Présidentielle 2012: une enquête ouverte sur le financement d'un meeting de Sarkozy
Une enquête a été ouverte à Paris sur le financement du meeting de l'ancien président Nicolas Sarkozy, à Toulon en 2011.
Nicolas Sarkozy lors du meeting de Toulon en 2011 (Eric Feferberg - AFP) |
Nicolas Sarkozy à nouveau rattrapé par la campagne
présidentielle de 2012. Notamment par les comptes de celle-ci. Une
enquête a été ouverte à Paris sur le financement du meeting de Toulon le
1er décembre 2011, qui est l'une des réunions épinglées par le Conseil
constitutionnel pour justifier le rejet de son compte de la campagne 2012.
Cette décision avait privé l'ex-candidat UMP du remboursement par l'Etat de quelque dix millions d'euros de frais de campagne. Son parti, par la voix de son président Jean-François Copé, avait fait appel à ses militants pour régler la note.
Devant 5.000 personnes, le président de la République d'alors s'était employé à conjurer la "peur" de la crise économique alors qu'il 'avait officilaisé sa candidature qu'à la mi-février lors du 20 heures de TF1.
Lancée début octobre, cette enquête préliminaire a fait suite à un courrier adressé l'été dernier par le militant écologiste grenoblois Raymond Avrillier, qui dénonçait de possibles faits de "détournement de fonds publics" en marge de la campagne présidentielle 2012 de l'ancien chef de l'Etat.
Cette décision avait privé l'ex-candidat UMP du remboursement par l'Etat de quelque dix millions d'euros de frais de campagne. Son parti, par la voix de son président Jean-François Copé, avait fait appel à ses militants pour régler la note.
Devant 5.000 personnes, le président de la République d'alors s'était employé à conjurer la "peur" de la crise économique alors qu'il 'avait officilaisé sa candidature qu'à la mi-février lors du 20 heures de TF1.
Lancée début octobre, cette enquête préliminaire a fait suite à un courrier adressé l'été dernier par le militant écologiste grenoblois Raymond Avrillier, qui dénonçait de possibles faits de "détournement de fonds publics" en marge de la campagne présidentielle 2012 de l'ancien chef de l'Etat.
Toulon mais aussi Villepinte
Dans son compte de campagne, Nicolas Sarkozy n'avait pas
inscrit un seul euro dépensé avant cette entrée en lice officielle dans
la course à l'Elysée. Ceci avait été épinglé en décembre 2012 par la
Commission nationale des comptes de campagne et des financements
politiques (CNCCFP) en rejetant les comptes de Nicolas Sarkozy.
La CNCCFP avait été suivie dans son analyse quelques mois plus tard par le Conseil constitutionnel, en ce qui concerne notamment le meeting de Toulon.
Dans leur décision du 4 juillet 2013, les Sages avaient estimé que cette réunion publique ne pouvait être regardée comme s'inscrivant dans "l'exercice du mandat présidentiel" de Nicolas Sarkozy.
Le grand meeting de Villepinte du 11 mars 2012, qui avait coûté 3,042 millions d'euros avait aussi posé problème car pris en charge à 50% par l'UMP.
La CNCCFP avait été suivie dans son analyse quelques mois plus tard par le Conseil constitutionnel, en ce qui concerne notamment le meeting de Toulon.
Dans leur décision du 4 juillet 2013, les Sages avaient estimé que cette réunion publique ne pouvait être regardée comme s'inscrivant dans "l'exercice du mandat présidentiel" de Nicolas Sarkozy.
Le grand meeting de Villepinte du 11 mars 2012, qui avait coûté 3,042 millions d'euros avait aussi posé problème car pris en charge à 50% par l'UMP.
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