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COTE D'IVOIRE
ni Esaclave, ni Soumise
Souveraine

vendredi 8 juillet 2011

CHEFS D'ACCUSATION CONTRE LES PRO GBAGBO: Constitution de BANDES ARMEES

Vous avez dit bandes armées ! Mais le MPCI, MPIGO, FAFN,...c'était....?
Source : Notre voie : (Auteur : Boga Sivori )

les bandes armées de Ouattara
dans les rue d'Abidjan
C’est quasiment hilarant de voir au nombre des chefs d’accusation contre le président Gbagbo et ses camarades arrêtés et poursuivis devant les tribunaux, le délit de « constitution de bandes armées ». L’adage qui soutient que le vainqueur d’une guerre tente toujours d’écrire l’histoire dudit conflit se vérifie ainsi. Parce qu’à la vérité, les Ivoiriens, témoins de leur temps,connaissent tous l’histoire de cette guerre faite à la Côte d’Ivoire qui a démarré en septembre 2002 pour s’achever en avril 2011 au profit d’Alassane Dramane Ouattara. En effet, quand la guerre du contrôle de l’ex-rébellion a éclaté entre les pro-Ouattara conduits par Soro Guillaume et les pro-Ibrahim Coulibaly dit IB conduits par Kass, Koné Zakaria, l’un des chefs de guerre fidèle à Alassane Dramane Ouattara, a révélé au cour d’un meeting à Mankono, ce qui suit : « Nous avons pris les armes pour que Alassane Dramane Ouattara devienne Président. C’est Alassane Dramane Ouattara qui nous entretenait quand nous étions au Burkina-Faso en nous envoyant 25 millions fcfa par mois ». Ces propos du chef de guerre, Koné Zakaria, n’ont jamais été démentis. Il ne pouvait d’ailleurs en être autrement. Car les faits ont confirmé les déclarations de ce proche de Ouattara.
Il convient de faire remarquer qu’au moment où Koné Zakaria affirmait que ses camarades et lui avaient pris les armes pour que Alassane Dramane Ouattara soit président de la République, l’ex-rébellion n’était ni plus ni moins qu’une bande armée.
En revanche, le président Gbagbo a été président de la République de Côte d’Ivoire du 26 octobre 2000 au 11 avril 2011, jour du coup d’Etat de la France. En cette qualité, il était le chef suprême des forces armées nationales de Côte d’Ivoire (FANCI). C’est cette armée nationale qui a été attaquée dans la nuit du 18 au 19 septembre 2002 par la bande armée qu’était l’ex-rébellion armée.
Le Président Gbagbo n’a donc jamais constitué de bandes armées. Il n’en avait pas besoin car il avait avec lui, l’armée nationale qui aurait gagné cette guerre n’eût été l’intrusion de l’armée française et de la force onusienne stationnée en Côte d’Ivoire. Alors si l’on doit dans ce pays poursuivre des gens pour constitution de bandes armées, ce n’est pas du côté du président Gbagbo et de ses camarades qu’il faut regarder.
En réalité ce qui se passe en Côte d’Ivoire, c’est ce qu’on appelle la justice des “vainqueurs”. Une Justice qui consiste à transformer les victimes en bourreaux. Mais il convient de faire remarquer qu’on n’est jamais assez fort pour être toujours vainqueur. C’est sûrement ce qui a inspiré le politologue français Edgar Pisani quand il affirmait : “Quand on est au pouvoir, il faut agir en ayant à l’esprit qu’on peut un jour passer dans l’opposition. Et quand on est dans l’opposition, il faut agir en ayant à l’esprit qu’on peut arriver un jour au pouvoir”.

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