En Inde, Valérie Trierweiler tire un bilan de son expérience de première dame
De Etienne FONTAINE (AFP)
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Valérie Trierweiler, ex compagne de François Hollande, le Blog de Wohi |
Bombay
— Valérie Trierweiler, apparue lundi en Inde pour la première fois
depuis sa séparation d'avec le président François Hollande, a mis en
avant les aspects positifs de son expérience comme première dame, ne
montrant aucune rancoeur sur une période parfois chaotique.
Venue à
Bombay soutenir une fondation de lutte contre la faim, elle a déclaré
se sentir "très bien" et bien envisager l'avenir, dans ses premières
déclarations après l'annonce de sa rupture avec le chef de l'Etat
français.
Après avoir évité de s'exprimer sur ce sujet au début de
sa visite, la journaliste est revenue brièvement sur cette expérience,
au cours d'une conférence de presse de lancement d'une fondation
parrainée par l'ONG Action contre la faim.
"Le bilan, je ne sais pas si c'est à moi de le faire, ou à vous", a-t-elle dit aux journalistes.
"J'y
suis restée dix-neuf mois et je crois que j'ai pu découvrir des gens
que je ne connaissais pas et même une partie de moi-même que j'ignorais.
Je ne sortirai pas de cette expérience de la même façon qu'avant".
Elle
estime avoir "le temps" avant d'envisager son avenir et dit ne jamais
avoir pensé à renoncer à son déplacement, qui s'est déroulé en présence
d'une foule de journalistes et de photographes.
"Je me sens très
bien ici, ce voyage était programmé depuis six mois et envisagé depuis
un an, pour rien au monde je n'aurais failli à cet engagement", a dit
Mme Trierweiler.
"Je remercie les journalistes français d'être
venus s'intéresser à la malnutrition", a-t-elle lancé, rappelant qu'elle
était déjà venue trois fois en Inde.
"Je suis venue la première
fois comme journaliste, la deuxième fois comme première dame et la
troisième fois, qualifiez-le comme vous voulez", a-t-elle déclaré.
La
séparation d'avec Valérie Trierweiler annoncée samedi par le chef de
l'Etat a suscité le soulagement à gauche, mais des commentaires plus
sévères dans l'opposition.
"Clarification nécessaire"
Le
Parti socialiste a vu dans cette étape une "clarification nécessaire",
son premier secrétaire Harlem Désir parlant de François Hollande comme
d'un homme "très sensible" en réponse aux attaques.
Nathalie
Kosciusko-Morizet, candidate UMP (droite) à la mairie de Paris, avait
ainsi vu dans l'annonce de François Hollande "une lettre de
licenciement" plus que de rupture tandis que le député UMP (Union pour
un mouvement populaire) Henri Guaino parlait de "répudiation".
Samedi, le chef de l'Etat français a annoncé qu'il mettait "fin à la vie commune qu'il partageait avec Valérie Trierweiler".
Arrivée
dans la nuit de dimanche à lundi à Bombay, Valérie Trierweiler a visité
un hôpital de référence dans la prise en charge des prématurés avant de
se rendre dans un centre de malnutrition situé dans un bidonville de la
mégalopole indienne.
Apparue souriante et un peu fatiguée, elle a déclaré avoir été "bouleversée" par cette visite dans le service de prénatalité.
"Lorsque
j'ai pris ce matin cet enfant dans les bras, ce bébé vraiment en grande
souffrance de malnutrition, j'ai été bouleversée et je crois que c'est
le moment le plus fort que j'aurai vécu en rentrant de ce voyage", a
déclaré l'ancienne compagne du chef de l'Etat.
Je vais continuer ce combat
Les
journalistes n'ont pas été autorisés à pénétrer dans le service et se
pressaient dans le couloir, où des patients assis sur des bancs de bois
regardaient la cohue, médusés.
En visite dans un centre de
nutrition, elle en est ressortie avec un paquet de la pâte
nutritionnelle donnée aux enfants pour améliorer leur état de santé et a
goûté l'une de ces pâtes.
Priée de dire si elle allait continuer à
s'engager dans la lutte contre la malnutrition elle a répondu : "cela
fait trois ans (...), je vais continuer ce combat".
Accompagnée
notamment de la comédienne Charlotte Valandrey, Valérie Trierweiller
devait assister dans la soirée à un dîner de charité à l'hôtel Taj
Mahal.
Valérie Trierweiler n'était plus apparue en public depuis
les révélations de l'hebdomadaire people Closer sur la liaison de
François Hollande avec l'actrice française Julie Gayet, à la mi-janvier.