Selon les nouvelles infos qui viennent de nous parvenir dans l'affaire du prof d'hist-géo arrêté par les frci à Daloa, ledit prof dont nous déclinons maintenant l'identité, M. Kamenan Appolinaire, n'a pas pu être emporté par les frci qui étaient venus l'embarquer.
En effet, les frci venus exécuter l'ordre du "commissaire" Beck du 3e arrondissement, de ramener manu militari, le prof, n'ont pu parvenir à leur fin. Les exécutants étaient conduits par un sergent-chef, chef de délégation (ancien mécano du proviseur du lycée 4), un lieutenant (ancien ménuisier bien connu dans la ville), sous les ordres du sergent-chef, et 2 autres soldats (admettez avec nous que ceci est bien intrigant, quel étrange ordre hiérarchique!).
Ceux-ci ont rencontré une farouche résistance de la part des proviseurs des lycées 2 et 4, des élèves et des collègues du prof sans distinction de bords et d'ethnie. Sur leur insistance de l'emmener coûte que coûte, le proviseur, a joint le commissaire mandataire, pour poliment lui demander de sursoir à son initiative. Ce dernier a opposé son refus catégorique.
Cependant, ses éléments ont été contraints de retourner brédouilles, parce que le proviseur a finalement dû avoir recours au "commandant" Diakité, SG aux affaires civiles et politiques des frci à Daloa, n°2 de Wattao. Celui-ci a imédiatement ordonné que ces éléments encombrants et indélicats quittent les lieux.
Aussi, a t-il instruit le Lieutenant Gohoulou de conduire une délégation aux lycées 2 et 4, pour présenter les excuses des frci au corps administratif, enseignant et aux élèves. Il a assuré que tous les fautifs seront entendus et à défaut d'une incarcération, ils seront radiés. Il a fini par dire que toutes les dispositions seront prise pour que de telles bavures n'aient plus lieu.
Nonobstant les assurances, ces dérives marquent l'esprit des citadins de marques indélébiles et attisent le spectre de l'insécurité sur la ville.
Au délà des promesses, nous attendons de voir comment les nouvelles autorités vont maîtriser leurs ouailles.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire