Au moins 6 morts, 4 forces de
l’ordre et deux autres personnes non identifiées ont été tués dans
l’attaque du commissariat du 17 ème arrondissement de police (Yopougon
Niangon Nord à droite) à Abidjan dans la nuit de samedi à dimanche, ont
annoncé des sources proches des forces de l’ordre officielles de
Côte-d’Ivoire. L’attaque qui aurait été conduite par une dizaine
d’hommes fortement armés de AK-47, s’est produite vers 3H du matin dans
cette commune, réputée acquise à Laurent Gbagbo.
‘’ Selon les explications des policiers de garde cette nuit, ces
individus étaient venus libérer un membre de leur groupe mis aux arrêts
pour consommation de drogue qui avait été arrêté la veille. C’est lors
de leur fuite qu’ils ont ouvert le feu sur un détachement des Forces
Républicaines de Cote d’Ivoire (FRCI) venus en renfort faisant 6 morts
du côté des forces de l’ordre ’’, a-t-il dit, sans plus de précision.
‘’Les policiers de garde au 17eme arrondissement ont tout de suite
déserté leur poste après les tirs des insurgés qui ont ensuite ouvert la
porte de la cellule de la prison et c’est au moment de leur départ
qu’une équipe de renfort est arrivée et ils ont tiré sur eux avant de
prendre la fuite’’.
Le quartier de Niangon dans la commune de Yopougon, fut le lieu de
très violents affrontements entre mars et juin 2011, durant les combats
qui avaient opposé miliciens et militaires des camps Gbagbo et Ouattara.
L’ONUCI et la force française Licorne sous mandat de l’ONU, avaient
finalement aidé les troupes de Ouattara à prendre le dessus sur celles
de Laurent Gbagbo. Capturé le 11 avril 2011 par des forces d’élites
françaises, Laurent Gbagbo croupit depuis fin novembre 2011 en prison à
La Haye (Pays-Bas), où il attend toujours la confirmation ou la
non-confirmation des charges retenues contre lui.
Des miliciens pro-Gbagbo et des chefs de guerre de l’ex rébellion
devenue FRCI, notamment Ousmane Ben Laden et Chérif Ousmane sont accusés
par de nombreuses ONG, de violations massives des droits de l’homme
durant ces combats de mars-juin 2011.
La libération des prisonniers par des gangs armées devient de plus en
plus récurrent en côte d’ivoire
Connectionivoirienne.net
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire