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COTE D'IVOIRE
ni Esaclave, ni Soumise
Souveraine

dimanche 5 août 2012

ATTAQUE DU COMMISSARIAT DU 17 ARRONDISSEMENT (YOP-NIANGON)

Au moins 6 morts, 4 forces de l’ordre et deux autres personnes non identifiées ont été tués dans l’attaque du commissariat du 17 ème arrondissement de police (Yopougon Niangon Nord à droite) à Abidjan dans la nuit de samedi à dimanche, ont annoncé des sources proches des forces de l’ordre officielles de Côte-d’Ivoire. L’attaque qui aurait été conduite par une dizaine d’hommes fortement armés de AK-47, s’est produite vers 3H du matin dans cette commune, réputée acquise à Laurent Gbagbo. 

 ‘’ Selon les explications des policiers de garde cette nuit, ces individus étaient venus libérer un membre de leur groupe mis aux arrêts pour consommation de drogue qui avait été arrêté la veille. C’est lors de leur fuite qu’ils ont ouvert le feu sur un détachement des Forces Républicaines de Cote d’Ivoire (FRCI) venus en renfort faisant 6 morts du côté des forces de l’ordre ’’, a-t-il dit, sans plus de précision.

 ‘’Les policiers de garde au 17eme arrondissement ont tout de suite déserté leur poste après les tirs des insurgés qui ont ensuite ouvert la porte de la cellule de la prison et c’est au moment de leur départ qu’une équipe de renfort est arrivée et ils ont tiré sur eux avant de prendre la fuite’’.

Le quartier de Niangon dans la commune de Yopougon, fut le lieu de très violents affrontements entre mars et juin 2011, durant les combats qui avaient opposé miliciens et militaires des camps Gbagbo et Ouattara. L’ONUCI et la force française Licorne sous mandat de l’ONU, avaient finalement aidé les troupes de Ouattara à prendre le dessus sur celles de Laurent Gbagbo. Capturé le 11 avril 2011 par des forces d’élites françaises, Laurent Gbagbo croupit depuis fin novembre 2011 en prison à La Haye (Pays-Bas), où il attend toujours la confirmation ou la non-confirmation des charges retenues contre lui.

Des miliciens pro-Gbagbo et des chefs de guerre de l’ex rébellion devenue FRCI, notamment Ousmane Ben Laden et Chérif Ousmane sont accusés par de nombreuses ONG, de violations massives des droits de l’homme durant ces combats de mars-juin 2011.

La libération des prisonniers par des gangs armées devient de plus en plus récurrent en côte d’ivoire
Connectionivoirienne.net

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