Hermann ABOA, journaliste RTI |
«Appel à l’insurrection, usurpation de titre », entre autres, sont les chefs d’accusation retenus contre le journaliste.
Le mercredi 20 juillet, dans le cadre de l’appel lancé récemment par le procureur de la République à l’endroit du président Laurent Gbagbo et ses proches afin qu’ils négocient le dégel de leurs avoirs, Hermann Aboa s’est rendu dans un bureau situé à Cocody-Angré pour les formalités d’usage. Mais le procureur Djè qui devait le recevoir était absent. C’est alors que lendemain, il est reparti sur les lieux où finalement, il a rencontré le magistrat en question. 5 heures, c’est le temps qu’a duré son audition au terme de laquelle, le journaliste sorti récemment de sa cachette, a été mis aux arrêts. Hier, à 16 h, au moment où nous mettions sous presse, il était gardé dans un commissariat de police, en attendant qu’il soit transféré dans une prison du camp de gendarmerie d’Agban, à Abidjan. La MACA, toujours en réfection, ne pouvant pas l’accueillir.
Ce nouveau dossier sensible qui vient de s’ouvrir sur les hommes de média accusés d’être proches du président Gbagbo, rappelle combien la liberté de la presse en Côte d’Ivoire a atteint des proportions plus qu’inquiétantes. Hermann Aboa, s’en va donc rejoindre dans les geôles du nouveau pouvoir, Franck Anderson Kouassi, Armand Bohui Komé, Serges Boguhé et Germain Guézé. Toute une équipe rédactionnelle aux sièges écarlates à sauver au nom de la liberté de la presse !
Schadé Adédé
Source: Notre voie
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