AKWABA !!!

COTE D'IVOIRE
ni Esaclave, ni Soumise
Souveraine

lundi 30 mai 2011

QUE CACHE LA SUSPENSION DES SALAIRES DES DEPUTES IVOIRIENS PAR OUATTARA.?

L'acte de suspension de salaires des députés ivoiriens dénoncé par Mamadou Koulibaly président de l'Assemblée Nationale, comme anti-constitutionnel, l'est vraiment. Mais cet acte fait hélas partie d'un vaste programme de main mise sur la Côte d'Ivoire, diaboliquement conçu de longue date. 

jeudi 26 mai 2011

UN PRO OUATTARA RECONNAIT: Vous savez, il y a ceux qui veulent changer les choses et qui n’y arrivent pas. C’est le cas de Gbagbo. Et il y a ceux qui disent, l’ordre est déjà établi, autant faire avec.

le président Sarko et son préfet Ouattara
Appelez-moi DM, 47 ans, américain d’origine sénégalaise, cadre dans un cabinet américain d’évaluation de risque d’investissement. Je rentre d’une mission en Côte d’Ivoire pour le compte d’un de nos clients.
Nous ne pouvions pas manquer, comme certains cabinets concurrents qui avaient aussi leurs hommes en mission, ce grand rendez-vous qui se présentait à nous comme une véritable aubaine pour réactiver nos contacts dans l’entourage des présidents africains, et surtout sonder, dans le cas du nouveau pouvoir ivoirien, ceux que nous appelons dans notre jargon les “back sits”, et qui ne sont rien d’autres que les hommes de l’ombre qui aspirent un jour à être en première ligne. Ceux-là sont plus ouverts, francs, un peu bavard pour certains, que les officiels qui, très souvent, nous tiennent un langage diplomatique, lorsqu’ils savent l’objet de notre visite. Nous avons eu à faire, mes collègues et moi, en plus d’Abidjan, un fructueux déplacement à Yamoussoukro pour assister à l’investiture de monsieur Ouattara Alassane.
C’est dans cette perceptive que je fais la rencontre, parmi tant d’autres, de celui que je nommerais AK, à qui je n’ai pas révélé le but réel de séjour en Côte d’Ivoire, et dont j’ai enregistré la conversation à son insu comme le veut ma profession. Rien de méchant en cela, puisque ce que nous faisons peut être assimilé à de l’espionnage. Nos clients ont besoin de savoir où et avec qui, ils iront faire du business.
Passé de gros contrats pétroliers nécessite un minimum de garantie. Je précise que AK que je voyais pour la troisième fois ne sont pas ses initiales réelles. Je me dois sincèrement de protéger l’identité de cet homme intelligent, sympathique, plein de bon sens, dont on m’a dit après, qu’il a d’énormes chances de rentrer au gouvernement dans les jours à venir. Mon but n’étant pas de l’exposer, j’ai délibérément retiré de notre entretien que je publie en dessous de mon introduction, certains passages qui pourraient amener ses connaissances à l’identifier. A lui-même qui se reconnaitra probablement, je voudrais d’ores et déjà lui présenter mes excuses les plus honnêtes pour l’acte que je pose. Qu’il se rassure, ma nature, mon honneur et mon métier ne me permettront jamais de le porter au grand jour. Seulement voilà, je ne pouvais pas m’empêcher de publier cet aveu fait sur Laurent Gbagbo, cet homme politique que j’admire pour ses idées, son audace et son courage à défier la France qui du reste, pour moi, reste un des maux majeurs pour nous les africains. Ne dit-on pas que le meilleur hommage vient de son adversaire ? AK et moi avons eu un long échange “amical”. C’est peu à peu, astucieusement, comme le veut ma méthode de travail que je l’ai conduit à un jeu de question-réponse. Voici l’extrait concernant uniquement le président Gbagbo que je souhaite partager avec vous, frères africains, pro et anti Gbagbo. Merci pour vos commentaires qui j’en suis sûr seront diamétralement opposés les uns aux autres. C’est ça aussi la beauté de la démocratie qui ne devrait pas nous amener à nous entre-tuer pour le toubab. Que la paix revienne en Côte d’Ivoire.

Moi : Ouf ! Pourrait-on dire. Après tant d’années de lutte, le président Ouattara y est enfin.
AK : Oui, on pourrait voir les choses comme ça. Sauf que nous y sommes pas encore parfaitement. La tâche n’est pas aisée pour être franc avec vous.

Moi : Non, mais, monsieur…
AK : A…

Moi : Pourquoi ? Laurent Gbagbo est en résidence surveillée, le président Ouattara est investi aujourd’hui devant ses pairs africains et Sarkozy…
AK : Oui, ça, c’est le côté cérémonial de la prise du pouvoir. Mais le volet sécuritaire qui est du domaine de l’exercice quotidien du pouvoir, nous le laisse croire. Quand vous avez eu affaire à un adversaire politique chevronné, aussi coriace que Laurent Gbagbo, vous ne racolez pas les morceaux aussi aisément après lui. Son ombre, nous en sommes tous conscients au parti, planera encore sur le mandat du président Ouattara, si Allah nous aide à le conduire à terme. Politique jusqu’au bout des ongles, je crois sincèrement qu’il a préféré cette sortie pour mieux nous discréditer à la face du peuple et des panafricanistes. Nous entendons beaucoup de choses à ce propos. Si son départ avait été autre que celui que nous avons connus, gagner l’estime d’une partie de la population qui répugne le président Ouattara aurait été plus facile par des actes concrets de développement. Mais là, c’est très compliqué pour lui et ses collaborateurs que nous sommes. Il y a une partie de la population qui, quelque soit ce que nous ferons de bien pour elle, ne nous acceptera jamais. Mais ce n’est pas pour autant que nous baisserons les bras dans la voie de la réconciliation.

