Valérie Trierweiler décolle… pour l’Inde
Frédéric Gerschel et Nathalie Schuck | Publié le 24.01.2014,
Valérie Trierweiler devrait quitter ce week-end la résidence présidentielle de la Lanterne, à Versailles, et entreprendre un voyage en Inde en faveur de l’ONG Action contre la faim. Si un retour à l’Elysée ne semble plus d’actualité, la date de la clarification promise par François Hollande lors de sa conférence de presse demeure un mystère. | (AFP/Lionel Bonaventure.)
C’est un voyage qui risque de
faire couler pas mal d’encre, de susciter une belle tempête médiatique
et de plonger certains conseillers de l’Elysée dans l’embarras. Comme un
baroud d’honneur, Valérie Trierweiler devrait quitter ce week-end la
résidence de la Lanterne à Versailles, où elle se repose depuis quelques
jours, pour mettre le cap sur… l’Inde.
« Il s’agit d’un déplacement prévu de
longue date en faveur de l’ONG Action contre la faim, explique l’une de
ses amies. C’est une façon de montrer qu’elle est attachée aux causes
humanitaires, qu’elle continuera à s’y intéresser, quoi qu’il arrive
dans les jours qui viennent. »
...
Joint hier au téléphone, un responsable de l’ONG française en Inde confirmait ce déplacement : « Nous nous réjouissons de sa venue. Tout est prêt pour l’accueillir. »
A l’Elysée certains se pincent pour y croire. « C’est une folie. Elle sort tout juste de l’hôpital, elle devrait plutôt se reposer », souffle un familier de la présidence. Dans l’entourage de celle qui reste encore la première dame, on balaie l’argument : « Valérie va mieux. Elle s’est requinquée en famille et s’est promenée dans le parc de la Lanterne. Elle répond aux nombreux courriers de soutien qu’elle a reçus. Elle est prête à voyager à nouveau et son programme en Inde a été allégé. »
Un retour à l’Elysée n’est en revanche plus vraiment d’actualité. Son avocate Me Frédérique Giffard a confié hier au « Figaro » que le couple était en train de réfléchir activement à une solution négociée : « Elle souhaite réellement que toute cette affaire puisse se résoudre pour en sortir le plus dignement possible. » Et d’ajouter : « Valérie reste une femme de gauche. Je ne pense pas qu’elle souhaite que les difficultés actuelles viennent ternir le quinquennat de François Hollande. » Sous-entendu, elle ne fera rien qui puisse nuire au chef de l’Etat. Mais, dans la soirée, Valérie Trierweiler a démenti les propos de son avocate qu’elle a d’ailleurs récusée.
A l’Elysée, les rares proches qui osent briser le silence décrivent un homme toujours décidé à « vivre sa vie » et désireux d’acter « une séparation de fait ». Un élu dans la confidence glisse même : « François vit une belle histoire. » Comprendre : avec « l’autre »…
Mais le président serait soucieux de procéder en douceur, en laissant les choses se décanter d’elles-mêmes, comme l’y pousse son tempérament. « Elle a tout perdu, il faut qu’elle retombe sur ses pieds », apaise un ami du chef de l’Etat.
Quand? La date de la clarification promise par le président lors de sa conférence de presse reste un mystère. Certains spéculent sur le fait que la fenêtre de tir s’ouvre dès ce soir, après sa visite chez le pape au Vatican. En petit comité, Hollande confiait ces jours-ci à des visiteurs n’avoir jamais été un grand fan de la tradition de la première dame. Peu après son élection, il avait même envisagé d’y mettre fin et de ne pas octroyer de bureau à sa compagne officielle, Valérie Trierweiler. Avant d’y renoncer, devant les difficultés qu’elle rencontrait pour continuer à exercer son métier de journaliste.
« Il a toujours dit que c’est un homme qu’on élit président, pas un couple. Ce n’est pas le roi et la reine d’Angleterre », décrypte un ami. A ses yeux, cependant, ce sera au président élu en 2017 de trancher une fois pour toutes la délicate question du statut de la première dame. En attendant, il lui reste encore à clarifier sa situation personnelle…
Joint hier au téléphone, un responsable de l’ONG française en Inde confirmait ce déplacement : « Nous nous réjouissons de sa venue. Tout est prêt pour l’accueillir. »
A l’Elysée certains se pincent pour y croire. « C’est une folie. Elle sort tout juste de l’hôpital, elle devrait plutôt se reposer », souffle un familier de la présidence. Dans l’entourage de celle qui reste encore la première dame, on balaie l’argument : « Valérie va mieux. Elle s’est requinquée en famille et s’est promenée dans le parc de la Lanterne. Elle répond aux nombreux courriers de soutien qu’elle a reçus. Elle est prête à voyager à nouveau et son programme en Inde a été allégé. »
Un retour à l’Elysée n’est en revanche plus vraiment d’actualité. Son avocate Me Frédérique Giffard a confié hier au « Figaro » que le couple était en train de réfléchir activement à une solution négociée : « Elle souhaite réellement que toute cette affaire puisse se résoudre pour en sortir le plus dignement possible. » Et d’ajouter : « Valérie reste une femme de gauche. Je ne pense pas qu’elle souhaite que les difficultés actuelles viennent ternir le quinquennat de François Hollande. » Sous-entendu, elle ne fera rien qui puisse nuire au chef de l’Etat. Mais, dans la soirée, Valérie Trierweiler a démenti les propos de son avocate qu’elle a d’ailleurs récusée.
A l’Elysée, les rares proches qui osent briser le silence décrivent un homme toujours décidé à « vivre sa vie » et désireux d’acter « une séparation de fait ». Un élu dans la confidence glisse même : « François vit une belle histoire. » Comprendre : avec « l’autre »…
Mais le président serait soucieux de procéder en douceur, en laissant les choses se décanter d’elles-mêmes, comme l’y pousse son tempérament. « Elle a tout perdu, il faut qu’elle retombe sur ses pieds », apaise un ami du chef de l’Etat.
Quand? La date de la clarification promise par le président lors de sa conférence de presse reste un mystère. Certains spéculent sur le fait que la fenêtre de tir s’ouvre dès ce soir, après sa visite chez le pape au Vatican. En petit comité, Hollande confiait ces jours-ci à des visiteurs n’avoir jamais été un grand fan de la tradition de la première dame. Peu après son élection, il avait même envisagé d’y mettre fin et de ne pas octroyer de bureau à sa compagne officielle, Valérie Trierweiler. Avant d’y renoncer, devant les difficultés qu’elle rencontrait pour continuer à exercer son métier de journaliste.
« Il a toujours dit que c’est un homme qu’on élit président, pas un couple. Ce n’est pas le roi et la reine d’Angleterre », décrypte un ami. A ses yeux, cependant, ce sera au président élu en 2017 de trancher une fois pour toutes la délicate question du statut de la première dame. En attendant, il lui reste encore à clarifier sa situation personnelle…
Le Parisien
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