn-17α-ol);
 

Liste des interdictions 2014


3.déhydrochlorméthyltestostérone (4-chloro-17β-hydroxy-17α-méthylandrosta-1,4-diène-3-one); désoxyméthyltestostérone (17α-méthyl-5α-androst-2-ène-
17β-ol); drostanolone; éthylestrénol (19-norprégna-4-ène-17α-ol); fluoxymestérone; formébolone; furazabol (17α-méthyl[1,2,5]oxadiazolo[3',4':2,3]-5α-androstane-17β-ol); gestrinone; 4-hydroxytestostérone (4,17β-dihydroxyandrost-4-ène-3-one); mestanolone; mestérolone; métandiénone (17β-hydroxy-17α-méthylandrosta-1,4-diène-3-one); méténolone; méthandriol; méthastérone (17β-hydroxy-2α,17α-diméthyl-5α-androstane-3-one); méthyldiénolone (17β-hydroxy-17α-méthylestra-4,9-diène-3-one); méthyl-1-testostérone (17β-hydroxy-17α-méthyl-5α-androst-1-ène-3-one); méthylnortestostérone (17β-hydroxy-17α-méthylestr-4-en-3-one); méthyltestostérone; métribolone (méthyltriènolone, 17β-hydroxy-17α-méthylestra-4,9,11-triène-3-one); mibolérone; nandrolone; 19-norandrostènedione (estr-4-ène-3,17-dione); norbolétone; norclostébol; noréthandrolone; oxabolone; oxandrolone; oxymestérone; oxymétholone; prostanozol (17β-[(tétrahydropyrane-2-yl)oxy]-1'H-pyrazolo[3,4:2,3]-5α-androstane); quinbolone; stanozolol; stenbolone; 1-testostérone (17β-hydroxy-5α-androst-1-ène-3-one); tétrahydrogestrinone (17-hydroxy-18a-homo-19-nor-17α-prégna-4,9,11-triène-3-one); trenbolone (17β-hydroxyestr-4,9,11-triène-3-one); et autres substances possédant une structure chimique similaire ou un (des) effet(s) biologique(s) similaire(s).


b. SAA endogènes** par administration exogène :
androstènediol (androst-5-ène-3β,17β-diol); androstènedione (androst-4-ène-3,17-dione); dihydrotestostérone (17β-hydroxy-5α-androstan-3-one); prastérone (déhydroépiandrostérone, DHEA, 3β-hydroxyandrost-5-ène-17-one); testostérone;
et les métabolites et isomères suivants, incluant sans s’y limiter :
5α-androstane-3α,17α-diol; 5α-androstane-3α,17β-diol; 5α-androstane-3β,17α-diol; 5α-androstane-3β,17β-diol; androst-4-ène-3α,17α-diol; androst-4-ène-3α,17β-diol; androst-4-ène-3β,17α-diol; androst-5-ène-3α,17α-diol; androst-5-ène-3α,17β-diol; androst-5-ène-3β,17α-diol; 4-androstènediol (androst-4-ène-3β,17β-diol); 5-androstènedione (androst-5-ène-3,17-dione); épi-dihydrotestostérone; épitestostérone; étiocholanolone; 3α-hydroxy-5α-androstan-17-one; 3β-hydroxy-5α-androstan-17-one; 7α-hydroxy-DHEA ; 7β-hydroxy-DHEA ; 7-keto-DHEA; 19-norandrostérone; 19-norétiocholanolone.


2.Autres agents anabolisants, incluant sans s'y limiter :
Clenbutérol, modulateurs sélectifs des récepteurs aux androgènes (SARMs), tibolone, zéranol, zilpatérol.
 

Liste des interdictions 2014 - 11 septembre 2013 
4. Pour les besoins du présent document:
* « exogène » désigne une substance qui ne peut pas être habituellement produite naturellement par l’organisme humain.
** « endogène » désigne une substance qui peut être habituellement produite naturellement par l’organisme humain.