Moi : Ses principaux généraux ont faits allégeance ! Avec un peu de temps, leurs subalternes suivront certainement…
AK : Ça fera bientôt deux mois que nous les attendons ! (rires) Nous avons l’impression d’être dans une situation savamment orchestrée, où on nous donne la tête et on garde le cœur pour soi. Hors vous conviendrez avec moi que sans le cœur, le corps ne fonctionne pas ! Avec Gbagbo tout est possible. (Rires) Il est d’une perversité hors pair dans son approche de la chose politique, et personne ne peut limiter son champ d’action dans ce domaine. Ce que nous savons, par contre, tous de lui, c’est qu’il affectionne l’adversité. Cela semble l’exciter. Cet homme extrêmement rusé ne vous lâche pas dans un affrontement politique. Vous savez, s’il y a quelque chose que Laurent Gbagbo a parfaitement réussi, c’est son appareil sécuritaire. Cette armée qui a fondu dans la nature est une armée redoutable qui dispose de quatre composantes : les FDS, les milices, la FESCI et les mercenaires, le tout avec encore assez d’armes dissimulées un peu partout sur le territoire que nous cherchons vainement.

Moi : Et pourtant, elle n’est pas parvenue à le maintenir au pouvoir…
AK : C’est là où il y a lieu de s’interroger profondément. Hormis le fait que ce soit à cause de la puissance de feu française, l’on pourrait aussi se demander, comment une armée pour laquelle L’ONUCI et la France ont eues une attention particulière, parce que bien équipée et très bien entrainée (nombreux de ses jeunes officiers font partie des meilleurs de leur promotion), peut-elle décrocher et refuser de rejoindre les nouvelles autorités ? On suppose que si elle a décrochée, c’est parce qu’elle ne voulait plus suivre son chef. Mais pourquoi ne veut-elle pas nous rejoindre dans ce cas alors ?

Moi : Par peur de représailles peut-être !
AK : Je veux bien croire pour ceux qui étaient à des postes de commandements. Mais qu’avons-nous comme moyens pour mener des actions de représailles contres des milliers d’hommes de rang sans attirer les regards de la communauté internationale ? Non, la vraie cause doit être ailleurs. Est-ce un piège qu’on nous a tendu ? Du genre prenez place et nous nous occuperons de vous après. N’oubliez pas que pendant dix ans, elle n’a pas renversé Gbagbo comme nous l’aurions aimé. Aujourd’hui, c’est à ce niveau que se situe notre plus grosse inquiétude. Comment gouverner avec tous ces milliers de militaires dans la nature ? Qu’ils fassent allégeance ou pas, ils resteront, de toute évidence une épée de Damoclès sur nos tète. Si nous leur confions la sécurité du pays, ils pourront nous renverser. Si nous les laissons là où ils sont, ils pourraient mener une attaque depuis leur cachette. Je ne vous le cache pas, notre situation est très inconfortable, au point que beaucoup d’entre nous gardent encore femmes et enfants hors du pays.

Moi : Qu’allez-vous faire maintenant ? Le premier ministre qui est aussi celui de la défense s’attèle à cela je suppose ?
AK : . Il faut que le grand-frère (Ouattara) fasse appelle à quelqu’un de plus étoffé, plus âgé ayant un CV requis pour la fonction. Nous sommes en Afrique et cela est très embarrassant pour beaucoup de se voir appeler tonton en privé et de lui donner du monsieur le premier ministre avec révérence en publique. (Rires)

Moi : Ça a quand même marché avec le président Gbagbo !
AK : C’est la particularité de l’homme Gbagbo ça ! (rires) On croyait lui faire mal en lui demandant de prendre le jeune frère comme PM, il l’a accepté pour plutôt mieux ridiculiser nos amis qui étaient au gouvernement dans l’ordre protocolaire.

Moi : La Licorne et l’ONUCI vous aident à sécuriser le pays, je constate ?
AK : Oui, mais cela nous fait passer pour un pouvoir à la solde de l’étranger et ne rassure ni nos compatriotes quant à la fin de la guerre, ni les éventuels investisseurs qui verront en cette présence un signe d’instabilité. Voilà pourquoi certains au parti disent que même chasser du pouvoir, Laurent Gbagbo codirige la Côte d’Ivoire avec nous. (Rires)

Moi : Vous qui semblez le connaitre, comment le décrirez-vous ?
AK : Vous êtes un Gbagboïste, il me semble ! (rires)

Moi : Non, pas nécessairement… Je suis chez vous, autant me faire une idée autre que celle de la presse !
AK : Nos frères sénégalais sont en général pour le président Ouattara. (Rires) Ou bien, c’est parce que vous vivez aux USA, vous? Non…Il est humain, généreux, très généreux, amusant, aimant la femme (rires)…, et un redoutable adversaire politique pour ce qui me revenait très souvent des amis du parti qui ont eus à bien le côtoyer. Pour ma part, j’ai eu à le rencontrer que quatre fois où il nous à bien fait rire avec des histoires drôles qu’il aime conter pour détendre l’atmosphère. Mais quand nous allions le croiser, la consigne était claire : faire attention à ce qu’il propose comme solution. Car, il a un don inouï de piéger ses adversaires politique qui ont finis par le surnommer le boulanger. (Rires) Oui, c’est vrai, avec Gbagbo vous prenez goût à la politique qui devient un jeu de réflexion excitant. Ce serait faux de dire qu’il ne nous passionne pas tous quelque part.

Moi : A vous entendre, c’est vous plutôt le Gbagboïste ! (rires) Apercevez-vous la noblesse de son combat dont parlent encore ses partisans ?
AK : Noblesse de son combat… Vous savez, il y a ceux qui veulent changer les choses et qui n’y arrivent pas. C’est le cas de Gbagbo. Et il y a ceux qui disent, l’ordre est déjà établi, autant faire avec. Pour le reste, le débat peut être lancé en ayant à cœur la question suivante : avons-nous les moyens nécessaires, en tant qu’africain, d’inverser l’ordre de la domination occidentale? S’il s’en est lui-même remis à l’aide divine, c’est parce qu’il n’avait pas la capacité de l’emporter sur la France.

