RFI : Il y a deux options pour résoudre le problème ivoirien ou peut-être trois. Option diplomatique, option économique ou option militaire. Est-ce qu’il faut avant tout privilégier l’option diplomatique pour résoudre le problème ? Ou est-ce qu’il faudrait passer à autre chose ?
A.T.T. : Je pense que d’abord il faut la solution politique. Cela nous permet vraiment de discuter de tous les aspects parce que la solution ne peut être que politique. La diplomatie est un instrument adéquat qui va nous permettre aussi l’envoi de différents médiateurs parce que celui de l’Union africaine, celui également de la Cédéao (Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest) peuvent nous aider. Je pense que l’option militaire est envisagée mais nous pensons que les deux autres doivent nous permettre de trouver une solution pour ne pas arriver à la solution militaire. Mais cependant, sur instruction de la Cédéao, l’option militaire a été analysée, les chefs d’état-major ont réfléchi à faire la programmation. Mais nous souhaitons tous, en toute objectivité, que nous n’en arriverons pas là. Nous devons tout faire pour vraiment trouver une solution pacifique, une solution négociée parce que lorsque la Côte d’Ivoire s’enrhume, c’est sûr et certain que c’est toute l’UEMOA qui tousse. Donc nous devons être particulièrement prompts pour pouvoir trouver au cours de cette réunion les solutions les meilleures pour nous donner des ouvertures afin de progresser sur cette crise ivoirienne.
MALI/CÔTE D’IVOIRE/ ENTRETIEN -
Article publié le : samedi 22 janvier 2011 - Dernière modification le : dimanche 23 janvier 2011
Par Frédéric Garat
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