S2. HORMONES PEPTIDIQUES, FACTEURS DE CROISSANCE ET SUBSTANCES APPARENTÉES


Les substances qui suivent, et les autres substances possédant une structure chimique similaire ou un (des) effet(s) biologique(s) similaire(s), sont interdites :
1. Agents stimulants de l’érythropoïèse [par ex. érythropoïétine (EPO), darbépoétine (dEPO), méthoxy polyéthylène glycol-époétine béta (CERA), péginesatide (Hématide), stabilisateurs de facteurs inductibles par l’hypoxie (HIF)];


2. Gonadotrophine chorionique (CG) et hormone lutéinisante (LH) et leurs facteurs de libération, interdites chez le sportif de sexe masculin seulement;


3. Corticotrophines et leurs facteurs de libération;


4. Hormone de croissance (GH) et ses facteurs de libération, et le facteur de croissance analogue à l’insuline-1 (IGF-1);
De plus, les facteurs de croissance suivants sont interdits :
Facteur de croissance dérivé des plaquettes (PDGF), facteur de croissance endothélial vasculaire (VEGF), facteur de croissance des hépatocytes (HGF), facteurs de croissance fibroblastiques (FGF), facteurs de croissance mécaniques (MGF), ainsi que tout autre facteur de croissance influençant, dans le muscle, le tendon ou le ligament, la synthèse/dégradation protéique, la vascularisation, l’utilisation de l’énergie, la capacité régénératrice ou le changement du type de fibre;
et les autres substances possédant une structure chimique similaire ou un (des) effet(s) biologique(s) similaire(s).


S3. BÊTA-2 AGONISTES
Tous les bêta-2 agonistes, y compris tous leurs isomères optiques (par ex. d- et l-) s’il y a lieu sont interdits, sauf le salbutamol inhalé (maximum 1600 microgrammes par 24 heures), le formotérol inhalé (dose maximale délivrée de 54 microgrammes par 24 heures) et le salmétérol administré par inhalation 

Liste des interdictions 2014-11 septembre 2013 5
conformément aux schémas d’administration thérapeutique recommandés par les fabricants.
La présence dans l’urine de salbutamol à une concentration supérieure à 1000 ng/mL ou de formotérol à une concentration supérieure à 40 ng/mL sera présumée ne pas être une utilisation thérapeutique intentionnelle et sera considérée comme un résultat d’analyse anormal, à moins que le sportif ne prouve par une étude de pharmacocinétique contrôlée que ce résultat anormal est bien la conséquence de l’usage d’une dose thérapeutique par inhalation jusqu'à la dose maximale indiquée ci-dessus.


S4. MODULATEURS HORMONAUX ET MÉTABOLIQUES
Les substances suivantes sont interdites:
1. Inhibiteurs d'aromatase, incluant sans s'y limiter: aminoglutéthimide, anastrozole, androsta-1,4,6-triène-3,17-dione (androstatriènedione), 4-androstène-3,6,17 trione (6-oxo), exémestane, formestane, létrozole, testolactone.


2. Modulateurs sélectifs des récepteurs aux oestrogènes (SERM), incluant sans s'y limiter: raloxifène, tamoxifène, torémifène.


3. Autres substances anti-oestrogéniques, incluant sans s'y limiter : clomifène, cyclofénil, fulvestrant.


4. Agents modificateurs de(s) la fonction(s) de la myostatine, incluant sans s’y limiter : les inhibiteurs de la myostatine.


5. Modulateurs métaboliques:
a) Insulins
b) les agonistes du récepteur activé par les proliférateurs des péroxysomes δ (PPARδ) (par ex. GW 1516) et les agonistes de l’axe PPARδ-protéine kinase activée par l’AMP (AMPK) (par ex. AICAR).


S5. DIURÉTIQUES ET AUTRES AGENTS MASQUANTS
Les agents masquants sont interdits. Ils incluent :
Diurétiques, desmopressine, probénécide, succédanés de plasma (par ex. glycérol; administration intraveineuse d’albumine, dextran, hydroxyéthylamidon et mannitol), et autres substances possédant un (des) effet(s) biologique(s) similaire(s). L’administration locale de la félypressine en anesthésie dentaire n’est pas interdite.
Les diurétiques incluent :


Liste des interdictions 2014-11 septembre 2013 6
Acétazolamide, amiloride, bumétanide, canrénone, chlortalidone, acide étacrynique, furosémide, indapamide, métolazone, spironolactone, thiazides (par ex. bendrofluméthiazide, chlorothiazide, hydrochlorothiazide), triamtérène, vaptans (par ex. tolvaptan) et autres substances possédant une structure chimique similaire ou un (des) effet(s) biologique(s) similaire(s) (sauf la drospirénone, le pamabrome et l’administration topique de dorzolamide et brinzolamide, qui ne sont pas interdits).
L’usage en compétition, et hors compétition si applicable, de toute quantité d’une substance étant soumise à un niveau seuil (c’est-à-dire formotérol, salbutamol, cathine, éphédrine, méthyléphédrine et pseudoéphédrine) conjointement avec un diurétique ou un autre agent masquant, requiert la délivrance d’une autorisation d’usage à des fins thérapeutiques spécifique pour cette substance, outre celle obtenue pour le diurétique ou un autre agent masquant.