Moi : Attendez-là, je croyais qu’il s’agissait d’un duel entre lui et le président Ouattara ! (rires)
AK : (Rires) Je vous sais intelligent pour croire que c’en est la principale raison. Il y a un chanteur reggae de chez nous qui dit “ils ont partagés le monde, rien ne m’étonne…”. C’est Tiken Jah.
Moi : Je m’apprêtais à poser une autre question, lorsque je suis interrompu par une tape dans le dos. Qui vois-je en me retournant ? TH, ancien compagnon d’université aux USA. Devenu membre influent du cabinet présidentiel de son pays, il était du voyage avec son président Toute suite, il se lance dans une violente critique, en anglais bien sûr, pour ne pas que les gens nous comprennent, cela, à l’endroit de la France impérialiste qui venait de renverser le président Gbagbo pour installer Ouattara. Je profite pour lui demander : ”what about your boss ? How he is seeing the all situation ?” (et ton patron ? Comment voit-il la situation ? ). Il me répond qu’il n’a pas cessé de se plaindre tout le temps qu’a duré le vol de ce que ce petit (Sarkozy) les ait presque obligé à venir à Yamoussoukro. Ce dernier aurait ironisé à un de ses homologues africain en lui disant : “ça t’ennuierait pas de le provoquer (Sarkozy) pour qu’il te bombarde et qu’il me mette à ta place ? Toi au moins, tu as la forêt que je n’ai pas, moi !“.
Lorsque TH nous quitte, AK qui comprend l’anglais, j’aurai du m’en douter vu son niveau d’étude, me fait remarquer que si TH était dans l’opposition en train de courir après le pouvoir d’état, il n’aurait pas tenu ses propos presque désobligeants à l’endroit de son patron à lui, le président Ouattara. Quand il me demande de quel pays est-il? Je presse de lui dire gentiment qu’il n’y aura pas d’incident diplomatique par ma faute. Il a fallu aller à la recherche d’autres sujets avant de revenir sur celui qui m’intéressait le plus ce jour-là, c’est à dire le président Gbagbo.
Moi : Allez-vous vraiment l’envoyer devant la CPI ?
AK : Je n’en sais rien. Je ne suis pas en charge du dossier. Mais si tel était le cas, nous aurions empirés une situation déjà chaotique de laquelle nous peinons vraiment à sortir. Et puis dans le fond, sommes-nous, nous-mêmes exempts de tout reproche? Ce que je sais, par contre, c’est que plus il sera entre nos mains, moins il sera probable que nous subissions une attaque armée de ses partisans. Cela nous donne donc le temps d’asseoir notre pouvoir avec l’aide de l’armée française à laquelle le grand-frère (Ouattara) a demandé un plan de restructuration de la nôtre en incluant des coopérants français dans sa chaîne de commandement comme au temps du président Houphouët. C’est après cela que nous pourrions être sûrs d’être réellement aux commandes (rires). La politique, c’est aussi l’art de faire diversion. Garder Gbagbo, c’est amener ses partisans à plus réclamer sa libération que contester la légitimité du président Ouattara.

Moi : Entre nous, de vous à moi, la présidentielle, vous l’avez vraiment remportés ? Parce que sur le net, j’ai vu des preuves…
AK : (Eclats de rires) Eh bien là, vous vous êtes dévoilés maintenant ! Vous êtes pour Gbagbo (rires). Vous savez, il y a un proverbe chez nous qui dit, et je cite : quand vous avez faim et qu’on vous donne à manger, vous ne vous demandez pas, si les mains qui ont cuisiné la nourriture étaient sales. Nous avons le pouvoir et nous avons l’intention de l’exercer pleinement. La polémique des élections, c’est du passé. (Rires)

Moi : Il va falloir compter avec la résistance dite patriotique de Blé Goudé alors !
AK : Mais elle était là avec ses meetings qui coutaient au contribuable, et puis nous sommes arrivés au pouvoir ! Vous savez, elle était d’ordre pécuniaire. Et comme ils n’ont plus les caisses de l’état et qu’ils vivent dans des conditions déplorables au Ghana, elle s’essoufflera à coup sûr ! Dans peu de temps beaucoup d’entre eux négocieront leur retour pour retrouver le confort de leur palace qui leur manque tant. La seule chose que nous craignons, je vous le répète, ce sont les militaires et non Blé Goudé que d’aucun déclare mort. Lorsque les français nous auront aidés à les mettre sous l’éteignoir, nous rouleront en roue libre. Les partisans de Gbagbo qui, nous le reconnaissons, est un doué de la politique, n’ont pas la persévérance qui est la nôtre. C’est elle qui nous a amenée à acculer leur champion pendant dix ans. Leur machine est décapitée, ils baisseront les bras tôt ou tard. Vous verrez qu’à votre prochaine visite, ils seront tous rentrés dans les rangs. Ya rien en face, comme ils avaient l’habitude de nous le dire.

Moi : Pourtant, pour ce que j’ai entendu de nombreux pro-Gbagbo, vous ne seriez pas au bout de vos peines, parce qu’ils ne vous lâcheront pas !
AK : Ils peuvent menacer. Quand ils se seront remis de la chute de Gbagbo, cela leur passera. (rires)

Côte d'Ivoire: Le retour à grand pas de la FRANCAFRIQUE (source Libération, sans censure)


