ADO- solutions pour la Côte d’Ivoire : La MACA réhabilitée à trois milliards

ADO- solutions pour la Côte d’Ivoire : La MACA réhabilitée à trois milliards, les universités en souffrance : quand l’envie de vengeance sur les pro-gbagbo est plus forte que tout.

Source : Telediaspora.net

les ruines de l'université d'Abobo Adjamé

La maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA) est prête. Bien prête ! La peinture n’a pas encore séché, mais elle a déjà accueilli ses premiers prisonniers, parmi lesquels le journaliste Herman Aboa et autres partisans de GBAGBO que Ouattara avait hâte d’envoyer crécher. Et pour eux seulement le sacrifice en valait bien la peine. En ces temps de vache maigre où la France de Fillon se targue de payer les salaires des ivoiriens, Ouattara a pu rassembler trois milliards de francs CFA pour  réhabiliter cet univers carcéral en si peu de temps.  Là n’est pas le problème. Mais pendant ce temps, le ministre de l’enseignement supérieur, le pauvre Cissé Bacongo se rogne les ongles pour rassembler dix fois moins que le coût de réhabilitation de la MACA, soit trois cent millions pour réhabiliter les universités d’Abidjan détruites pendant la guerre. Quand Ouattara dit qu’il propose ses « Solutions » aux ivoiriens, ils ont là l’occasion de comprendre ses priorités à la tête de la Côte d ‘Ivoire. L’année blanche est là ; les étudiants, l’avenir de la nation errent dans la nature, une génération de bacheliers va être sacrifiée. Pour Ouattara, le désir  de vengeance est plus fort. Le plus urgent est de trouver un éteignoir à Aké N’gbo et ses compagnons d’infortune qui ont osé aimer Laurent Gbagbo plutôt que  lui le  préféré de Nicolas Sarkozy.

ADO-Solutions pour la France

Ouattara a promis un million d’emplois aux ivoiriens. Dans l’intervalle de la guerre contre la Côte d‘Ivoire qu’il a appelée de toutes ses forces et qu’il a obtenue, suivie du  pillage systématique organisé par ses soldats venus du nord et de la sous-région,  il a fait mettre 80 milles ivoiriens au chômage selon les chiffres fournis par l’union générale des travailleurs de Côte d’Ivoire (UGTCI). Et comme si ça ne suffisait pas au malheur des populations durement éprouvées, il a lancé ses bulldozers à l’assaut des petits commerces qui nourrissent des dizaines de milliers de personnes. Sans le moindre dédommagement alors que deux mois plus tôt, il a sorti le chéquier pour  le dédommagement des entreprises françaises qui dit-il ont été pillées en 2004. Les ivoiriens découvrent bien tardivement les solutions de Ouattara. Et quand tout le monde comprendra, on criera tous en chœur comme les femmes malinké du marché d’Adjamé « Gbagbo akafissa ! » Traduisez « Gbagbo était mieux ! »