Source : Le Nouveau Courrier
Jusqu’à ce que nous mettions sous presse, le régisseur des Eléphants, M. Yapi, était encore aux mains des autorités aéroportuaires de Douala (Cameroun) où il était en transit pour Malabo, en Guinée Equatoriale.
Sale quart d’heure pour le régisseur des Eléphants footballeurs qui participent en ce moment à la coupe d’Afrique des nations. Leur régisseur, selon une source aéroportuaire à Douala, a été arrêtée dans la soirée du lundi 6 février avec une forte somme d’argent qu’il ne devait pas transporter sur lui comme il le fait. Les autorités camerounaises qui ont mis M. Yapi aux arrêts lui reprochent de n’avoir pas dans ses bagages les documents autorisés pour le transport d’une telle somme dont le montant n’a pas été révélé au Nouveau Courrier. Pour avoir le cœur net sur le fait que cet argent n’est pas le fruit de blanchiment ou d’une transaction illicite, une enquête a été ordonnée séance tenante par les autorités camerounaises, qui devaient entrer en contact avec leurs homologues ivoiriens. D’autant plus qu’il n’est pas autorisé, au regard des conventions internationales, de passer les frontières avec de très fortes sommes d’argent.
La méfiance internationale sur l'argent du trafic de drogue, du diamant de guerre, etc., oblige les Etats à interdire le passage des frontières avec autant de liquidité, sans avoir sur soi des papiers officiels. L’on se rappelle qu’un membre de la Fédération ivoirienne de Football (Fif), à l’époque avait été assassiné à Lagos au Nigeria parce qu’il avait en sa possession une forte somme d’argent.
La méfiance internationale sur l'argent du trafic de drogue, du diamant de guerre, etc., oblige les Etats à interdire le passage des frontières avec autant de liquidité, sans avoir sur soi des papiers officiels. L’on se rappelle qu’un membre de la Fédération ivoirienne de Football (Fif), à l’époque avait été assassiné à Lagos au Nigeria parce qu’il avait en sa possession une forte somme d’argent.
Ce nouveau scandale démontre la légèreté avérée des autorités fédérales, avec à leur tête Sidy Diallo. Elles ont choisi de favoriser la circulation de devises conséquentes, en lieu et place de transferts de banque à banque ou de transport dans des valises diplomatiques. Le rôle de la Douane ivoirienne qui a permis au régisseur de quitter le pays avec une facilité déconcertante rattrapée ne peut, bien évidemment, pas être éludé. Informé de la situation dans le pays où il est en poste, l’ambassadeur de Côte d’Ivoire au Cameroun, Adama Dosso, qui réside à Yaoundé, a dû se rendre illico presto à Douala dans la soirée d’hier. Joint sur place, le diplomate ivoirien, après avoir confirmé l’information de l’arrestation du régisseur des Eléphants, a dit être entré en contact avec les autorités camerounaises pour obtenir la libération de son compatriote.
Gilles Naismo
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