L’annonce, samedi, du maintien des forces françaises en Côte d’Ivoire confirme les espoirs que place Nicolas Sarkozy dans le nouveau pouvoir. Au grand bénéfice de ses amis Bolloré et Bouygues.
Soudain, des cris de soulagement ont fusé au sein de la communauté française rassemblée sur la base militaire de Port-Bouët, à Abidjan. Nicolas Sarkozy vient d’annoncer la nouvelle que tous espéraient après les semaines de violence exacerbée consécutives à la présidentielle en Côte-d’Ivoire. «Nous garderons toujours des forces militaires ici pour assurer la sécurité de nos ressortissants», a déclaré samedi le chef de l’Etat, après avoir assisté à Yamoussoukro à la cérémonie d’investiture d’Alassane Ouattara. Mais Nicolas Sarkozy de préciser aussitôt : «L’armée française n’est pas là pour assurer la stabilité de quelque gouvernement que ce soit, fût-il un gouvernement ami.»
Ambiguïtés. Des propos qui résument les tâtonnements et les ambiguïtés de la «nouvelle politique africaine» de la France prônée par le Président depuis son élection. Cette annonce contredit en effet la volonté affichée depuis plusieurs années par Paris de retirer ses troupes du bourbier ivoirien. La base militaire permanente du 43e Bima (bataillon d’infanterie de marine) a été fermée en catimini par Paris en 2008, laissant place à l’opération Licorne, censée s’achever après la tenue de la présidentielle ivoirienne. Mais pour le président français, nécessité fait loi. En annonçant le maintien d’une présence militaire à Abidjan, Sarkozy fait d’une pierre deux coups : il répond à une demande insistante de son homologue ivoirien et rassure la communauté française, mais aussi les opérateurs économiques qui espèrent bien toucher les dividendes du rôle crucial joué par Paris dans la chute de Gbagbo.
A Abidjan, tous les observateurs évoquent un «retour en force» de l’ancienne puissance coloniale dans ce qui fut son joyau en Afrique de l’Ouest. Samedi, à Yamoussoukro, Alassane Ouattara a remercié chaleureusement son homologue pour son aide, tandis que le millier d’invités l’ovationnait. Les deux hommes entretiennent des relations d’amitié depuis des années. «L’intervention de Licorne n’aurait sans doute pas été possible sans la force de ce lien», estime un conseiller du président ivoirien. Mais le pouvoir d’Alassane Ouattara reste très vulnérable. Depuis l’effondrement du régime de Gbagbo, la sécurité du pays est assumée de facto par les Forces républicaines de Côte-d’Ivoire (FRCI), composées d’anciens rebelles et de soldats de fortune. Pas très rassurant. «Quand le nouveau président se rend à l’aéroport d’Abidjan pour un déplacement à l’étranger, la force Licorne se déploie sur les principaux axes et carrefours sur son itinéraire», remarque un observateur étranger.
D’après une source diplomatique, Ouattara voudrait que Paris maintienne la force Licorne, déployée depuis 2002, le temps de stabiliser son régime. Il semble avoir été entendu, même si la France va réduire la voilure. Actuellement, environ 1 100 hommes sont présents sur le sol ivoirien. Une partie des militaires qui resteront seront chargés de former la future armée réunifiée que Ouattara appelle de ses vœux. C’est le retour de la bonne vieille coopération militaire, gelée après le bombardement d’un campement français à Bouaké, en 2004, par un avion de l’armée de Gbagbo, faisant 9 morts parmi les soldats de Licorne. Mais ce n’est pas tout : pris en charge par Paris, un colonel français vient d’être nommé conseiller militaire auprès du président Ouattara. Cela faisait des années qu’un tel poste n’avait pas été créé dans une ex-colonie en Afrique.
Ce retour à des pratiques anciennes ne manquera pas de faire bondir les détracteurs de la «Françafrique». Dans les mois qui viennent, ils scruteront à la loupe les contrats qui seront signés par le nouveau régime avec les entreprises tricolores. D’après la Lettre du continent, le Premier ministre, François Fillon, est attendu à Abidjan le 14 juillet, à la tête d’une forte délégation de patrons de l’Hexagone. Malgré une décennie de crise et au-delà des diatribes antifrançaises du camp Gbagbo, l’ex-puissance coloniale reste le premier partenaire commercial de la Côte-d’Ivoire, où 600 PME françaises sont implantées, dont 140 filiales de grands groupes (Bouygues, BNP Paribas, Société générale, Total, Accor…). Leur contribution au PIB ivoirien atteint les 30%.
Table d’honneur. Mais dans un premier temps, pour certains, il va s’agir surtout de faire acte d’allégeance aux nouvelles autorités. Samedi, à Yamoussoukro, on remarquait la présence de Vincent Bolloré assis dans les premiers rangs de l’amphithéâtre de la Fondation Houphouët-Boigny, aux côtés de son ancien bras droit, l’ex-ministre Michel Roussin, aujourd’hui chez Veolia. Pour l’industriel français, la Côte d’Ivoire revêt un intérêt stratégique. Depuis 2004, il dispose d’un monopole sur le port à conteneurs d’Abidjan, le plus important d’Afrique de l’Ouest. Bolloré l’avait obtenu de gré à gré des mains du président Gbagbo, provoquant la colère de Patrick Achi, l’actuel ministre des Infrastructures et porte-parole de Ouattara. Que va faire le nouveau régime ? Peut-il congédier un industriel qui pèse lourd en termes d’emplois ? Un acteur de la scène économique locale assure que les temps vont changer : «Si Ouattara ne va pas annuler la concession du port octroyée par Gbagbo à Bolloré, il fera en sorte qu’il ne dispose plus d’un statut hors norme en Côte-d’Ivoire.»
En 2008, l’entrepreneur français avait été fait commandeur de l’ordre du mérite ivoirien par Laurent Gbagbo. Lors du dernier scrutin présidentiel, la campagne du sortant avait été conçue par Euro RSCG, une filiale d’Havas, dont le principal actionnaire n’est autre que… Bolloré. Vendredi soir, à la veille de la cérémonie d’investiture, Ouattara organisait un dîner au bord de la piscine de l’hôtel Président de Yamoussoukro pour ses invités étrangers. A la table d’honneur, en face de Martin Bouygues : l’inévitable Bolloré. «N’est-ce pas l’ami personnel du président français, celui qui lui a prêté son yacht après son accession à l’Elysée ?» glissait un conseiller de Ouattara, apparemment résigné.

Source : Libération

samedi 21 mai 2011

CÔTE D'IVOIRE: Preuve d'une liquidation programmée

ADO, le liquidateur principal de la CI
Tous les ivoiriens se souviennent des années de gouvernance de Ouattara sous le règne de FHB agonisant. Toutes ces privatisations, les marchés publiques nationaux au gré à gré, les réductions de salaires, les salaires à double vitesse (différents salaires pour le même emploi chez le même employeur (l'Etat), les licenciements et autres chômages techniques, les déflations de travailleurs du publique,... la liquidation totale de l'Etat. Nous sentons à nouveau aujourd'hui, les prémices d'une liquidation programmée de la Côte d'Ivoire depuis la prise du pouvoir de Ouattara, le 11 avril 2011, après le coup d'état opéré par les forces françaises licorne contre Laurent Gbagbo, élu par le peuple ivoirien, le 28 novembre 2010.

CÔTE D'IVOIRE: La Recolonisation en marche

Plusieurs indicateurs qui montrent que la CI est bel et bien entrain d'être recolonisée 

Le dernier message de Dieu par Kone Malachi

Nous vous livrons ce dernier message du Pasteur Koné Malachi, tel que reçu de lui sans modification aucune. Précisons que l'homme de Dieu a confirmé qu'il en était l'honneur. Que chacun selon sa foi et surtout selon que le Saint Esprit l'en convainc, se fasse son propre jugement sur le dénouement ici annoncé, de la crise ivoirienne.

mardi 17 mai 2011

CI: MENACE SUR L'INVESTITURE DE OUATTARA (des FDS non ralliés se font entendre)

Cette info reste a être vérifiée
 
A l’attention de la population e t au-delà.
 