Liste des interdictions 2014-11 septembre 2013 7


Les 10 disciplines sportives les plus contrôlées en 2010, le Blog de Wohi
 
MÉTHODES INTERDITES

M1. MANIPULATION DE SANG OU DE COMPOSANTS SANGUINS

Ce qui suit est interdit :
1. L’administration ou réintroduction de n’importe quelle quantité de sang autologue, allogénique (homologue) ou hétérologue ou de globules rouges de toute origine dans le système circulatoire.


2. L'amélioration artificielle de la consommation, du transport ou de la libération de l’oxygène incluant, sans s’y limiter, les produits chimiques perfluorés, l’éfaproxiral (RSR13) et les produits d’hémoglobine modifiée (par ex. les substituts de sang à base d’hémoglobine, les produits à base d’hémoglobines réticulées), mais excluant la Supplémentation en oxygène.


3. Toute manipulation intravasculaire de sang ou composant(s) sanguin(s) par des méthodes physiques ou chimiques.


M2. MANIPULATION CHIMIQUE ET PHYSIQUE
Ce qui suit est interdit :
1. La falsification, ou la tentative de falsification, dans le but d'altérer l’intégrité et la validité des échantillons recueillis lors du contrôle du dopage. Cette catégorie comprend, sans s’y limiter, la substitution et/ou l’altération de l’urine (par ex. protéases).


2. Les perfusions intraveineuses et/ou injections de plus de 50 mL par période de 6 heures, sauf celles reçues légitimement dans le cadre d’admissions hospitalières ou lors d’examens cliniques.


M3. DOPAGE GÉNÉTIQUE
Ce qui suit, ayant la capacité potentielle d’améliorer la performance sportive, est interdit :
1. Le transfert de polymères d’acides nucléiques ou d’analogues d’acides nucléiques;


2. L’utilisation de cellules normales ou génétiquement modifiées;


Liste des interdictions 2014-11 septembre 2013 8

 
SUBSTANCES ET MÉTHODES
INTERDITES EN COMPÉTITION

Outre les catégories S0 à S5 et M1 à M3 définies ci-dessus, les catégories suivantes sont interdites en compétition :
 

SUBSTANCES INTERDITES
S6. STIMULANTS
Tous les stimulants, y compris tous leurs isomères optiques (par ex. d- et l) s’il y a lieu, sont interdits, à l’exception des dérivés de l’imidazole en application topique et des stimulants figurant dans le Programme de surveillance 2014*.


Les stimulants incluent :
a : Stimulants non spécifiés :
Adrafinil, amfépramone, amfétamine, amfétaminil, amiphénazol, benfluorex, benzylpipérazine, bromantan, clobenzorex, cocaïne, cropropamide, crotétamide, fencamine, fénétylline, fenfluramine, fenproporex, fonturacétam [4-phenylpiracétam (carphédon)], furfénorex, méfénorex, méphentermine, mésocarb, métamfétamine (d-), p-méthylamphétamine, modafinil, norfenfluramine, phendimétrazine, phenmétrazine, phentermine, prénylamine, prolintane.
Un stimulant qui n’est pas expressément nommé dans cette section est une substance spécifiée.


b : Stimulants spécifiés (exemples):
Benzfétamine, cathine**, cathinone et ses analogues (par ex. méphédrone, méthédrone, α- pyrrolidinovalerophénone), diméthylamphétamine, éphédrine***, epinéphrine**** (adrénaline), étamivan, étilamfétamine, étiléfrine, famprofazone, fenbutrazate, fencamfamine, heptaminol, hydroxyamphétamine (parahydroxyamphétamine), isométheptène, levmétamfétamine, méclofénoxate, méthylènedioxyméthamphétamine, méthyléphedrine***, méthylhéxaneamine (diméthylpentylamine), méthylphénidate, nicéthamide, norfénefrine, octopamine, oxilofrine (méthylsynéphrine), pémoline, pentétrazol, phenprométhamine, propylhexédrine, pseudoéphédrine*****, sélégiline, sibutramine, strychnine, tenamfétamine (méthylènedioxyamphétamine),


Liste des interdictions 2014-11 septembre 2013 9

trimétazidine, tuaminoheptane; et autres substances possédant une structure chimique similaire ou un (des) effet(s) biologique(s) similaire(s).


* Les substances figurant dans le Programme de surveillance 2014 (bupropion, caféine, nicotine, phényléphrine, phénylpropanolamine, pipradrol, synéphrine) ne sont pas considérées comme des substances interdites.


