AFFAIRE SANCTION DES JOURNALISTES MOUSSA TRAORE ET ALAFE WALIKI, POURQUOI PERSONNE NE PARLE DE KABA NIALE ?
NOUS AVONS PU ENTRER EN POSSESSION D'UNE LETTRE QUE LE DIRECTEUR DE L'ELEPHANT DECHAINE LUI AVAIT ENVOYE POUR EN SAVOIR PLUS SUR CETTE AFFAIRE SANS AVOIR DE REPONSE:
"À Madame le Ministre auprès du premier Ministre, chargé de L'économie et des finances
Objet: Demande d'information
Madame le Ministre,
Je voudrais respectueusement venir par la présente, vous conter les faits qui suivent. Le lundi 25 novembre 2013, sous le coup de 20 heures, j'ai reçu un coup de fil de monsieur Traoré Moussa, journaliste et président de l'Union National des Journalistes de Côte d'Ivoire (UNJCI). Il m'a informé qu'il était en route pour mon bureau et que c'est vous qui l'aviez envoyé vers moi. Il faut dire que quelque jours plutôt, il m'avait donné la même information.
Reçu à mon bureau, en présence de mon directeur de Publication, monsieur Traoré Moussa m'a expliqué que vous l'auriez approché pour qu'il intervienne auprès de moi afin d'obtenir ( une trêve, un accord cadre » selon ses propres termes, afin que mon journal (« L’ELEPHANT DECHAINE »), ne publie plus d'article ou de dossier vous concernant. Et que, pour compenser le manque à gagner qu'une telle trêve provoquerait pour le journal, et en attendant que vous me receviez en privé, il avait obtenu de vous la somme de cinq cents (500 000) mille FCFA, pour moi.
Madame le ministre, après avoir expliqué à monsieur Traoré Moussa que je n'avais rien contre votre personne et que je ne voyais aucun inconvénient à vous rencontrer pour vous expliquer de vive voix les raisons pour lesquelles (« L’ELEPHANT DECHAINE ») a été créé, j'ai refusé les cinq cents (500 000) FCFA. J'espère que cet argent vous a été retourné !
Madame le ministre, ces faits sont graves et sont constitutifs d'une tentative de corruption et une atteinte grave à la liberté de la presse.
Ils sont d'autant plus graves que voilà plusieurs mois que des informations récurrentes qui me sont parvenues font état de ce que des individus y compris des patrons de presse approchent des autorités de ce pays (ministres et directeurs généraux de société d'Etat), pour leur soutirer de l'argent au motif que cet argent servirait à obtenir une trêve auprès de moi et que ce serait le prix à payer pour avoir la paix avec « L'ELEPHANT DECHAINE ».
Madame le ministre, je ne me reconnais pas dans ces pratiques qui portent gravement atteinte à mon image et sont une entreprise de sabotage de mon organe de presse. Aussi, doutant de ce que vous ayez pu envoyer monsieur Traoré Moussa pour une telle démarche auprès de moi, je vous adresse cette lettre pour avoir votre version
des faits. Est-ce vous qui avez envoyé monsieur Traoré Moussa avec cette somme de cinq cents (500 000) mille FCFA pour obtenir une trêve avec « L'ELEPHANT DECHAINE» ?
Madame le ministre, une réaction rapide de votre part m'obligerait…
Dans cette attente, je vous prie d'agréer Madame le ministre, l'expression de mon profond respect."
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