La déclaration des FDS non ralliés, qui a été relayée intégralement par téléphone sur un numéro masqué au quotidien l’inter, depuis leur base se veut une mise en garde sérieuse contre le régime Ouattara.
Ces militaires restés fidèles à la constitution ivoirienne, exigent la libération immédiate et sans conditions de Laurent Gbagbo et ses proches.
 
  • Demandent à Mr Ouattara de renoncer à l’investiture qu’il compte organiser le samedi 21 mai prochain.
  •  Demandent au chefs d’état voulant se rendre à cette mascarade d’événement, d’y renoncer.
  •  Attendent le mot d`ordre du Général, avant d`entrer en action .
  •  Demandent aux populations ivoiriennes de quitter le territoire ivoirien situé dans les potentielles zones de combats avant le 21 mai 2011.
  •  sont déterminés à renverser la situation, ils dénoncent, au passage, des exactions et exécutions sommaires sur des partisans du chef de l`Etat, son excellence Laurent Gbagbo, dans la commune de Yopougon et en interpellent le Gal Philippe Mangou. «Les partisans et sympathisants du président Laurent Gbagbo ne peuvent plus vivre en paix, ils sont pourchassés et tués.
 
"Nous interpellons toute la communauté nationale et internationale de demander à Alassane Ouattara d`arrêter les épurations, car nos hommes sont sur le terrain avec toutes les preuves. (…). Nous interpellons et demandons au Gal Mangou, s`il est encore le chef d`Etat-major, de demander aux forces rebelles de Côte d`Ivoire de quitter Yopougon. Car à l`heure où nous parlons, ces forces continuent d`y perpétrer des exécutions sommaires et des arrestations arbitraires, et le général Mangou sera tenu pour responsable de tous ces faits, s`il ne réagit pas à temps. Nous lui demandons de leur dire de libérer les jeunes innocents emprisonnés dans un magasin de la station Lubafrique de Niangon au terminus 27, sous-prétexte qu`ils seraient des miliciens et à qui ils réclament la somme de 10.000 francs CFA pour les libérer."
 Ces soldats pro-Côte d’Ivoire, qui demandent à la population de commencer déjà à sécher ses larmes, ne cachent pas leur connexion avec leurs camarades, qui ont créé un base à l`Ouest.
 
« Nous remercions et encourageons nos amis qui se battent contre les forces rebelles à l`Ouest et sur toute l`étendue du territoire national»,
concluent-ils dans ce message, qui achève de convaincre quant à aux lendemains toujours incertains en Côte d`Ivoire.
 
Affaire à suivre…

Crise Ivoirienne: ET SI ON Y REGARDAIT PLUS SEREINEMENT

Par Minga Wohi
La crise ivoirienne suscite beaucoup de passions, et est elle même exacerbée par de très fortes passions partisanes. Celles ci empêchent plusieurs observateurs de se poser les vraies questions.

ADO le candidat dit de l'étranger vs LG dit 1OO% Ivoirien

  • Quelle est la véritable origine de cette qui dure depuis 2002?
  • Des élections justes, équitables et transparentes pouvaient elles couronner tout ce processus de sortie de crise?
  • Qui a vraiment gagné ces élections?
  • Pourquoi la communauté dite internationale a t elle agit comme elle l'a fait en Côte d'Ivoire?
  • Pourquoi les pays africains se sont ils ainsi déculottés en endossant les injonctions des occidentaux?


Pour nous aider à emprunter le sentier  de la réflexion sereine et dépassionnée, nous vous proposons ce document intéressant du JOURNAL AFRIQUE EXPANSION.

Bonne lecture

Crise Ivoirienne: ET SI ON Y REGARDAIT PLUS SEREINEMENT

La crise ivoirienne suscite beaucoup de passions, et est elle même exacerbée par de très fortes passions partisanes. Celles ci empêchent plusieurs observateurs de se poser les vraies questions.
Quel est la véritable oigine de cette qui dure depuis 2002?
Des &lections juste et transparentes pouvaient elles couronner tout ce pocessus de sotie de crise?
Qui a vraiment gagné ces élections?
Pouquoi la communauté dite internationale a t elle agit comme elle l'a fait en Côte d'Ivoire?
Pourquoi les pays africains se sont ils ainsi deculottés en endossant les injonctions des occidentaux?

Crise Ivoirienne: CHRONOLOGIE DES EVENEMENTS (vue par le Journal Afrique Expansion)


Crise Ivoirienne: CHRONOLOGIE DES EVENEMENTS (vue par le Journal Afrique Expansion)


lundi 16 mai 2011

Pétition pour la libération immédiate de Laurent Gbagbo


Pétition pour la libération immédiate de Laurent Gbagbo / Signer ICI
Laurent Gbagbo, Président constitutionnellement élu en Côte d’Ivoire, investi le 4 décembre 2010, a été livré, le 11 avril 2011, par l’armée française, avec la complicité de l’ONU, à Alassane Ouattara, imposé à la Côte d’Ivoire sur la base de résultats frauduleux illégalement proclamés, mais reconnus par le représentant du secrétaire général de l’ONU, le Coréen Young-jin Choi. A l’écrasement militaire, rappelant les pires heures de sa politique coloniale en Afrique, la France a ajouté l’humiliation dont avait été victime le Congolais Patrice Lumumba avant d’être assassiné il y a un demi-siècle avec la complicité de l’ONU.

Laurent Gbagbo, opposant historique depuis la fin des années 1960 qui a incarné la lutte pour le multipartisme et la démocratie en Côte d’Ivoire, n’a jamais pris les armes et a été élu en 2000. Il a été remis par les éléments de la Force française Licorne à ceux-là même qui ont voulu le renverser par un coup d’Etat militaire en septembre 2002 précipitant la partition du pays et plongeant celui-ci dans une crise meurtrière pour le peuple ivoirien.

Nous, soussignés,
Pacôme Adjourouvi, Albert Bourgi, Guy Labertit, Christian Mensah, Calixthe Beyala, Olympe Bhëly Quenum, Marcel Amondji, Cheikh Oumar Diarrah, Amath Dansokho, Michel Galy, Gaston Kelman, Malick Ndiaye, Hermann Yaméogo, Jean Marie Teno, Francis Kpatindé, Théophile Kouamouo, Léopold Gnininvi, Hervé Emmanuel Nkom...