** La cathine est interdite quand sa concentration dans l’urine dépasse 5 microgrammes par millilitre.


*** L’éphédrine et la méthyléphédrine sont interdites quand leurs concentrations respectives dans l’urine dépassent 10 microgrammes par millilitre.


**** L’usage local (par ex. par voie nasale ou ophtalmologique) de l’epinéphrine (adrénaline) ou sa co-administration avec les anesthésiques locaux ne sont pas interdits.


***** La pseudoéphédrine est interdite quand sa concentration dans l’urine dépasse 150 microgrammes par millilitre.


S7. NARCOTIQUES
Ce qui suit est interdit:
Buprénorphine, dextromoramide, diamorphine (héroïne), fentanyl et ses dérivés, hydromorphone, méthadone, morphine, oxycodone, oxymorphone, pentazocine, péthidine.


S8. CANNABINOÏDES
Le Δ9-tétrahydrocannabinol (THC) naturel (par ex. le cannabis, le haschisch, la marijuana) ou synthétique et les cannabimimétiques (par ex. le "Spice", le JWH018, le JWH073, le HU-210) sont interdits.


S9. GLUCOCORTICOÏDES
Tous les glucocorticoïdes sont interdits lorsqu'ils sont administrés par voie orale, intraveineuse, intramusculaire ou rectale.


Liste des interdictions 2014-11 septembre 2013 10

 
SUBSTANCES INTERDITES DANS CERTAINS SPORTS
P1. ALCOOL

L’alcool (éthanol) est interdit en compétition seulement, dans les sports suivants. La détection sera effectuée par éthylométrie et/ou analyse sanguine. Le seuil de violation est équivalent à une concentration sanguine d’alcool de 0,10 g/L.
• Aéronautique (FAI)
• Automobile (FIA)
• Karaté (WKF)
• Motocyclisme (FIM)
• Motonautique (UIM)
• Tir à l’arc (WA)


P2. BÊTA-BLOQUANTS
À moins d’indication contraire, les bêta-bloquants sont interdits en compétition seulement, dans les sports suivants.
• Automobile (FIA)
• Billard (toutes les disciplines) (WCBS)
• Fléchettes (WDF)
• Golf (IGF)
• Ski (FIS) pour le saut à skis, le saut freestyle /halfpipe et le snowboard halfpipe/big air
• Tir (ISSF, IPC) (aussi interdits hors compétition)
• Tir à l’arc (WA) (aussi interdits hors compétition)
Les bêta-bloquants incluent sans s’y limiter :
Acébutolol, alprénolol, aténolol, bétaxolol, bisoprolol, bunolol, cartéolol, carvédilol, céliprolol, esmolol, labétalol, lévobunolol, métipranolol, métoprolol, nadolol, oxprénolol, pindolol, propranolol, sotalol, timolol.

Cybercriminalité: le phénomène des arnaqueurs «brouteurs» en expansion


Valérie Maldonado, chef de l'office cybercriminalité à la Direction centrale de la police judiciaire de Paris.
RSLNMAG/Guillaume Perrin
Par RFI
De nombreux Français se sont déjà fait escroquer sur Internet par de jeunes internautes, qui leur écrivent depuis des cybercafés africains et mentent sur leur âge, leur sexe, leur lieu de résidence. Pour alpaguer leurs victimes, ils inventent toutes sortes d'histoires plus abracadabrantes les unes que les autres. Ces arnaques dites « à la nigériane » ont essaimé en Afrique de l'Ouest et font aujourd'hui des ravages. Les victimes sont surnommées des « mugu » en argot ivoirien; les auteurs de ces infractions des «brouteurs». 
 
Les explication de Valérie Maldonado, commissaire divisionnaire, chef de l'office cybercriminalité à la Direction centrale de la police judiciaire de Paris.

RFI : On parle beaucoup en France du phénomène des « brouteurs », un drôle de nom pour des escroqueries en expansion. De quoi s’agit-il exactement ?

Valérie Maldonado : En fait, c’est un phénomène qui consiste à rentrer en contact avec une victime au moyen de courriels qui lui sont envoyés, de manière à créer des liens et des conversations avec la victime, qui sont souvent relatifs à ce que l’on appelle des « escroqueries à la romance » en quelque sorte.

Donc, il y a vraiment des étapes, dans un scénario qui est bien préparé à l’avance et qui va permettre de mettre en confiance la victime, persuadée d’avoir finalement un échange, une correspondance parfaitement privée.

