LA COTE D'IVOIRE ASSÉCHÉE PAR LES SANCTIONS ECONOMIQUES (TIM COCKS) Reuters
Coupures d'électricité, pénurie de médicaments et de gaz de ville, distributeurs d'argent vides, ordures ménagères qui s'amoncellent dans les rues: la Côte d'Ivoire n'est désormais plus épargnée par les problèmes qu'elle observait jusque-là chez ses voisins.
"Les affaires vont mal. Plus personne n'a d'argent pour faire réparer sa voiture", confie Lamine Sylla, un mécanicien d'Abidjan de 70 ans. "On est dans une situation difficile. A l'heure où je vous parle, nous n'avons aucun espoir."
Qu’aurait bien pu dire d’autre ce monsieur? Il aurait été bien intéressant de savoir à partir de quel quartier parle monsieur Sylla.
Les pays donateurs ont suspendu les mesures d'allégement de la dette du pays et les pays occidentaux ont imposé des sanctions à Laurent Gbagbo et ses proches. La banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) a coupé les liens avec le gouvernement du chef de l'Etat sortant.
Laurent Gbagbo a riposté en réquisitionnant les locaux d'agences locales de la BCEAO, contraignant la banque à cesser ses opérations. Conséquences, de nombreux distributeurs d'argent sont vides et les banques ont dû imposer des limites au montant autorisé de retraits.
Les sanctions tout comme l'embargo imposé sur les exportations ivoiriennes de cacao, décidé par Ouattara pour couper les vivres à Gbagbo, ont atteint le secteur de plein fouet. "L'impact de la crise sur le commerce est catastrophique", estime un commerçant, Fidele Sacre. "Nous n'avons plus aucun client."
Contradiction entre les propos de Ouattara et les supposés impacts sur la population. En fait, il dit vouloir couper les vivres à Gbagbo et ce sont les populations innocentes qu’il dit vouloir gouverner qui en pâtît.
Les gratte-ciel, les routes bordées de palmiers, les stations balnéaires qui ont permis à la métropole ivoirienne de soutenir la comparaison avec des villes européennes sont toujours là.
Mais le mauvais état des routes, les murs défraîchis et la façade des hôtels le sont aussi pour rappeler la décennie de crise économique qui a suivi la guerre civile de 2002-2003.
Personne n'est en mesure de dire à quel point les sanctions et la crise financière vont aggraver la situation, mais les premiers signes sont peu encourageants.
"Auparavant, je vendais dix téléphones portables par jour", explique Kadidiatou Sanoussi dans sa boutique d'Abidjan. "Maintenant, j'ai du mal à en vendre ne serait-ce que trois."
La Société nationale d'opérations pétrolières (PETROCI) a indiqué à Reuters en janvier que les sanctions de l'Union européenne pourraient conduire à la fermeture d'ici quelques mois de sa raffinerie d'une capacité de 80.000 barils par jour.
L'entreprise devrait ne plus être en mesure de fournir de gaz dans les jours qui viennent. "Je donne encore une semaine avant que le gaz ne vienne à manquer, et alors tout le monde sera dans une situation difficile", prédit Désiré Kouadio, responsable d'une entreprise d'approvisionnement en gaz.
"Tout le monde va devoir se tourner vers le charbon qui est cher et endommage nos forêts."
Les autorités médicales ont annoncé que les pharmacies n'avaient plus les moyens de renouveler leur stock de médicaments en raison du manque de liquidités.
Selon l'agence de presse de l'Onu, Irin, ces problèmes d'approvisionnement rendent difficile l'accès aux traitements antirétroviraux pour les patients atteints du sida.
"Les sanctions de l'Union européenne affectent les importations, un grand nombre de cargos de marchandises étant européens", souligne un haut responsable de banque, sous le sceau de l'anonymat.
Marine Pennetier, pour le service français, édité par Gilles Trequesser.
C’est à ce niveau que je me pose la question de savoir, combien ont été payés ces « journaleux» pour produire ce torchon. Après la lecture de ceci, une personne vivant à l’étranger peut-elle opter pour la destination Côte d’Ivoire. Malheureusement, c’est l’objectif que veulent atteindre les pirates du navire golfien.
LES ENJEUX DU SABOTAGE MEDIATIQUE
- Présenter la Côte d’Ivoire sous le Président Laurent Gbagbo, comme infréquentable, invivable.
- Donner l’impression que toutes ces mesures funestes, du clan Ouattara, portent du fruit. Et enhardir ainsi le réseau des commanditaires internationaux des fossoyeurs de l’économie de la Côte d’Ivoire dans leur mission obscure.
- Enlever toute envie à des éventuels investisseurs et touristes de s’orienter vers la Côte d’Ivoire.
- Créer le désespoir au sein de la population au point de la soulever contre le Président Laurent Gbagbo.
- Exacerber le malaise et faire planer le spectre de mort imminente par faute de médicaments…
ACTIONS
Que doivent faire les résistants de façon concrète ?
- Présenter la Côte d’Ivoire sous son vrai visage, viable et fréquentable.
- Démontrer que nonobstant les sanctions et autres pressions les ivoiriens vivent relativement bien. Mettre en ligne la vie dans les rues, night-clubs, services publiques et privés, partout où il fait bon vivre en Côte d’Ivoire.
- Promouvoir la destination Côte d’Ivoire en montrant ses atouts, même actuellement.
- Rappeler en tout temps que l’auteur de troubles et désagréments actuels est Ouattara et son camp. Dès lors le seul qui devrait être sanctionner pour cela, c’est lui.
- L’Etat doit prendre des dispositions rigoureuses et diligentes pour empêcher que ne s’assouvissent les desseins malsains de priver les populations de médicaments, pour les entraîner vers la mort comme projeter par ces meurtriers.
La Côte d’Ivoire est belle et mérite de le rester. Et cela dépend de votre mobilisation.
La Résistance continue…
Par Wohi Minga
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