DÉNONÇONS
l’intervention de la France en Côte d’Ivoire qui outrepasse le mandat de l’ONU et viole le droit international ;
les mensonges d’Etat du gouvernement français et la complaisance de nombreux médias.
les exactions et les tueries perpétrées par les troupes d’Alassane Ouattara contre les partisans de Laurent Gbagbo depuis son arrestation illégale, dont la première victime a été l’ancien ministre de la Justice et de l’Intérieur Désiré Tagro.

CONDAMNONS
la politique guerrière, illégitime et coûteuse, conduite par le Président Sarkozy, avec la complicité des Etats-Unis, de chefs d’Etat d’Afrique et de l’ONU ayant mis sous tutelle la diplomatie africaine.

DEMANDONS
La libération immédiate de Laurent Gbagbo car la réconciliation ne peut se faire en Côte d’Ivoire qu’avec Laurent Gbagbo vivant et libre.

Signez la pétition pour la libération immédiate de Laurent Gbagbo : ICI

mercredi 11 mai 2011

CI: Les nouvelles autorités sur le boulevard de l'Ethnocratie

Quand un pays compte plus de 60 ethnies (reparties sur 19 regions) et que dans les nomminations aux postes clés (juteux pour parler comme l'autre) de l'Etat, l'on ne retrouve que des regions qui ont les affinités linguistiques, cela s'appelle bien du Tribalisme.

LONACI;(Loterie Nationale de Côte d'Ivoire): Issiaka Fofana (DG)
SOTRA (Société de Transport Abidjan): BOUAKE Méité (DG)
CGFCC (Filière Café-Cacao): Massandjé Touré-Lise (DG)
DOUANE: Colonel Major Issa Coulibaly (DG)
TRESOR: Adama Koné (DG)
ACCT (Agent Comptable central du Trésor publique de CI): Kader Coulibaly Aliou
PORT D'ABIDJAN Sié Hien (DG)
PORT DE SAN PEDRO: Hilaire Marcel Lamizana (DG) (d'origine burkinabée)
POSTE DE CI: Konaté Mamadou. (DG)
BFA (banque pour le financement de l'agriculture): Lacina Coulibaly (DG)

mardi 10 mai 2011

La liste des comptes bancaires des membres LMP et des soldats proches de LG saisis par ADO

Nous vous proposons ici la liste des personnes dont les comptes bancaires ont été bloqués sur réquisition du Procureur de la République. Etonnant de ne pas y voir figurer Mamadou Koulibaly (Pr de l'A.N, FPI), Laurent Dona Fologo (conseiller de Gbagbo, LMP), et Miaka Oureto (sg du FPI).

Le Procureur de la République près le Tribunal de Première Instance d'Abidjan Plateau ;

Vu les articles 41, 74 et suivants du code de procédure pénale ; Vu les décisions:

N° 2011/17 /PESC du Conseil du Il Janvier 2011 modifiant la décision 2010/656/ PESC ;

N° 20 11/18/PESC du Conseil du 14 Janvier 2011 modifiant la décision 2010/656/ PESC ;

N° 2011/221/PESC du Conseil du 06 Avril 2011 modifiant la décision 2010/656/PESC ;

du Conseil de l'Union Européenne renouvelant les mesures restrictives instaurées à l'encontre de la Côte d’Ivoire aux fins du gel des avoirs des personnes ci-dessous désignées :

1- Mme ADJOBI CHRISTINE
2- ADJOBI JOCELYN
3- AFFI N'GUESSAN
4- AHOUA N'GUETTA TIMOTHEE
5- AHOUA DON MELLO
6- AKE N'GBO GILBERT MARIE
7- ALI KEITA

8- ATTEBI WILLIAMS
9- ATTEY PHILIPPE
10- BAMBA NADIANA (NADY)
11- BECHIO JEAN JACQUES
12- BLE GOUDE CHARLES
13- BLEHOUE AKA
14- BONI AKISSI DANIELLE CLAVERIE
15- BOHOUN BOUABRE PAUL ANTOINE
16- BRO GREBE GENEVIEVE
17- BROU AMESSAN PIERRE
18- COULIBALY GERVAIS
19- COULlBALY ISSA MALlCK
20- DACOURY-TABLEY LOUIS PHILIPPE
21- DAMANAN ADIA MEDARD DIT PIKAS
22- DALI ZABO ERNEST
23- DALIGOU MONOKO JACQUES ANDRE
24- DALO NOEL LAURENT DESIRE CHARLES
25-DIAGOU GOMONT JEAN-BAPTISTE
26- DIAL! ZIE
27- DIBY KOUAME N'GUETTIA MICHEL
28- DJECOURY BADJO ELISABETH EPOUSE DAGBO JEANINE
29- DJEDJE ALCIDE HILARI
30-MME DJEDJE MAMA SIMONE
31-DJIDJI KADJO ADOLPHE
32- DOGO DJEREKE RAPHAEL
33-DOGOU ALAIN
34- DOHOU ARISTIDE
35-DOKUI PAUL
36- DOMORAUD OPERI BONFISSE
37- DOSSO CHARLES RODEL
38-EHIVET SIMONE GBAGBO
39-EHOURA AWA
40- EKPO WALE BRUNO
41- ETTIEN AMOAKON
42- FOUAD OMAIS
43- GAMMI (PASTEUR)
44-GBAGBO LAURENT
45-GBAGBO MICHEL
46-GBAKO LIKIKOUET ODETTE
47-GBAMANAN DJIDJAN FELICIEN
48- GNAMIEN YAO
49-MME GNAPRI SOUHONON MARIE ODETTE EPSE LOROUGNON
50-MME GNONSOA ANGELE
51- GOSSIO MARCEL
52-GUEDE ZADI MICHEL
53- GUEI FRANCK
54- GUIRIEOULOU EMILE
55-GORE KADER CHARLES
56- IBRAHIM EZZEDINE
57- ISSA HAMED
58-JEAN MARTIN M'BEMBA
59- KADET BERTIN
60- KADIO MOROKO MATHIEU
61-KADYMOND JEAN CLAUDE
62- KASSOUM FADIKA
63- KATA KAKE
64-KATINAN KONE JUSTIN
65- KESSE FEH LAMBERT
66- KAWAR JALLAL
67- KIPRE STEPHANE
68- KLAH KOUE SYVI\NUS
69- KOFFl KOFFl LAZARE
7.0- KONATE NAVIGUE
71- KONE DOFERE
72- PASTEUR KORE Moïse
73- KOUAO NAMOUTIE
74- KOUAME SECRE RICHARD
75- KOUASSl FRANCK ANDERSON
76- KOUASSI OUSSOU
77 MME KOUASSI EPOUSE SESS
78- MME KOUDOU JEANNETTE
79- MME KOUAME ANNE GNAHORE TATRET
80- KOUMOUE KOUADIO AUGUST1N
81- MME LAGO DALEBA ODETTE
82- LAHOUA SOUANGA ETIENNE ALIAS CESAR ETOU
83- LEGRE THIERRY
84- LIDA KOUASSI MOISE
85- LOHOUES ANNE JACQUELINE EPOUSE OBLE
86- MARC RICHMOND
87- MAMADOU BEN SOUMAHORO
88- MAWA COULIBALY
89- MOUSSA REDA
90- MAOUSTAPHA AZIZ
91- NANHIO FELIX
92- N'DA AMETCHI
93- N'GBECHI GHISLAIN
94- N'GBE DENIS
95- N'GOM MOUSTAPHA
96- M'BOUGOUA ABJ BLA1SE
97- N'GUESSAN BLE ALIAS JEAN-BAPT1STE AKROU
98- N'GUESSAN ANOH GILBERT
99- N'GUESSAN YAO THOMAS
100- NYAMIEN MESSOU
101- MME ODEHOUROU GERALDINE
102- OUATTARA GNONZIE
103- OUEGNIN GEORGES ARMAND
104- OULAYE HUBERT
105- OULAI ELOI
106- OTTRO ZIRIGNON LAURENT
107- ROBERT CHARDIN
108- SANOGO YAYA (MAITRE)
109- SANSAN KOUAO
110- SERY KOSSOUGRO EMILE
111- SIKI BLON BLAISE
112- SOKOURI BOHUI
113- SOUMA ANDRE
114- TCHELE HANNY
115-TANO KOUAKOU FELIX
116-TIACOH THOMAS
117- TOGBA NORBERT
118- TOURE AMARA
119- MME TOURE EPSE EBAH
120 – VEHI TOKPA
121-VOHO SAHI ALPHONSE
122- WILIRUEYA
123- YAPO ATSE BENJAMIN
124- YANON YAPO
125- YAO N'DRE PAUL
126- ZADI JACQUES
127- ZAHUI MARCELIN
128- ZAKARIA FELLAH
129- ZOHORE AUBERT
130- GNAKO MARCELIN