Dans le scénario qui est prévu, la plupart du temps des fonds sont demandés, qui sont liés à des situations qui sont inventées de pure pièce, en fonction des circonstances. Et puis des liens, finalement affectifs, sont créés avec la victime, qui sont de plus en plus forts. Et il est très difficile du coup pour elle de faire marche arrière dans un processus dans lequel elle considère, évidemment, que celui qu’elle a en face est parfaitement sincère.

Alors ça peut être de l’amour, ça peut être aussi du chantage à la maladie ; 
« Aidez-moi, je ne me sens pas bien » ?

Tous les prétextes sont utilisés. La seule limite, la seule condition : c’est que ça marche. En fait, ils vont être trouvés en fonction des circonstances, en fonction des dialogues qui sont entamés et des sujets qui ont été traités et qui vont faire croire à la vraisemblance de toutes ces situations.

La personne qui est en communication derrière va réfléchir à la façon de faire du chantage, de maintenir une pression sur sa victime. Et la finalité, elle est très précise, c’est d’obtenir un maximum de remise d’argent. Tant que ça marche et tant qu’on peut remettre en quelque sorte une pièce dans la machine en quelque sorte, on continue ces conversations-là.

Le phénomène «des brouteurs» consiste «à rentrer en contact avec une victime au moyen de mails qui lui sont envoyés, de manière à créer des liens et des conversations avec la victime.»REUTERS/Nacho Doce
Mais, il faut être quand même assez naïf pour tomber dans ce genre de piège !

Souvent effectivement, la réflexion qui nous est faite est de dire : mais comment on peut arriver à croire à des montages pareils ? Tout simplement parce qu’en fait les conversations et les contacts qui se font sur Internet ou sur les réseaux sociaux, au travers des échanges mails, sont le reflet de notre société.

Vous avez des gens qui sont plus vulnérables, des gens qui sont en attente de quelque chose et qui pensent avoir trouvé un moyen de communication tout à fait opportun.

Il y a aussi des gens qui sont en détresse, qui se sentent seuls, qui ont besoin de converser, de briser un petit peu la sphère dans laquelle ils se retrouvent. Le dialogue et le montage est suffisamment bien fait, suffisamment personnalisé, pour que la victime soit complètement sous la dépendance des messages ou des conversations qui lui sont renvoyées.

Ça peut aller jusqu’au drame ?

Les préjudices moraux, indépendamment du préjudice financier qui existe, sont extrêmement importants ! La personne est brisée, détruite. Oui, ce sont des processus qui sont complètement dévastateurs pour la victime. Ça peut aller jusqu’à des solutions, on va dire irrémédiables pour certaines d’entre elles.

Le suicide ?

Oui. Ça peut arriver, bien sûr, sur des personnes qui sont complètement désespérées.

Alors pour vos enquêteurs qui remontent le fil justement à l’inverse, et qui essaient de retrouver les auteurs, est-ce que c’est facile ? Est-ce qu’on les retrouve ? Est-ce que par exemple, ils viennent d’un pays ou de plusieurs pays particuliers. Il y a une zone géographique qui s’est spécialisée dans ce genre d’arnaque ?

On va souvent arriver effectivement à des auteurs qui sont hébergés ou qui sont en fait dans les pays d’Afrique de l’Ouest, donc francophones puisque le lien se fait au travers de la langue française. Et pour le coup, la problématique est, une fois identifiée, d’actionner la coopération internationale avec les pays comme le Bénin, comme le Sénégal, tous ces pays comme la Côte d’Ivoire par exemple.

Vous arrivez vraiment à démanteler ces réseaux ?

On a plutôt une démultiplication de ces usages et des scénarios qui sont mis en place. Mais l’efficacité de l’action est liée, justement, à notre capacité à pouvoir développer des relations bilatérales avec ces Etats-là, et des actions de coopération.

Beaucoup des pays cités sont très sensibilisés à la problématique de la cybercriminalité qui devient endémique, trop importante. Certains ont décidé de mettre des actions en place.

Ils veulent agir maintenant ?
Oui, ils veulent agir maintenant parce que les escroqueries, prises dans leur ensemble, vont arriver à discréditer en fait quasiment tout un système économique ou un système de confiance, par rapport à l’utilisation des nouvelles technologies.

Et eux-mêmes sont victimes, en plus, de certaines escroqueries. Donc, il y a une volonté politique évidente, de mettre en place des outils qui vont s’inspirer un petit peu de ce qu’on peut faire aussi en France et qu’ils adaptent aussi à leurs besoins spécifiques. Oui, il y a une volonté politique.