MILITAIRES ET ASSIMILES

1- Commandant ABEHI Jean-Noël
2- Colonel AHOUMAN Nathanaël
3- BAI Patrice
4- GNATOA Marc
5- TOURE Moussa Zeguen
6- Colonel Major DASSET
7- Général DOGBO BLE DENIS
8- Capitaine GUEI Badia (Base navale-Marine Nationale
9- Commissaire Principal LOBA Gnango Emmanuel Patrick
10- MAHO Glofiéhi Denis
11- Colonel Major MANGLI Alphonse
12- OUALI Delafosse
13- Lieutenant OURIGOU Bawa (Base Navale-Marine Nationale)
14- Commissaire Principal ROBE Gogo Joachim
15- Colonel Major SAMA DAMALA
16- Commandant SEKA SEKA Anselme
17- Amiral VAGBA Faussignaux
18- Commissaire Divisionnaire YORO Claude

Requiert les banques et établissements financiers de Côte d’Ivoire de bien vouloir empêcher tous mouvements financiers sur les comptes bancaires appartenant aux personnes ci-dessus mentionnées et d’interdire jusqu’à nouvel ordre toutes transactions sur les actions, obligatoires et autres titres détenus par lesdites personnes.

Le Procureur de la République

KOFFI K. SIMPLICE
Magistrat Hors Hiérarchie

lundi 9 mai 2011

L'imposture en CI vue par la Presse Française


prestation de serment de DAO

Après la prestation de serment du putschiste, Alassane Ouattara, la presse française soutient que c'est un précédent que la France et ses alliés viennent de créer. Selon le journal libération, c'est du jamais vu. Pour une même élection, le conseil constitutionnel a investi en espace de quatre mois deux présidents. Alors que le contentieux électoral n'a pas été vidé. Tout le monde sait que les décisions dudit conseil sont sans recours. Puisque c'est l'instance suprême en matière électorale présidentielle. Le journal Humanité ne dit pas le contraire.

Pour ce journal, la prestation du putschiste n'a aucune valeur juridique. Ce n'est pas la communauté dite internationale qui décide à la place des Ivoiriens. Ce journal estime que les pays africains doivent s'attendre à cette forfaiture de la France.

On sait que ce sont les autorités françaises qui ont imposé un président aux Ivoiriens. Et que ce dernier n'aura pour mission que de défendre les intérêts de l'Hexagone. C'est une marionnette au service de l'impérialisme.

Les ressources minières et agricoles de la Cote d'Ivoire seront pillées sans que personne ne dise mot.

Bertina Soro

Source: Le Temps


Odienné: Les hommes de Ouattara organisent un "business honteux" autour de la première dame Simone Gbagbo.

Date : 08/05/2011 | source télédiaspora
Selon une information transmise à M. Alain Toussaint, Conseiller du président GBAGBO, les rebelles de Ouattara font payer 200 FCFA aux femmes pour aller regarder la Première Dame Simone Gbagbo, à travers les fenêtres de sa résidence comme une bête de foire. Et ce, dans l'indifférence coupable des soldats de l'Opération des nations unies, en Cote d’ivoire ( Onuci ) commis pour sa sécurité. Après vérification, un responsable de la division des Droits de l'Homme de l'Onuci, joint au téléphone a promis de faire arrêter ce commerce honteux. Que ne feront pas Ouattara et ses hommes dans ce pays pour avoir de l'argent !

dimanche 8 mai 2011

CI: Les magistrats refusent de reprendre le service.


les nouveaux policiers
et gendarmes de CI

Il a été demandé aux présidents des tribunaux et autres magistrats de regagner leurs postes afin de reprendre le travail, par le gouvernement Ouattara. Cet appel à la reprise a rencontré une fin de non recevoir auprès des hommes de loi. La raison avancée par eux en est toute simple, l'insécurité.

C'est bien troublant cet amateurisme des nouvelles autorités de la Côte d'Ivoire. Voilà un régime qui parvient au pouvoir par la voie des armes en ayant libéré les prisonniers de toutes les villes. Et maintenant, les parvenus au pouvoir exigent des magistrats qui ont pour la plupart contribué à incarcérer autrefois les nouveaux hommes en armes (soldats frci) de reprendre le travail.
Malheureusement, ce sont ces mêmes ex taulards qui servent de policiers, gendarmes devant exercer sous l'autorité des magistrats dans les différentes localités. Les magistrats sont bien fondés à ne pas reprendre le service dans de telles conditions sécuritaires, surtout quand les nouvelles forces de sécurité sont leurs anciens condamnés.
Minga Wohi

jeudi 5 mai 2011

LE BOMBARDEMENT AERIEN DE YOPOUGON PAR L'ONUCI ET LES FORCES FRANCAISES

Trouvez ici quelques images des dégats causés par cette enième violation du mandat de maintien de paix de la part des forces dites impartiales en Côte d'Ivoire. Youpogon la plus grande commune et certainement la plus peuplée d'Abidjan, vit un chaos sans précédent dans l'histoire de ce pays.
Les médias internationaux, les organisations, des droits de l'homme, caritatives et humanitaires sont soudanement silencieuses. Et leur silence est assourdissant, elles qui nous avait habitué à des déclarations des plus fantaisistes et tapageuses.
magasins de petits commerces en ruine


ilot de logements totalement detruits par les obus
des hélicos de la licorne et de l'onuci
pour permettre aux frci de pénetrer facilement dans le secteur


Combattant frci sous emprise de stupéfiant


la preuve que les frci, licorne, et l'onuci s'autorisent l'usage d'armes lourdes
pour des combats qui ont lieu de jour en plein Abidjan
population fuyant les combats et bombardements aériens de la licorne et l'onuci


population fuyant les bombardements aeriens de licorne et onuci


domicile bombardé par les forces aériennes de licorne et onuci
C'est à croire que la "so called" communauté internationale a fait passer en son sein le mot d'ordre: SILENCE, C'EST OUATTARA QUI TUE POUR S'INSTALLER.

dimanche 1 mai 2011

COUP DE COMMUNICATION: Ouattara nomme Charles Konan Banny à la tête de la Commission "vérité-réconciliation"

Pourquoi la montagne risque d'accoucher d'une souris

"A ma gauche se trouve le Premier ministre Charles Konan Banny. Il se trouve ici car nous avons très prochainement l'intention de le nommer président de la Commission pour le dialogue, la vérité et la réconciliation", a déclaré à la presse M. Ouattara, juste avant de recevoir les membres du groupe dit des Elders (Anciens) Desmond Tutu, Kofi Annan et Mary Robinson, au Golf Hotel d'Abidjan.

L'archévèque Desmond Tutu,
prix nobel de paix
Il nous revient que cette commission sera calquée sur le modèle sud-africain. D'où, l'on devine aisément la raison de la présence de Monseigneur Desmond Tutu, prix nobel de la paix qui est présenté comme le père de la version sud-africaine. Mais le cas Côte d'Ivoire peut-il aller à l'école du pays arc-en-ciel. La réelle connaissance (anthropologique, sociologique, culturelle...) de son pays (Afsud) a favorisé le succès de l'initiative du nobel.
Malheureusement, ce qu'il connaît de la Côte d'Ivoire est ce qu'on lui a raconté, ce qu'il a pu lire ça et là. Ne faut-il pas plus que cela, pour parler aux coeurs des ivoiriens profondément divisés afin de jeter les bases d'une réconciliation vraie. A moins qu'il ne s'agisse de faire un show sous les flashes des caméras et autres objectifs.
Aussi convient-il de préciser que le quatuor chargé d'implémenter cet exercice  à un gros handicap; ce sont les membres qui la composent.

Koffi Anan, ex-SG de l'ONU
M. KOFFI Annan, ancien secrétaire général de l'ONU, n'est pas en odeur de sainteté auprès de plusieurs ivoiriens. Ces derniers voient en lui celui qui depuis 2002 auraient pu arrêter tout ça, en aidant à mater la rébellion. Aujourd'hui que dira t-il aux ivoiriens pour les amener à s'accepter, alors qu'il avait l'occasion historique de sauver la CI du chaos monstre qu'elle vit actuellement. Il a le costume du pyromane qui veut jouer les pompiers.







Mme Robinson, ancienne Haut commissaire aux droits de l'homme de l'ONU, a le double "péché" d'être une parfaite inconnue par 99% de la population et d'avoir été fonctionnaire de l'ONU. Tous les observateurs équilibrés de la crise ivoirienne savent pertinemment que tout ce qui est estampillé ONU est vomi par une bonne partie de la population. Que pourra t-elle bien dire au coeur du citoyen lambda, sans mettre en doute sa compétence.




Charles Konan Banny,
ex-premier ministre de CI
M. Charles Konan Banny, n'est nul autre que le Directeur de campagne de Ouattara à Yamoussoukro, qui porte sur ces épaules l'échec de la conduite de sortie de crise en Côte d'Ivoire. Il a été Premier ministre de transition de Laurent Gbagbo de décembre 2005 à mars 2007. Et il a été purement et simplement limogé par le Président Gbagbo à la suite d'un bras de fer qu'avait initié M. Banny suite au scandale des déchets toxiques. Son éviction a beaucoup fait jaser en son temps parce que qualifiée par certains d'humiliante. A priori, toute cette orchestration présume une vengeance. Dès lors, l'état de droit et l'impartialité ne sera pas à l'ordre du jour. 

M. Annan,  Mgr Tutu, Mme Robinson,sont arrivés dimanche à Abidjan. Leur visite de deux jours a pour objectif de promouvoir "l'apaisement et la réconciliation", après une crise post-électorale de plus de quatre mois qui s'est soldée le 11 avril par l'arrestation de l'ex-président Laurent Gbagbo et l'arrivée au pouvoir d'Alassane Ouattara.

En attendant de voir comment va se faire tout ceci. Le jeu semble bien pipé d'avance quand on parle des auditions de L. Gbagbo le mercredi 04 mai prochain. Et surtout que cette initiative semble bien plus une opération pour Ouattara pour redorer son blason et angéliser son image quelque peu écorner par les massacres de Duékoué. 

Nous craignons que la montagne n'accouche d'une souris.

Minga Wohi